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Victoire de Ben Ali ;
victoire de l’homme du peuple
Le président tunisien, Zine El-Abidine Ben
Ali, qui a été réélu le 25 octobre dernier pour un nouveau mandat
présidentiel est de la stature des hommes d’Etat, des grands penseurs et
des réformateurs qu’a connus le monde, en général, et le monde arabe, en
particulier.
Qui est cet homme ? Comment a-t-il eu cette
notoriété ?
Zine El Abidine Ben Ali est né le 3 septembre
1936 à Hammam-Sousse, dans une famille modeste qui l'élève dans le respect
des traditions et lui inculque le sens de la dignité, l'amour de la patrie
et le respect des autres. Il en hérite le goût de la simplicité, de l'effort
et de la rigueur ainsi que le sens de la mesure et de la tolérance.
Elève au Lycée de Sousse, l'appel du devoir
envers la patrie l'interpelle. Le protectorat français le révolte. Aussi se
lance-t-il résolument dans l'action militante au sein du mouvement
nationaliste en assurant la liaison entre les structures régionales du parti
du Néo-Destour. Ce qui lui vaut d'être emprisonné et renvoyé de tous les
établissements scolaires de Tunisie. Mais il n'abandonne pas, pour autant,
ses études. Il les reprend, avec assez d'énergie et de détermination, pour
entreprendre après le lycée des études supérieures.
Appréciant en lui son intelligence et sa force
de travail, le Parti décide de l'envoyer en France. Il fait ainsi partie du
premier noyau de la future armée nationale. Il obtient d'abord le diplôme de
l'Ecole Spéciale Inter-Armes de Saint-Cyr, puis d'autres diplômes dans des
institutions non moins prestigieuses : l'Ecole d'Artillerie de
Châlons-Sur-Marne (France), l'Ecole Supérieure de Renseignement et de
Sécurité et l'Ecole d'Artillerie de Campagne Anti-Aérienne (USA).
La carrière du Président Ben Ali a été marquée
aussi par une ascension régulière dans les diverses responsabilités, due à
son sens du devoir, à sa capacité d'écoute et à la rigueur de ses analyses.
Pour chaque décision, il prend soin d'étudier les données, d'analyser les
situations et de confronter les résultats. Une fois la décision prise, il en
conduit, par une action persévérante, la réalisation et veille,
personnellement, à en assurer le suivi. A un journal, il résumera l'esprit
de ce processus en une formule limpide : "J'écoute, je réfléchis, j'agis".
Jeune officier
d'état-major, il crée la direction de la sécurité militaire en 1964 et en
assure la direction pendant dix ans. Nommé attaché militaire au Maroc et en
Espagne, il rejoint Rabat à partir de 1974. Il est ensuite affecté au
cabinet du ministre de la défense avant d'occuper les fonctions de directeur
général de la sûreté nationale.
En avril 1980, il est nommé ambassadeur à
Varsovie. Au terme de sa mission en Pologne, il est de nouveau appelé, en
1984, d'abord comme secrétaire d'Etat puis ministre de la sûreté nationale.
En 1986, il devient ministre de l'intérieur. En juin de la même année, il
entre au bureau politique du Parti Socialiste Destourien dont il devient le
Secrétaire général adjoint. Elevé au rang de ministre d'Etat chargé de
l'intérieur en mai 1987, il est désigné, en octobre 1987, à l'âge de
cinquante-et-un ans, Premier Ministre, tout en conservant le portefeuille de
l'intérieur.
Pendant que se nouaient les intrigues
florentines dans l'entourage du Président Habib Bourguiba, affaibli par la
vieillesse et la maladie, Ben Ali demeure au-dessus des rivalités et du jeu
des clans. Il agit, au contraire, pour décrisper le climat politique,
assurer l'ouverture sur les associations dont la Ligue Tunisienne des Droits
de l'Homme et établir des contacts avec les partis de l'opposition. Ce qui
lui vaut la sympathie et la considération de l'ensemble de la classe
politique qui voit désormais en lui l'homme du dialogue et de l'ouverture.
Premier ministre, il prend en main un pays en
crise, fait face à la situation avec détermination, déjouant les intrigues,
multipliant les gestes d'apaisement, œuvrant à rétablir la confiance,
préconisant des solutions logiques et réalistes et faisant chaque fois
prévaloir l'intérêt supérieur de la Tunisie alors que, de plus en plus sujet
aux absences, le Président Bourguiba était totalement coupé des réalités du
pays.
Sur la foi d'un rapport médical établi par les
sept médecins traitants du Président Bouguiba qui atteste de son incapacité,
et en vertu de l'article 57 de la Constitution, le Premier Ministre Zine El
Abidine Ben Ali, accède, le 7 novembre 1987, à la magistrature suprême. La
transition se déroule, en douceur et dans le respect de la légalité
constitutionnelle. Les observateurs avisés y voient un exemple de
comportement civilisé. Appréciation confortée par l'attitude adoptée à
l'égard de l'ancien Président qui fut entouré de tous les égards.
La Tunisie, sous la conduite du Président Ben
Ali, fait figure de modèle pour les pays du tiers monde. Elle est également
un modèle de démocratie dans un monde arabe voué au despotisme. Dans la
politique du président Ben Ali, le concept de démocratie est indissociable
de l'action en faveur de la consécration des principes constitutionnels et
des valeurs de solidarité et de tolérance.
La Tunisie est un pays qui avance, à une
époque où rares sont les pays qui réussissent, que ce soit au Moyen-Orient
ou en Afrique. Une des raisons de la réussite de l'expérience tunisienne
consiste en ce que la Tunisie a su emprunter une approche spécifique pour la
promotion de son peuple.
La Tunisie a pu, à la faveur de la volonté
politique du Chef de l’Etat, se doter des attributs d’une société fondée sur
les principes du respect des droits de l’Homme, où règnent les valeurs de
solidarité et de tolérance et dans laquelle s’estompent les écarts entre la
femme et l’homme. La volonté politique qui anime le Président Zine El
Abidine Ben Ali a fait de la place conférée à la femme tunisienne la
meilleure illustration de l’évolution du dispositif des droits de l’Homme
dans ce pays et des progrès réalisés dans ce domaine aux niveaux tant de la
législation que de la pratique, ce qui a permis à la Tunisie d’aller de
l’avant sur la voie de la démocratie.
Ce qui se passe en Tunisie depuis 1987 est un
progrès aux dimensions liées les unes aux autres que prennent en compte non
seulement les spécificités nationales mais aussi la corrélation entre les
dimensions économiques, sociales et politiques. Le président tunisien, Zine
El-Abidine Ben Ali est une parfaite illustration d’un chef d’Etat modeste
, élevé dans le respect et la fidélité de l'amour de la patrie.
La victoire de Ben Ali saluée par les Tunes
M. Joseph Sitruk, Grand Rabbin de France, ne
s’est pas trompé lorsqu’il a déclaré le 7 décembre 2004 que la « Tunisie
est considérée comme un havre de paix et que le monde gagnerait à s’en
inspirer non seulement en tant que destination touristique mais aussi en
tant modèle sociétal et un exemple de coexistence. »
La Tunisie en 2009 est doté d’une société
ouverte et tolérante dans laquelle l’état de droit est respecté. Le
Président Ben Ali a fait effectivement de la Tunisie un havre de paix en
favorisant le dialogue interculturel, en offrant aux citoyens l’occasion de
réaliser la signification des valeurs telles que paix, esprit d’ouverture,
solidarité, égale dignité des cultures, compréhension mutuelle, engagement
partagé et prôné la voie de la concertation, du dialogue et de l’écoute. Le
pays a ouvert la voix à la liberté de croyances et de libre exercice de
culte, tout en dénonçant le fanatisme et l’extrémisme.
La position de la Tunisie sur la scène
internationale est empreinte de modération et de réalisme. Face aux défis
actuels, la Tunisie prône le respect des identités et des droits culturels,
ressource inestimable pour la prévention des conflits et exemple de
cohabitation pacifique des communautés musulmanes, juives et chrétiennes.
La Tunisie est l’héritière de valeurs
culturelles et spirituelles consacrant la liberté, qui garantit à l’homme sa
dignité. Grâce à l’esprit interculturel insufflé par le Président Ben Ali,
à nombreuses reprises les juifs
tunisiens ( venant de France et d’Israël ) organisent des voyages de
groupes à travers le pays sans encombre, avec une chaleur à l’accueil
unique, une hospitalité et une courtoisie à faire pâlir certains autres pays
visités.
C’est pour cela d’ailleurs que les Juifs de
Tunisie ont rendu un hommage au président Zine El Abidine Ben Ali pour sa
politique judicieuse et éclairée, saluant les acquis économiques et sociaux
accomplis par la Tunisie et qui lui ont valu estime et considération au sein
des instances internationales.
A quelques jours des élections législatives et
présidentielles, j’ai eu le plaisir de rencontré à Tunis une délégation
composé d’une dizaine de Tunes (juifs tunisiens) résidant en Israël, qui
sont venus de Netanya pour constater eux même comment la Tunisie, leur pays
natal, est devenue un pays moderne et une nation ouverte sur le monde et
tournée vers l’avenir.
La rencontre était “particulièrement
chaleureuse et amicale”. Ils ont fait part de
leurs sentiments de considération et de
reconnaissance au Président Zine El Abidine Ben Ali pour
les bonnes conditions de séjours en Tunisie, tout en remerciant les
autorités tunisiennes de l’effort pour réussir ce séjour de nature à
enraciner l’attachement de la communauté tunisienne à Netanya vers son pays
natal. (Netanya héberge le plus grand contingent des israélites tunisiens,
estimés à 20 milles âmes)
Celemet Pérez, l’initiateur de ce voyage et le
chef du groupe, m’a confié tout la gratitude qu’il a vers le président Ben
Ali ; “J’avais le devoir de dire au Président de la République tout le
bonheur de la Communauté juive de Tunisie et de lui faire part de la
considération qu’elle lui porte”.
Celemet Pérez est un professionnel du
tourisme ; il m’a assuré qu’en cas d’ouverture d’une ligne aérienne directe
entre Tunis et Tel Aviv, il pourra ramener jusqu'à 200 personnes chaque
semaine en Tunisie à partir de la seule ville de Netanya, qui comporte,
comme nous le disons plusieurs fois, la plus forte concentration de juifs
d’origines tunisiennes.
Tout en rendant hommage à l’attention
constante portée par le Président Zine El Abidine Ben Ali à la Communauté
juive et qualifiant le Chef de l’Etat d’ “homme de dialogue et de paix
qui a beaucoup fait pour l’entente et le dialogue entre les religions”,
il m’a confié tout le souhait des tunisiens résidant en Israël de voir un
jour une ligne directe reliant leur communauté vers leur pays. Ce qui bien
évidement, facilitera le voyage pour les personnes âgés et diminuera le
coût élevé des transits via Istanbul ou Paris.
Goshen Henry Claude, autre Tune de la
délégation, tous originaire de la ville de Sfax (centre de Tunisie) est lui
aussi ébloui par les réalisations du président Ben Ali. Henry Claude est un
ingénieur agricole travaillant dans une grande firme israélienne qui propose
des solutions d’irrigation innovantes. Il a formulé son souhait d’un
rétablissement rapide des relations bilatérales entre Tunis et Jérusalem. Il
m’a confié qu’ Israël est prête à partager son expérience agricole avec la
Tunisie.
Israël possède un avantage unique en
termes de savoir-faire agricole
qui
est repris et exploité dans plusieurs
pays ou il y’a une aridité naturelle et des pluies en constante diminution.
Henry Claude a souhaité un transfert des connaissances israéliennes vers
la Tunisie ainsi que la formation d’ingénieur agricole tunisiens dans les
plus grands instituts israéliens dés qu’il y’aura une normalisation
officielle des relations entre les deux pays.
Claude Zahav lui aussi est née à Sfax. Il a
aussi souhaité de voir des tunisiens étudier dans les grands institues de
recherche et académies israéliennes.
Israël est en 20ème position mondiale
par dépense par élève par rapport aux autres pays.
Les universités israéliennes figurent à
la 12ème place mondiale dans l'édition de 2008 du classement de l'université
de Shanghai. Israël nourrit en son sein les esprits les plus brillants :
créateurs de start-ups, prix Nobel, génies en informatique. Il attire plus
d'investisseurs en capital-risque que n'importe quel autre Etat, hormis les
Etats-Unis.
Israël est doté, en dépit de sa petite taille,
d’une intelligence et d’une force intellectuelle non égalé. Son industrie
high-tech est reconnue internationalement avec une centaine de sociétés
israéliennes cotées sur le Nasdaq et une présence visible sur tous les
continents. Son niveau de recherche et de développement civil par rapport au
PIB figure en tête du classement mondial (4,5%) et sa proportion
d’ingénieurs et de chercheurs est la plus élevée (140 pour 10 000
habitants). Le pays compte 110 centres de R&D étrangers qui emploient
personnes 35 000 parmi les élites du monde. Les hautes technologies sont
même la nouvelle frontière d’Israël et le développement de la Silicon Valley
israélienne, entre Herzlia et Beersheba, va encore renforcer la place de
l’Etat hébreu dans le marché mondial.
Henry Claude a formulé tous les souhaits que
les jeunes étudiants tunisiens puisent partager cette expérience proche
oriente unique .Il a en outre, mis en exergue la contribution éminente
apportée par le Président Zine El Abidine Ben Ali au processus de paix au
Proche-Orient. « Nous apprécions à juste titre l’attachement personnel du
Président Zine El Abidine Ben Ali à assurer la promotion du dialogue »
m’a-t-il confié.
Il m’a exprimé enfin la satisfaction des juifs
tunisiens en Israël de voir que la Tunisie joue aujourd’hui un rôle
essentiel pour l’édification de l’espace de la paix et de la prospérité dans
l’environnement méditerranéen. « Nous avons tenu à réitérer notre
satisfaction du rôle et de la diplomatie du Président Zine El Abidine Ben
Ali, ainsi que du rôle constructif ô combien important de la Tunisie au
service des causes de la paix » a-t-il ajouté.
J’ai aussi rencontré un autre Tune, Isaac
Baraka, qui m’a confié qu’il regarde continuellement la télévision publique
tunisienne (canal7) par le satellite depuis Israël. Parlant l’arabe presque
parfait, il m’a félicité que le Président de la République a beaucoup fait
et qu’il fera encore davantage pour la paix dans le monde. Il m’a dit qu’il
a constaté le souci réel du Président Ben Ali d’instaurer un dialogue amical
et sincère entre les différentes religions. Il s’est, aussi, félicité de
voir qu’en Tunisie les Juifs sont heureux et respectés et qu’ils vivent en
très bonne intelligence avec leurs frères musulmans.
Non , mais ce qui est plus surprenant (et ce
que je n’attendais sûrement pas ) et que la victoire du président Ben Ali
n’est pas seulement suivie par les Tunes, mais aussi par d’autres israéliens
qui ne sont pas forcément nord africains ou séfarades . Une amie d’origine
ashkénaze en Israël, passionnée par le modèle tunisien, m’a informé que
le 27 octobre dernier un long reportage diffusé sur une grande chaîne
publique israélienne relatait le sujet de la dernière élection de notre
Président. Le reportage était très élogieux quant à notre Pays et à
l'ouverture d'esprit qu'il y a en Tunisie. « Ils ont dit que votre Président
était très populaire et qu'il faisait tout pour s'opposer à l'extrémisme
musulman. » disait-t-elle. Selon ce reportage , la Tunisie est considéré
comme pays le plus avancé des pays musulmans et doté d’un bon Président «
S'il a été élu c'est que la majorité des Tunisiens sont eux aussi évolués et
ouverts à toutes les cultures » a commenté un journaliste israélien.
Force est de constater que la personnalité
modéré et sage du chef de l’Etat tunisien suscite un intérêt particulier en
dehors de la communauté tunisienne en Israël. Ben Ali est considéré comme
un des grands penseurs et des réformateurs qu’a connus le monde arabe,
prônant surtout les valeurs de tolérance et de solidarité entre les
peuples.
Le public israélien apprécie l’Islam modéré
prôné le gouvernement tunisien qui accorde aux juifs la liberté de culte
et paie le salaire du grand rabbin. Il subventionne aussi partiellement la
restauration et l'entretien de quelques synagogues. Il autorise également la
communauté juive à gérer des écoles religieuses privées et permet même
aux enfants juifs de l'île de Djerba de
partager leur journée d'étude entre les écoles publiques séculaires et les
écoles religieuses privées. Le Shabbat est aussi respecté par le
gouvernement en Tunisie, notamment pour les enfants de la communauté. Le
gouvernement encourage enfin les émigrés juifs à retourner en Tunisie pour
le pèlerinage annuel à la synagogue de la Ghriba (Djerba) et subventionne
partiellement la communauté juive.
Naturellement donc que la victoire de Ben
Ali est largement saluée en dehors de nos frontières mais surtout par
les tunisiens civilisés et respectueux du genre humains.
La fierté qu’éprouvent les israéliens
d’origine tunisienne envers le Président Zine El Abidine Ben Ali et leur
grand peuple tunisien est tout a fait légitime. Ben Ali est le garant de
l’avenir de la Tunisie, il est aussi
le président de tous les tunisiens
sans distinctions de races ni religions.
Les israéliens d’origine tunisienne en donc le droit d’être fier de leur
président. Le judaïsme même s’il est minoritaire, il fait de la Tunisie
qu’elle est un pays qui se caractérise par sa tolérance et son ouverture
aux autres cultures et il constitue une part indivisible de l'identité du
pays.
En soutenant le président Ben Ali, les
israéliens d’origine tunisienne ont unanimement témoigné de leur fidélité à
leur pays natal. Ils se sont félicités des réalisations d’avant-garde
accomplies en Tunisie sous l’impulsion du Président de la République,
réalisations de nature à consolider sa place en tant que pays de tolérance
et de solidarité.
Ils ont exprimé leur confiance dans
l’attachement continuel du chef de l’Etat aux principes de dialogue, de
concorde et d’acceptation de l’autre donnant ainsi à la Tunisie l’image
inspiratrice de l’Etat arabe moderne, le pays du développement, de la
démocratie et du pluralisme, le pays du pouvoir de décision national
indépendant et le pays de l’engagement en faveur de toutes les justes causes
de la paix.
Les israéliens d’origine tunisienne
réaffirment aussi la détermination à œuvrer pour diffuser les valeurs que
prônent le président Ben Ali et espèrent quelle aboutissent rapidement
à l’établissement de la coopération entre les deux Etats.
La communauté juive tunisienne en Israël a le
sentiment profond que la Tunisie est aujourd’hui la capitale du monde, parce
qu’elle montre à tous combien on peut être différent, se respecter et vivre
ensemble.
Le peuple tunisien est un peuple tolérant,
ouvert et paisible et il pourra inspirer d’autres peuples arabes à se
montrer aussi respectueux envers les juifs.
Le dialogue des religions monothéistes, par la
chaire Ben Ali pour le dialogue des civilisations et des relations, se situe
dans le droit fil du concept de tolérance et de coexistence que devrait
saisir tous les voisins d’Israël.
Je redis aujourd’hui avec force la même chose
: Nous avons la chance de vivre dans un pays où les pouvoirs publics et les
politiques tunisiens rejettent l’antisémitisme avec la plus grande vigueur.
Mais il existe de façon malheureusement
croissante, notamment dans l’opposition tunisienne un penchant vers la
tendance radicale d’inspiration antisémite et antijuif.
A travers les médias et les déclarations des
leaders de l’opposition tunisienne, il est facile de détecter un climat où
la détestation des juifs s’exprime au quotidien par des insultes et souvent
par l’appel à la violence contre Israël. Par manque de popularité les
leaders de l’opposition jouent souvent sur le sentiment anti-israélien en
adoptant des discours populistes.
Je pense aussi que le gros de la tendance au
sein de l’opposition tunisienne prônant le boycottage (d'Israël) est
alimenté par un milieu médiatique qui n'a pas changé malgré les efforts de
la paix déployer par le président tunisien. Les adversaires de la
normalisation estiment qu'ils ne font qu'exprimer une forme de résistance.
Certains pensent aussi que militer
contre la normalisation avec Israël est une façon de s'opposer au régime
tunisien, tout en évitant la confrontation directe.
C'est une manière d'exprimer son
opposition sans aller jusqu'au bout", sur un sujet qui "enthousiasme les
gens ".
Je pense enfin que cet ostracisme va à
l'encontre des efforts de l'Etat tunisien dans le domaine de la paix et
l’encouragement d’une solution pacifique de deux Etats vivant cote à cote,
adoptée largement par la communauté internationale. Il est regrettable que
l’opposition tunisienne ne contribue pas à l’encouragement de la culture de
la paix , elle n’a héritée que le climat de guerre qui a longtemps prévalu
entre arabes et israéliens, et dont le souvenir alimente toujours les
sentiments anti-israéliens d'une large partie de l'intelligentsia
tunisienne. Les obsédés du conflit israélo-palestinien en Tunisie passent
leur temps à délégitimer l’Etat d’Israël au lieu d’encourager un modèle
de cœxistence pacifique.
De toute façon, l’opposition tunisienne qui
n’a pas encore mûrie et qui est impopulaire, n’a rien à nous faire
apprendre. Des efforts loyaux vont continuer certainement et ils
permettront de normaliser les rapports avec Israël, tout en détruisant la
barrière psychologique que nous avons construite entre Arabes et Israéliens.
Mais en plus, nous avons aujourd’hui des intérêts économiques supérieurs à
faire valoir et la paix viendra par la porte économique.
Parmi la délégation des israéliens d’origine
tunisienne, j’ai interrogé certains d’entre eux à ce sujet. Comment faire
pour aboutir à la paix économique ? Selon les réponses que j’ai eu, je me
suis aperçus qu’il existe en Israël une forte volonté d’investir en
Tunisie et que les juifs tunisiens seront là pour faciliter la tâche. Ils
ont une série de projets destinés à développer l’économie et les
infrastructures tunisiennes, dont la création de plusieurs pôles dans le
domaine de l’industrie légère et des projets dans le domaine de
l’environnement et l’agriculture.
Il est donc évident que la prospérité et la
coexistence sont des préalables à la paix. D’autant plus que la sincérité et
la chaleur de l’accueil qui caractérise la Tunisiens en général fera d’eux
des vrais faiseurs de paix. En somme cette normalisation progressive
pourrait faciliter les échanges de tous ordres, notamment sur les plans
économique et commercial, d'accords de coopération technique - par exemple
sur les problèmes de l'eau, de la lutte contre la désertification ou contre
la pollution, d'échanges touristiques, culturels, universitaires.
Netanya, cette ville devenue par la force des
choses le nouveau berceau de la présence tunisienne en Israël, s’impatiente
aujourd’hui à cette normalisation. Claude Zahav, un Tune qui réside dans
cette jolie ville sur la cote méditerranéenne m’a confié que « Malgré
notre aliya, notre intégration en Israël ou ailleurs, nous, Juifs de
Tunisie, Juifs berbères en majorité, nés dans ce Maghreb central où
certaines de nos communautés étaient implantées depuis deux millénaires,
avons conservé des attaches affectives avec notre patrimoine judéo maghrébin
».
Evidement malgré les tragédies de l’histoire
et malgré le faite que certains voulaient rendre la Tunisie Judenrein
(purifiée de ses juifs) alors que les juifs y vivaient bien avant que
l’Islam s’implante en Tunisie, j’ai pu constater que nos concitoyens juifs
tunisiens résident en Israël sont toujours nostalgiques de leur pays natal,
ils suivent continuellement les programmes de la télévision tunisienne et
ils se réjouissent que le retour, même en « touriste », est possible au
bled.
Nous pouvons ici louer les efforts des membres
de la communuté juive basée à Netanya, qui oeuvrent inlassablement, en
Israël, à la préservation de la mémoire judéo tunisienne. Pour eux la
victoire de Monsieur Ben Ali à l’élection présidentielle, le 25 Octobre
2009, est un événement historique synonyme de poursuite de l’œuvre de
changement et de modernisation que vit la Tunisie depuis le 7 novembre 1987.
Le
Président Zine El Abidine Ben Ali fait partie des grands dirigeants qui
jouent un rôle d’avant-garde en matière d’impulsion du dialogue
interreligieux et de renforcement de la compréhension de la culture de la
paix malgré la complexité du conflit israélo-palestinien. Sa politique
éclairée visant la réalisation d’une approche équilibré et l’édification
d’un ordre mondial fondé sur les valeurs de paix, de dialogue, de solidarité
et de respect des droits de l’Homme est une source de fierté pour les
milliers de nos concitoyens tunisiens résident en Israël et ailleurs.
Avant
leur retour en Israel , les membres de la communauté juive de Netanaya ont
salué la politique lucide du Président Zine El Abidine Ben Ali , de même
que la sagesse et l’esprit de tolérance dont il fait preuve pour encourager
le dialogue et l’entente entre les peuples. La Tunisie est un pays
d’avant-garde et elle doit le rester.
Malgré
le fait que israéliens d’origine tunisienne n’ont pas eu la possibilité de
voter aux élections législatives et présidentielles, vu l’absence d’une
représentation consulaire ou diplomatique en Israël, Amit a tenu à rendre
hommage au président Ben Ali à travers ses membres qui ont visités le pays
récemment . Ils ont estimés que le vote pour Monsieur Ben Ali est un Bon
choix, l’homme du renouveau, de tous les défis car avec BEN ALI, pour la
Tunisie, l’avenir nous sourit disaient-ils, en espérant dans la foulé de
cette fête électorale un rétablissement des relations entre les deux pays et
l’ouverture rapide d’une première ligne aérienne directe entre leur pays de
résidence et leur pays natal.
Nous
pouvons dire avec certitude que cette victoire est porteuse d’espoir et
d’optimisme. Ben Ali est le seul homme capable de maintenir ce modèle de
tolérance en Tunisie mais aussi dans le monde arabe. La Tunisie est un pays
qui a des traditions de dialogue et qui prend toujours l’initiative pour
encourager les autres nations à emprunter la voie du dialogue et à régler
les problèmes par les moyens pacifiques. « Le rôle de la Tunisie est
indispensable et on a toujours besoin qu’un pays comme la Tunisie soit un
trait d’union entre les deux civilisations musulmane et juive » me disait
Clément Pérez, membre actif d’Amit.
Sans
naivté ni hésitation, il n’y ’a pas de doute que les juifs tunisiens
préfèrent tout simplement Mr Ben Ali à la peste islamiste (qui a commis
l’attentat contre la synagogue de Djerba). Félicitation donc à Mr Ben Ali et
On ne cessera jamais à vous supporter et à vous soutenir pour aller plus
loin.
Ftouh Souhail, Tunis
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