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Le mot du Président Je tiens tout d’abord à vous dire toute ma satisfaction et ma fierté, avec l’aide du Bureau et des épouses, d’avoir réussi notre rencontre du 3 décembre. J’en tire les enseignements suivants : Notre association est vivante et ses membres fidèles, leur enthousiasme est toujours au rendez vous et le plaisir de se voir et se revoir toujours aussi grand. Pour tous cela je vous remercie. Notre association espère, en ce début du troisième millénaire, continuer à exister encore longtemps, dans une paix revenue dans une région qui nous est chère, Nous avons vécu de belles années dans le pays et la ville ou nous sommes nés et où nous avons grandi en côtoyant des hommes et des femmes de toutes origines et de toutes les philosophies et cela dans une entente qui permet tous les espoirs pour l’avenir. En ces derniers jours de l’an 2000 et à l’aube du troisième millénaire je tiens à vous adresser mes plus cordiaux souhaits de bonne et heureuse année et joyeux Hanoukka, Noël et Ramadan. Lucien Kalfon. La rencontre du dimanche 3 décembre 2000 Sur l’initiative du Président Lucien Kalfon, le Bureau a décidé d’organiser le 3 décembre une rencontre « informelle » des Enfants de Béja. Pourquoi réunion informelle : - parce qu’il ne s’agissait pas d’une assemblée générale telle que prévue par nos statuts, parce que nous n’avions pas les moyens financiers de rédiger une invitation diffusée à tous les adhérents et sympathisants ; en effet, il faut savoir qu’une telle invitation coûte environ 4.000 francs et que cette somme nous ne l’avons pas, aussi nous avons fait fonctionner le téléphone béjaois pour informer et inviter tous ce que nous avons pu joindre. Parce que nous n’étions pas sûrs de tenir ce rendez-vous. Ces explications sont données car, bien sûr, et c’est normal et c’est encourageant, nous avons enregistré de nombreuses récriminations légitimes d’adhérents et cotisants qui ignoraient la tenue de cette rencontre et qui aurait vivement souhaité y participer. Dommage et nous ferons mieux la prochaine fois, surtout si vous répondez tous à l’appel à cotisation que nous faisons ici même. Sachez aussi que le présent bulletin est imprimé et diffusé « à l’acompte » comme nous disions là-bas, c’est à dire à crédit. Bien !, Cela dit, il faut vous rendre compte de ce sympathique réunion qui a bien eu lieu et qui a connu un vif succès malgré nos doutes ; succès signifie veut dire que l’affluence était plus que nombreuse, que des amis sont venus de loin, que l’ambiance était super chaleureuse et détail important à souligner, la proportion de jeunes était plus grande que jamais. Il y eut très peu de discours, beaucoup de photos (merci Dédé) et énormément de gâteaux tous préparés par nos dévouées (et expertes) épouses, les boissons et la location de la salle étant prises par le trésorier et là aussi à « l’acompte ». Quelques initiatives, suggestions et autres observations ont cependant été notées. La première : de telles réunions informelles devraient être plus fréquentes, deux fois par an par exemple, afin que le lien soit renforcé et que l’on se voit pas vieillir aussi vite. La deuxième : il est urgent de penser à organiser un deuxième voyage et la quasi-unanimité s’est portée sur Israël, et Eilat en particulier pour bénéficier du calme et du soleil….On en reparlera. La troisième : innovante est d’organiser un dîner annuel des enfants de Béja. Cela est possible et cela sera fait. Une intéressante suggestion complémentaire est qu’à ces dîners et rencontres soient invités des Béjaois éminents, et nous en comptons beaucoup dans nos rangs, pour les écouter et débattre avec eux. Cette idée est de nature à susciter l’intérêt de nos enfants et petits enfants. Nous avons justement découvert un nouveau talent avec Emile Brami, quoique né à Souk El Arba fils de Victor Brami né à Béja qui a trouvé du pétrole à Dallas/Souk El Arba puis qu’il avait la station Esso. Emile Brami, libraire à Paris rue Bréa, est l’auteur de « Histoire d’une poupée » Editeur Ecritures 95 frs. Et pour conclure : Comme le monde est petit et comme Béja est grand ! Hector A SBERRO A vos plumes….merci Je me souviens avec délices de la faculté inouïe qu’avaient mes parents, et plus particulièrement ma mère, à ponctuer tous ses discours par des proverbes toujours judicieusement choisis, teintés d’un humour en demi-teintes et parfois difficiles à interpréter. Ces proverbes, dictons ou aphorismes étaient majoritairement prononcés en arabe, souvent en italien, rarement en français. Je suis certain qu’il en était de même chez vous tous et que c’est là une des caractéristiques les plus marquantes de notre jeunesse. Aussi afin que cette partie de notre patrimoine soit préservée et soit transmise aux générations suivantes je crois utile de procéder à une recherche dans nos mémoires encore un peu fidèles. Je fais donc appel à vous pour me faire parvenir tous les proverbes, dictons, phrases répétitives que vous avez retenus. N’hésitez pas… ! tous sont savoureux, tous ont un sens apparent ou caché, tous se rapportent à une situation, un événement, un fait historique ou légendaire et cela aussi est intéressant de rappeler.. Si la collecte est fructueuse, j’éditerais un recueil de ces trouvailles, classées et commentées, sans oublier de citer ceux qui m’auront fourni le matériau. Pour amorcer la pompe, outre le Estena ya djaja….qui figure sur le présent bulletin et qui rappelle la vocation agricole de Béja et sous-entend qu’il faut faire preuve d’un peu de patience et laisser la nature faire son travail, je vous livre quatre spécimens -Celui qui porte une outre, c’est sur son dos qu’elle fuit.(arabe) -Pisse sur le terrain vague avant qu’on n’y construise une mosquée (arabe) -Le fils du rat sera rongeur (arabe) -Bandera vecchia, honore del capitano (italien) -la poussière du travail ne salit pas l’honneur (français) Vous pouvez me communiquer vos trouvailles par lettre, carte postale, fax ou e-mail. Merci d’avance. Hector A. Sberro - 5, rue Rubens - 75013 Paris - fax : 01 53 77 13 39 e-mail : sberro.caf@adp.fr La malheureusement inévitable rubrique nécrologique. Nous ont quittés : Méir FITOUSSI Père de Georgette et Bajinou Eliane MSIKA (née Bijaoui) épouse de Jacob et sœur de Charlot et Jacquot Bijaoui Lilas BELLITY (née SFEZ) épouse de Lolo et sœur de Denise Fernande ANKRI (née Maarek) épouse de ZAKOU Simon FITOUSSI frère de Louis, Marcelle et Germaine Bébert BALLAND avant centre légendaire de l’USB Gaétan MACALUSO fils de Victorine Charlot BENAINOUS époux de Berthe née Msika Georges KALFON frère de feu René Kalfon Alfred SARFATI notre cher « Donald » Tous le béjaois participent à ces deuils et assurent les familles de leurs sincères condoléances. |
