| Accueil | Annonces | Arts | Calendar | Cartes | Chat | Commentaires | Communautés | Coutumes | Culture | Délires
| Enregistrement | e-Souks | Forum | Fun | Galerie Photo | Genealogie | Harissatheque | Histoire | JRencontre
 | Kandil | KesTuCherch | La bouffe | Links | Loterie | Medias | Musique | Objectif | Paracha | Plan du site | Portail
| Recherche | Religion | Sommaire | Sondages | Souvenirs | Telecom | Tunes Célèbres | Voyages |
 

 

 

L’Arche d’Alliance serait-elle en Tunisie?

Aaron ha berith - Aaron ha Edouth - Aaron ha kodèche


   

Il y a 2500 ans , l’Arche d’Alliance disparaît à tout jamais, le Temple de Jérusalem brûle et le peuple juif quitte la terre d’Israël pour s'établir en diaspora…….

Il y a 2500 ans des "Cohanim" du Temple s’installent sur une île de la côte d’Ifriqiya, lui donnent le nom de « Gerba ».

Il nomment leur village « DéGuet » et bâtissent leur synagogue en dehors de celui-ci à plus d’un kilomètre: un lieu mystique du nom de  

Ghriba ». Ils prétendent avoir emporté avec eux des pierres du Temple et une des portes du Beth a Mikdach.

Pensez-vous que les prêtres de l’endroit le plus sacré du judaïsme  aient été assez naïfs pour abandonner l’Arche d’Alliance en emportant  avec eux des éléments aussi lourds que des pierres et une porte? En fait, ils auraient préféré nous transmettre pendant plus de 2500 ans une série de   messages sous la forme d’allégories, d’images , de légendes et de traditions soigneusement entretenues par des croyances mystiques.

On pourrait plutôt penser qu’ils auraient emporté avec eux « Les pierres des tables de la loi », la porte du temple représentant alors l’Arche elle même, conçue en bois d’acacias et recouverte d’Or.

Mais revenons à l’histoire de l’Arche d’Alliance. Elle est citée plus de 200 fois dans la bible

Vous souvenez-vous dans l’Exode, de l’épisode du veau d’or. De Moïse qui jette de ses mains les tables de la loi et les brise au pied de la montagne? Moïse remonte alors sur le Sinaï et D... lui ordonne: Taille toi-même deux tables de pierre semblables aux précédentes et je graverai sur ces tables les paroles qui étaient sur les premières et que tu as brisées (Exode 34) . D…. écrivit sur les tables de pierre les paroles de l’Alliance; les « Dix Commandements »,   « Asseret Aribrot »,« Achra Kelmet »,  « El Kabaïr el Hacher ». Il obtient de D…..le pardon pour l’ensemble du peuple juif à condition de construire l’Arche d’Alliance (Cette alliance est un renouvellement  de celle d’Abraham).

Dans les textes de l’Exode 25-10 l’Éternel explique à Moïse la façon dont il doit construire l’Arche qui renfermera les Tables de la Loi. « On fera une arche en bois de chittim (acacia) ayant deux coudées et demi de long, une coudée et demi de large, une coudée et demi de hauteur (1,10 X 0,80 X 0,80). Tu la revêtiras d’or pur, intérieurement et extérieurement…….. Elle portera quatre anneaux d’or aux angles et le couvercle sera en or massif, c’est le  propitiatoire   surmonté de deux chérubins  d’or aussi. La est le lieu de rencontre de D….. Avec son peuple. »

L’Arche d’Alliance, l’Arche Sainte ou  l’Arche du Témoignage sera vénérée dans le lieu le plus saint. Portée pendant quarante ans au milieu des colonnes en marche et installée au cœur des campements du  Sanctuaire du désert puis au Temple de Jérusalem.

L’Arche ouvre le passage et le Jourdain écarte ses eaux devant celui, qui par elle, se manifeste et tout le peuple franchit le fleuve à pied sec pour pénétrer en Terre promise.  A la porte de Canaan, la ville de Jéricho, verra ses murs crouler au son des trompettes qui accompagnent l’Arche Sainte. Une fois installée en Canaan, l’Arche demeure à Béthel puis à Silo et à l’époque des Juges elle sera dans un sanctuaire de la famille du patriarche Élie.

Elle sera plus tard enlevée par les philistins et déposée à Ashdod

dans le temple de Dagon leur idole. Afin de se libérer de la malédiction, les Philistins décident de renvoyer l’Arche aux Israélites. Elle est retrouvée par les lévites à Bet-Chémech. Confiée ensuite aux Gabonites de Qqiryat-Yéarim pendant soixante dix ans, le Roi David l’emmènera à Jérusalem après avoir réuni toute la nation d’Israël. Pendant son transport, Uzza qui conduisait le chariot, s’écroule et meurt pour avoir porté sa main sur l’Arche d’un geste trop familier. Impressionné par l’événement, le Roi David confie l’Arche à Obed-Edom pendant trois mois . Elle rentre en grande solennité à Jérusalem. Ce sera au Roi Salomon de remplacer le sanctuaire provisoire de David sur la montagne de Sion, par un somptueux temple en dur . L’Arche d’Alliance trouvera sa place définitive dans la salle secrète appelée le « Saint des Saints ».

Quatre siècles plus tard, les troupes de Nabuchodonosor brûlent le Temple et avec elle l’Arche disparaît à jamais.

Mais où est donc passée l’Arche d’Alliance?

 

Première hypothèse:

« Lorsque le Roi Salomon construisit le Temple, il était conscient que celui-ci serait détruit. C’est la raison pour laquelle il fit aménager une chambre souterraine au bout d’un labyrinthe, pour y cacher l’Arche Sainte, au moment voulu. Il est écrit (Chroniques II 35) que le Roi Josias donna l’ordre aux Lévites d’enfouir l’Arche dans la chambre construite par Salomon, fils de David, Roi d’Israël. On y enfouit aussi le bâton de Aaron, le flacon de Manne et l’huile d’onction. Tous ces éléments n’ont pas été remis à leur place pendant la période du deuxième Temple » (Rambam –Beth Habé’hira Ch 4).

On dit qu’au début des années  90 , des archéologues Israéliens l’auraient localisée au cours de leurs explorations souterraines dans un tunnel effondré sous le mont du Temple. Les autorités musulmanes encore propriétaires du sous-sol en ont interdit l’approche en murant les orifices permettant d’y accéder.

« Il en est ainsi pour chaque juif. Même s’il lui semble que son Temple personnel est détruit, il est important de savoir que l’Arche, l’essence de son être, est toujours là présente et prête à se révéler. Il faut la chercher au fond de l’exil, universel et personnel, car c’est au fond des souterrains les plus profonds que se trouvent les trésors les plus chers. » (Likouté Si’hoth VolXXI)

 

Deuxième hypothèse:

La véritable Arche aurait été emmenée et cachée en lieu sûr par la Reine de Saba en Éthiopie pour échapper au pillage et aux convoitises. Une réplique l’aurait remplacée jusqu’ à la destruction du Temple. On dit même que le Mossad   l’aurait récupéré au retour des juifs d’Éthiopie en Israël . Des Lévites l’auraient tenue sur leurs épaules pendant son transfert dans un avion cargo. Cela voudrait dire que l’Arche serait déjà en Israël attendant la reconstruction du Temple. 3ème hypothèse: L’Arche d’Alliance se trouverait  à Djerba:

Depuis plusieurs années, dans le cadre de voyages culturels sur l’Histoire des Juifs de Tunisie, organisés par l’ATPJT,  l’observation du  déroulement du pèlerinage de Lag Baomer chez les juifs de Djerba m’a amené à développer cette hypothèse.

 

Le  pèlerinage de la « Ghriba »

 

Il a lieu tous les ans à Lag Baomer, au 33 ème jour après la pâque juive. Entre le 14ème et le 18ème jour du mois de Iyar, on commémore les mémoires respectives de Rabbi Meïr et de Rebbi Shémon.

Les nombreux pèlerins arrivent de Tunis, de plusieurs villes du pays et surtout de France et d’Israël. Ils commencent par se rendre à la synagogue pour y prier et allument ensuite des bougies. Un grand nombre de rabbins accompagne et récite à leur demande des bénédictions. En échange, les pèlerins leur distribuent des dons en argent pour l’entretien de la « Ghriba » et pour aider la communauté de l’île.

Une partie des pèlerins se dirige ensuite vers le « Héhal ». Celui-ci est presque entièrement recouvert d’une multitude de petites plaques d’argent sur lesquelles sont inscrits les noms des défunts. De là,   les femmes se dirigent vers une niche éclairée par des bougies. Elles y déposent des œufs crus sur lesquels elles ont   inscrit le nom d’une fille à marier ou celui d’une femme stérile. A la fin du pèlerinage, chacun récupère les œufs durcis par la chaleur des bougies. Et depuis, les miracles ne se comptent plus. On récite par petits groupes la « Shéouda » de Bar Yohaï » puis on distribue les fruits sec et l’eau de vie: la « Boukha ». A l’extérieur, c’est le moment le plus attendu:

« La procession de la Ménara ». La « Ménara » est un coffre monté sur un tricycle et sur lequel sont inscrits en pyramide, le nom des 12 tribus d’Israël, ceux des Grands Rabbins, avec, bien sur, ceux de Rabbi Meïr et Rabbi Shemon Bar Yohaï et en couronnement, les Dix commandements. La « Ménara est recouverte de foulards vendus aux enchères de manière symbolique. Une longue procession part de la «Ghriba» jusqu’au village des « Cohanim ». D’innombrables arrêts ralentissent le cortège pour des ventes aux enchères du privilège de porter la « Ménara » sur quelques mètres. Le retour se fait de la même façon, précédée d’une foule de fidèles encore plus dense.

Y a-t-il un lien entre la « Ghriba » et l’Arche d’Alliance?

Et si la « Ménara » était la représentation symbolique de l’Arche d’Alliance?…. Cela signifierait que le nom même de « Gerba », la mystérieuse, l’étrangère, correspondrait à un élément venu d’ailleurs. La tradition locale ne dit-elle pas que l’île de Djerba est une partie de Jérusalem? (pratiquant une tradition ancestrale, les juifs de Djerba récitent le « Barekh a lenou » le 7 du mois de Hevcham, comme le font les juifs d’Israël et non le 4 ou le 5 décembre comme les juifs de diaspora).  Les mots « Ghriba ou Gerba » signifient aussi : « l’exilée ».

Le jour du pèlerinage, la procession exprimerait donc d’une manière toujours symbolique, le transfert de l’Arche d’Alliance du Temple de Jérusalem (La Ghriba, la solitaire) à l’île de Gerba (l’exilée) avec l’installation des "Cohanim" au village de « Diguet » à un kilomètre de l’Arche. Le retour de la procession pourrait signifier le retour en chemin inverse de l’Arche d’Alliance vers Jérusalem pour la construction du 3ème Temple. Il ne faut pas oublier que l’on a pris le soin de mettre en couronne sur la « Ménara » les dix commandements; les mêmes dix commandements qui se trouvaient dans l’Arche sainte. On peut également supposer que l’ensemble des foulards disposés sur la « Ménara » pourraient représenter de manière symbolique le Tabernacle.

Comment faut-il interpréter les légendes?

 

Djerba:La légende de la jeune fille

On raconte qu’une jeune fille très belle, solitaire, remplie d’une grande pureté, vivait dans une hutte en bois. Personne n’avait jamais entendu sa voix, on la craignait même. Un jour sa demeure a brûlé et une fois le feu éteint, son corps a été retrouvé intact. Les juifs de Djerba comprirent qu’il s’agissait d’une sainte et ont construit au même endroit leur synagogue, la « Ghriba ».

Ainsi, sous la forme d’une parabole et par une image aussi forte, les « Cohanim »auraient pu entretenir  cette légende pour exprimer en fait la représentation du temple sacré qui brûle. La jeune fille sainte  serait alors une façon de signifier la présence de l’Arche en parfait état à cet endroit, l’endroit ou l’on aurait construit la « Ghriba ». 

                                                                                      La légende de la « Ghriba » de Bône: Le coffre en bois      

  On raconte qu’à une époque très éloignée, un bateau venant de Terre Sainte, se serait échoué au large des côtes, du côté de la ville de Bône. Un coffret en bois flottait à la dérive et n’arrivait jamais à rejoindre la rive. Plus on allait vers lui, plus il s’éloignait. Les indigènes demandèrent aux israélites de la ville d’essayer de le récupérer. Le coffret serait venu vers eux et ils y auraient découvert à l’intérieur, un « Sepher Thora ». C’est à cet endroit qu’il auraient construit une « Ghriba ».

 Le lien avec l’Arche d’Alliance contenant les « Tables de la Loi » parait-être une évidence. 

 

El Kef: Le rituel du sacrifice.

La « Séouda » est un pèlerinage annuel qui était effectué au Kef entre les fêtes de la pâque juive et « Chavouot ». On avait pour habitude de promener autour de la « Ghriba » un jeune veau et de le sacrifier. Un rappel peut-être des sacrifices du Temple.  Quel est le sens caché des lettres hébraïques?          

La mystique des  nombres et la persistance du chiffre trois:

En hébreu, la lettre « Guimel » a pour valeur numérique trois. Elle se présente sous la forme de trois branches  en équilibre statique, à l’image d’une équerre représentant le chameau, elle semble amorcer un mouvement un pied en avant, un mouvement pour aller et aussi pour revenir. Elle rejoint la lettre « Dalet » (le quatre) pour former avec le mot « Gad » (la chance, le destin); un mot dont l’anagramme « Dag » représente le poisson  , symbole de la connaissance primordiale.

Revenons au village des « Cohanim » de Gerba . Ce village porte le nom de « Diguet ». En permutant le « Guimel » par un « Lamed », nous obtenons le nom hébraïque de « Délet », la porte. Les djerbiens ne prétendent-il pas avec insistance avoir emporté avec eux une des portes du Temple?

Le chiffre 3 revient constamment  : Nous retrouvons en Afrique du Nord trois Ghriba,: à Bône, au Kef et à Gerba, chacune marquant un lien avec l’Arche et les rituels du Temple, trois nécropoles juives à Rome, à Jérusalem et à Gamarth (Rome et Gamarth sont  équidistantes de Jérusalem et forment un triangle équilatéral). Les hommes de « Hara Sghira » se rendent à la  « Ghriba » trois fois par semaine pour y prier et les femmes le jeudi pour l’entretenir. Elles pratiquent une procession qui les amènent vers les trois lampes principales suspendues devant l’armoire de la « Thora »: Celles de « Rabbi Meïr », de « Rabbi Shem’un et une troisième qu’elles appellent la « Sibyia », la jeune fille .

Depuis toujours le peuple juif espère retrouver l’Arche d’Alliance disparue lors de la destruction du 1er Temple et aussi les objets  disparus à la destruction du 2ème. Faudrait-il espérer qu’en retrouvant ces éléments le 3ème Temple sera enfin construit?

 

Que sont devenus les trésors du 2ème Temple?

A Jérusalem, en l’an 68 de l’ère courante, Titus vainqueur pille les trésors du Temple. Depuis, ces trésors n’ont cessé d’attirer l’attention des chercheurs au cours des siècles.
La Ménora disparaît à cette période. On pense qu’elle aurait été emportée par Titus à Rome. Une rumeur persistante la situe dans les très mystérieuses caves du Vatican.

Le Candélabre ou « Ménora » symbolise la pureté du mode de vie juif . Sa lumière perpétuelle transmettait ce message à partir du « Beth-Hamikdach »  vers chaque juif où qu’il fut.

Voici une anecdote pour le moins surprenante: Le rabbin Itshaq Haï Bokobza, natif de Gabès, Grand Rabbin de Libye en 1926 se rendit à Rome à l’invitation du Roi d’Italie Victor Emmanuel. Celui-ci lui permit avec l’accord du Pape  de visiter les caves du Vatican afin de voir les objets du Temple.

Le rabbin pu contempler un instant les objets sacrés. Il rentra ensuite à Tripoli et après quarante jours de maladie, il mourut le 23  Chevat 5629 (1939).

 

 

Arche d’Alliance, Ménorah, et Zohar

« Si j’était djerbien j’écrirais une méditation sur le « Zohar ».

C’est pendant le  Lag Baomer que se déroule le pèlerinage de la « Ghriba ». Pour commémorer la mémoire de Rabbi Siméon Bar Yohaï, l’auteur de l’ouvrage qui constitue l’œuvre centrale de la mystique juive où »Cabbale »: Le « Zohar ».

Constatons que le mot « Zohar » est composé par la contraction des mots « Sahav » (l’Or » et Or (lumière). Il est facile de faire le rapprochement avec l’Arche en or et la Ménorah, génératrice de lumière. La première représentant le symbole de la loi et la Ménorah celui de la connaissance. Ceux sont les deux composantes fondamentales pour la construction du 3ème Temple.

A la recherche du Hilazon perdu

C’est à partir du « Hilazon », créature marine du lac de Tibériade que l’on obtenait le « Tékhéléth », cette teinture bleutée nécessaire à la confection des « Tsitsith », des habits des prêtres et des tentures du Temple.

Les « Cohanim » ne savent plus depuis fort longtemps fabriquer le « Tékhéléth », mais on peut signaler que des chercheurs ont retrouvé il y a peu de temps, non loin de la Ghriba, un lieu ou étaient enterrés par milliers des coquillages non définis. Peut-être le « Hilazon »?……….

Avant de conclure cette hypothèse, sur l’observation de toute une série de traditions encore tenaces aujourd’hui à Djerba signalons   que le Rabbin Boaz Haddad mentionait dans son ouvrage intitulé: Djerba Yéoudit » qu’en 1912 un imprimeur du nom de Levy s’était installé sur l’île et qu’il s'arrangeait pour s’absenter régulièrement afin de ne pas y rester plus d’un an. Un préjugé local confirme que les Levy ne peuvent fouler le sol sacré de Djerba plus d’un an. Cette interdiction résulterait des suites d’une malédiction qu’Esdra aurait porté contre les Lévy.
Mais alors, faudra-t-il attendre le retour des Lévy à Djerba et à Rome pour ramener l’Arche et la Ménora et construire le troisième Temple de Jérusalem. Si tout cela se confirmait, on pourrait peut-être y espérer.

  Bernard Allali


"Bernard ALLALI" bernard.allali@wanadoo.fr

 

Bibliographie: Juifs en terre d’Islam .Lucette Valensi

Kountrass N°3 et N°5

  


| Accueil | Annonces | Arts | Calendar | Cartes | Chat | Commentaires | Communautés | Coutumes | Culture | Délires
| Enregistrement | e-Souks | Forum | Fun | Galerie Photo | Genealogie | Harissatheque | Histoire | JRencontre
 | Kandil | KesTuCherch | La bouffe | Links | Loterie | Medias | Musique | Objectif | Paracha | Plan du site | Portail
| Recherche | Religion | Sommaire | Sondages | Souvenirs | Telecom | Tunes Célèbres | Voyages |
 
Google
 
Pour toutes informations, critiques et commentaires, envoyez un émail a :
jhalfon@harissa.com
copyright 1999-2010  Harissa All rights reserved.