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Nos Ancêtres Les Aurassi : Epoque arabe 647 / 711 |
Nos Ancêtres Les Aurassi : Epoque arabe 647 / 711
Après le court siècle (en fait 80 ans) vandale auquel succéda un bon siècle
byzantin, les deux " dominations " n'auront que très peu marquée
l'Afrique du Nord en général et l'Aurès en particulier. Au contraire, avec
recul et bien plus tard, ce sont les cultures romaines et phéniciennes qui, dépassionnées,
pénétreront, plus profondément dans le pays en s'intégrant ou en influençant
la culture amazigh. Ceci semblant se faire sans complexe...
Comme si la culture amazigh, enfin libre et souveraine, sans contraintes ni
menaces, assimilait en conscience et en connaissance de cause des notions
qu'elle jugeait utiles à son épanouissement et à son ouverture sur
l'universel.
L'Afrique du Nord, et les Aurès en particulier, hors quelques villes du
littoral, est totalement autonome et, avec des fortunes diverses, poursuit une
lente voie vers son indépendance politique et économique. On pourrait
affirmer que nos ancêtres n'avaient aucune crainte des Byzantins, ce serait même
par calcul qu'ils toléraient leur présence en certains endroits. En effet,
pas plus au VIè siècle de notre ère qu'au temps des Carthaginois, y compris
au temps de la splendeur de Massinissa, nos ancêtres Aurassi n'avaient su équiper,
forger, maintenir une véritable marine aussi bien marchande que militaire.
Notre absence de la mer, et la maîtrise de celle-ci par des puissances étrangères,
nous obligèrent toujours à recourir à autrui, et à en dépendre également
pour nos échanges commerciaux.
En conclusion : une puissance " coloniale " byzantine déclinante,
des Etats souverains en voie de constitution, des régions immenses échappant
à tout contrôle, parfois quelques querelles entre roitelets locaux... Sur
ces entrefaites arrivent les Musulmans en 647.
C'est la première incursion de ces adversaires nouveaux venus de l'Orient.
Après un bref affrontement en Byzacène, à Sufetula (Sbeïtla) en Tunisie,
les Musulmans repartent avec un important butin.
En 660/663, nouvelle attaque des Musulmans contre la Byzacène et victoire de
ces derniers à Hadrumète qui se replient cependant avec leur butin sur leur
base arrière de Libye.
De nouveau les Arabes repartent. Mais, à partir de 670, avec la fondation de
Kairouan par Ocba Ibn Nafi, les Musulmans ne se contenteront plus de faire de
brèves incursions-razzias. Ils vont se fixer à demeure et, grâce à cette
base qui leur servira de point d'appui, ils vont entreprendre leur future
conquête.
Dans sa soif de gloire et de pouvoir, mais également par avidité et par
haine pour tout ce qui n'est pas arabe, Ocba, que l'on peut qualifier de précurseur
des Bugeaud, Saint Arnaud et autres conquérants coloniaux de triste mémoire,
va se déchaîner contre la Numidie et les Numides qui lui résistent. Et par
sa tyrannie et sa cruauté, il commettra tellement d'atrocités et
d'injustices qu'il sera rappelé en Orient.
Hélas pour l'Afrique du Nord, il reviendra quelques années plus tard et
entreprendra sa soi-disant chevauchée glorieuse qui l'aurait menée jusqu'à
l'Atlantique, ce que des historiens réputés contestent : l'Atlantique de
Ocba, ne serait qu'un port méditerranéen de l'Oranie...
S'étant frotté pour la première fois aux Chaouis et essuyant un échec à
Baghaï, Ocba évitera les grandes places fortes des Aurès telles que
Khenchela, Lambèse, etc., et se lancera par les grandes plaines vers l'Ouest.
En tout état de cause, il traînera enchaînés derrière lui Koceila, roi
amazigh de l'Aurès occidental et de la Maurétanie césarienne et Al
Mohadjer, l'ex-gouverneur musulman, qui s'était montré modéré, juste et très
correct envers ces nouveaux Musulmans, ces nouveaux convertis Byzantins et
Numides.
A son retour, à Thubunae (Tobna vers Barika), Ocba divise ses troupes en
deux, les plus nombreuses et les plus chargées en butins sont envoyées à
l'Est en contournant les Aurès par le Nord, et lui-même, avec une faible
troupe se dirige vers le Sud. Entre temps Koceila, qui a pu s'évader à
l'approche des Aurès, organise la résistance et tua Ocba en 683 à la sortie
de l'Oued el Abiod, au lieu-dit Tahouda, à cinq kilomètres de ce qui
deviendra plus tard la ville de " Sidi Ocba ".
Dès lors Koceïla gouverna sagement la Numidie, sans persécution ni
injustice envers les rares Arabes musulmans restés en Tunisie.
Malheureusement Koceila est vaincu par de nouvelles troupes venues de l'Orient
menées par Zohaïr Ibn Qaïs lors de la rencontre à Mems (près de Kairouan)
en 686.
La Douda
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