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SHOA |
Tous les évènements narrés ici ne sont que pure imagination. Aucun fait ne peut être assimilé à une œuvre quelconque. Mes chers amis, ce n’est pas hasard que je ‘fabrique’ ce soir un opéra que j’ai intitulé ‘..SHOA’.. C’est à la suite du 60 iéme anniversaire de l’Holocauste que j’ai été inspiré par le malheur qui a vu une grande partie de notre communauté de plus de 6 000 000 d’innocents juifs exécutés par les nazis durant la période noire. J’avais commencé le canevas depuis cette date du 12/06/2005 et me suis arrête pour autre chose. Je reprends donc mes notes pour vous faire écouter ce soir cet Opéra lyrique mais lugubre. L’orchestre philharmonique de LA BREITOUNA est placé sous la direction de STANISLAS PAPOULOS…. Merci.. Dans les rôles … -Moche…......Joseph Atlan. -Alice.......…..Marguerite Cardoze. -Choua..…….Jean Belmont. -Weissman....David Rabotisky. 1°….Violon….Meyer. Au piano…….La Douda. Plus de 45 musiciens sont dans le bassin. Vêtus de costumes noirs ainsi que les femmes en robe de même couleur. Breitou attend dans un coin de la scène… Nous sommes en l’an 2005. Le PTB est décoré modestement de tentures couleur noires. Pas un spot. Juste des candélabres à 7 branches aux quatre coins de la scène. Une petite soufflerie fait danser les flammes. Un vent sonore souffle sur la scène. Un léger brouillard envahit la scène. Une multitude de serpentins couleur noir descendent du plafond ; ils représentent des larmes. Les rideaux et les tentures frémissent sous ce premier. Le rideau s’ouvre sous un bruit sourd. Le bruit d’une cavalcade. Un carrosse tiré par huit chevaux , descend du ciel et atterrit sur la scène par un effet magique. Un nuage de poussière s’élève. Le carrosse se stabilise au milieu de la scène. On voit un homme en descendre habillé. Il ne dit rien, on ne voit pas très bien son visage. Il porte cagoule. Ses bras sont enfoncés dans un large manteau tout délabré. Usé. Une guenille. Ses orbites sont vides. Il marche au devant de la scène. S’arrête….Immobile. Il attend. SON OPERA LYRIQUE EN UN ACTE…. ‘…SHOA…’ Départ du violon en sourdine accompagné par les cordes. Coup léger de tambour. L’atmosphère est lourde. Breitou ténor. Moitié chanté moitié parle. ‘….Par 4…8…Par 12…Par quarRRRRRtiers entiers En files juives ……PaAAAAAAAr milliers Hommes, père, époux, femmes, mères, oncles tantes RABBIINSSSSS….TCHEEEEE…..( coup de cymbales) BéBéEEEEEEEEEEEEEEEs…….Sans landau dans les bras serrés et tremblants de leur maman…..Pleurants………………… ..SHOAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA……SHOAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA….§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§….. ‘…AchTOUGGGGGGGGGGGGGG……JUDEN….. ???’ TATATATATATATA……! Tambour….BOUM BOUM BOUM… Hommes à barbes, jeunes imberbes. Filles vierges En files juives collées les uns aux autres. Défilent devant leurs bourreaux nazis aux crocs sanguinaires….§§§§ ..SHOAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA……SHOAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA….§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§….. Tambour….BOUM…BOUM…BOUM… Breitou recule et disparaît…. Des pleureuses habillées de noir gémissent… Cordes et violons jouent un air mélancolique La MARCHE FUNEBRE DE LA SHOA. MmmmmEE….MmmMmm….Mmmmmmm..MMMMMMMM…MMMMMM.. mmmmm…MMMM… L’homme… A la cagoule…Voix basse. ‘….Je me nommais ….MochEEEEEEe….///.…… Marche-pieds…Vers la mort.. Nous marchions à pieds vers les ténèbres… Hululement du sifflet lugubre dans la nuit noire PFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFF…… DOUMDOUMDOUMDOUMDOUMDOUM….. Et les jours pourris pleins de larmes.. Jours de malheur.. DeEEEEE….EEEEEE…….stins tronqués.. ViIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII………es brûlées.. Innocents en tas qui piétinions, pétrissions et tassions la boue Sous le ciel sombre est ouOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU…OUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU..ouuu…..vert… Soleil couOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU….OUUUUUUUUUUUUUUUUUUU…….vert par la lune. Eclipse totale sur une partie de mon peuple.. La mort qui attendait au fond dans la campagne… Fumées grises des âmes blanches Sorties par de sordides cheminées. On voit des larmes coulées sur les planches. TechHHHHHHHHHHH…tecHHHHHHHHHHHHHHHH… Cymbales.. ‘…AchTOUGGGGGGGGGGGGGG……JUDEN….. ???’ TATATATATATATA……! ‘…Bottes de chleEEEEEEEux….§§§§§….Des chIIIIiens devant…///. Ils triaient sur les quais avec soin nos êtres chers. Engouffrés, serrés, collés à en perdre haleine.. On étouffait…EnTAAAAAAAAAAAAAAAssès…§§§§…. Dans les grands cercueils plombés… Qui ne n’étaient pas d’ébène… Froids sont nos jours et nos nuits. Je m’appelais MoshéEEEEEEEEEEEEEEE ( Il déchire le col de sa guenille) 42 ans, père de Sarah, David et Ghislaine.. Ils sont venus à l’ improviste ratisser, lever leur ration… De juifs qui n’étions pas errants… Ils ont envahit tout le quartier. Nous sommes montés dans des camions blindés.. Vel d’Hiver, l’hiver était déjà sur nous.. Petits-Verts*….Nos champs d’infortune… * Petivier. J’ai vu Paris par mon œil morne.. Et sa misère… J’ai vu mes goOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO\ooooo…..sses séparer Dans le brouillard …AAAAAAAHHHHhhhhhhh..AAAAAAAhhhhhhhhh…… (Il se plie par la douleur) A l’entrée du clos des élus….///… Sifflet du train toujours le même.. Qui crissait nos cœurs et signait nos destiiIIIIIns….///.. ‘…AchTOUGGGGGGGGGGGGGG……JUDEN….. ???’ TATATATATATATA……! TchEEEEEEEEEEEE….Tche…….. Les flammes vacillent sous le hurlement du revenant….. Il recule et se dirige vers le carrosse. Les chevaux sont immobiles. Un autre vient prendre sa place toujours dans le même accoutrement. On entend le vent geindre…VVVVVVVVVvvvvvvvvvv..VVVVVV…. Violon de Meyer et cordes en arrière fond tambour. Nos valises à la maAAAAAAAin pleines de désespoir…§§§§… Pas même un au revoiIIIIIIIIIIIIr à notre triste sort… Dans notre nuit blanche sous les lumières blafaAAAAAAAAAAAAAAA…..rdes Nous marchions, sous des ‘fanaAAAAAAAAAAles’, silencieux et voûtés ..§§§§ Dans notre ville Paris la belle…. Terreur et peuUUUUUUUUr Ont nourri nos angoissSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS….SSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS…..es….TCHE ..TCHE…TCHE…TCHETCHETCHETCHETCHETCHE…CCCCCHHHEEEE…… Tous les jouUUUUUU…OOOOOOOOOO…..rs sous les hurlements De nos enfants…Et les roues qui roulaient……… Tombeaux de bois roulants Dans l’océan de notre détresse……. TCHE ..TCHE…TCHE…TCHETCHETCHETCHETCHETCHE…CCCCCHHHEEEE PFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFF… CoOOOOOO….OOOOO…oooooooo\ooooorps nus décharnés sans linceuls blancs. Mors* entre les pieds Baraques lugubres qui glissent sur des voies grises Enneigées …////. Je me nommais AaaaaaaAAA….HAAAAA….HAAAAAAA…..liIIIIIIIIIIII…..Ce…..///. 72 ans. Je trottinais à côté de mes petits-enfants, mon gendre, ma fille Liliane mon époux….Roger….///. Je suis la morte de la ShOAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA…. SHOAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA…….///… ( Ici mors comme celui du cheval qui ne peut s’enfuir ) Tche TCHE……eee… Par milliers entassés dans les sas toxiques..////§§§ Et le gaz qui tombait ZICLON Le brakhaaaaaaaaAAAAAAAAAAAA… AHAHAHAHA……..Douche acre, Sous les yeux des Kapos, nous étions capos…//// En caAAAAA….ge…. Nous étions les nuaAAAAAA…AAAAA..AAAA…aaaaa…ges gris et malodorants Qui stagnaient au dessus des champs blancs…Déserts….§§§§§ Et le vent VVvVVvVVvveveveevevveVVVV qui nous emportait vers le Paradis…Céleste…§§§§§… Elle recule courbée en deux …Et va rejoindre Moche… Un autre met pied sur le parquet, toujours habillé dans le même accoutrement… Je me présente Joseph-Sauveur-Choua AtlaAAAn…..18 aAAAAAns… Fils de lAAAAAa Shoa……/////……TCHE. Je fais partie de la patrie des morts…§§§§ Ils ont coupé ma vie sans remords…§§§§§… Si je l’avais su……UUUUUU…..uuuuu…… J’aurai INTERDIT à ma mère de me faire naître sous le décor de ma chambre bleue…. Sur des draps blancs pas loin d’ici…. Les flammes brûlent mon corps…. C’était pas écrit pas même dit Sinon j’aurai dis à ma mère de ne point m’accoucher. COUCHERRR….COUCHER….JE SUIS COUCHE….. 18 printemps, dur comme un roc, j’étais…§§§ Habile dans mon métier…§§§§./// On m’a séparé de mes parents au carrefour de la viIIIIIIIIIIe.. Et je ne sais plus où sont mes frèEEEEEEres moi l’ancien JEUNE JOSEPHHHHHHH……Sans doute perdus..§§§§… SHOAAAAAAAAAAAAAAAAA……….§§§§….ShOAAAAAAAAAAAAAAAAAAA…§§§§… ‘…AchTOUUUUUUUUUUUUUUGGGGGGGGGGGGGG……JUDEEEEEEEEEEEEEEEEEEEN….. ???’……TATATATATATATA……! HALTE…..…. !’ Il recule et …. …SHOAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA….. SHOAAAAAAAAAAAAAAAAAAA..§§§§§§…. Wesbaum…..///. WESSSSBAUMMMMMMM..MMMMMMM.. WESSSSSSS…SSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS….sssss….. PFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFF….TCHE TCHE TCHE TCHETCHETCHETECHE……… BAUMMMMMMMMMMMMMMMM /// J’étais….Polonais… J’avais 39 ans ailleurs, sur la terre de mes ancêtres….. Aujourd’hui 89 ans depuis dans le ciel froid sans terre…..////..Enterre….. 5 enfants en bas- age…J’avais……Ils m’ont tous pris.. Tailleur à Cracovie et CRAQUENT NOS VIES…§§§§ Dans les wagons que nous avons pris à l’arrêt. Pas un seul n’a raté la marche..§§§//// Et les cris de douleur de détressSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS….SSSS…..e Sortis de nos poitrines creuses sans cessSSSSSSSSSSSSSSSSS…SSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSeeeeee…///§§§ TCHE TCHE TCHE TCHE TECHETCHETCHETCHE……PFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFF Et les cravaches sur nos dos courbes qui BLEEEEEEEEEEEEEE…SSSSSSSSSSENT………. Nos chairs mises presque à nues…/// De ma chère PoloOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO…OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO..GNEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE……oooooooo…….ooogne j’ai vu les coOOOO…..OOOOOOO……OooooooOOOOOOO…..rbeaux BEAUXXXXXXXXX ……..( il pleure) Vomir la haine de nos bouOUUUUU..OUUUouuuuuuuuuurreaux sur le brûloOOOOOt..§§§ La révolte des sans abris ( la voix est brisée ) VarsoOOOOOooooooo..OOOOOOO……viIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIe et son ghetto……§§§ Chemins de fer sur nos chemins d’hiver..§§ Voies sans issuUUUUUUUe pour nous qui détestons la mort..§§ Juifs par milliers sacrifiés sur l’autel sans remord……Shoa. ShOAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA…. SHOAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA…§§§§….. Cimetières déserts sans caveau. Plaques sans tombeaAAAAAAAAAAAAAAu. Nos noms gravés sur du granit En forme de carreaAAAAAAAAAAux.. Placés sur DES MURS HAUUUUUUUUUUUUUTS… On gémit…On pleure sur nos cendres éparpilles Il se met à genoux et se lamente…… On entend en arrière plan le cri d’un bébé qui pleure. MAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA….. Il se lève lentement et regagne sa place auprès des autres. Dans un coin…Un Rabbin…D’une voix lente…. A vous faire pleurer… ‘….ItgaAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAdaaaAAAAAAAAAAAl………… VVVVVVVVVVVVVVVe iTTTTTTTTTTTTTTTt gaAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAdech……. CheEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE Me rabaAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA beyelma di béraAAAA…AAAA…. qéryoti ve yem lééééEEEEEkh mal khotiIIIIIIII…..iiiiiiii. Ve yesmah porqaniIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII…Ve yeq rah mechehIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIi… Il regagne ses autres compagnons tout en continuant jusqu’à la fin le kaddish. On entend le bruit d’un cliquetis, le carrosse qui repart vers son destin. PPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPPf……….. Coup de sifflet du train. ‘…AchTOUGGGGGGGGGGGGGG……JUDEN….. ???’ TATATATATATATA……! Le rideau tombe comme un couperet.
Albert Simeoni |
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