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Une fois habillés d'une réplique de l'uniforme allemand de couleur "BRIQUE"
sans aucune distinction entre la haute classe et la classe ouvriére, le but s'est avéré
bien clair et bien net, d'abord gagner le maximum de quoi nourrir leur famille et la somme
de 40 ou 60 francs par jour n'était pas énorme, tout était rationné, un pain de un
Kilo coutait 40 francs au marché noir, on n'avait en ration quotidienne que 100 grammes,
et en viande il n'y avait d'abord 100 grammes par semaine, qui sont devenus 50 apres,
naturellement du marché noir de tout, de partout, beaucoup ont fait un argent fou, et
d'autres n'arrivaient a survivre avec les bons de
rations. tres rares étaient les boulangers Juifs, un a la rue du Voile ou a grandi
Raymond Gozlan qui finissait sa vente apres moins d'une heure, des queues il y en avait de
partout pour n'importe quoi, l'huile, le savon, le sucre, les cigarettes et tout ce qui
était de consommation courante, les femmes aussi avaient droit aux cigarettes,les non
fumeurs vendaient leur ration, les échanges de n'importe quoi marchait de partout, la
sule chose qui était tres difficile a trouver ou a acheter meme au marché noir la viande
Kacher était tres rare, par contre dans tous les quartiers arabes il y en avait plein
malgré le rationnement, les trains étaient pleins
de voyageurs de l'intérieur depuis Sfax et tout le Sahel, Ain Draham, Nabeul, Le Kef
jusqu'a
Tunis avec de l'huile et du savon, du pain de la banlieue et les villes qui disposaient de
blé. eux ils n'ont pas souffert comme les vrais Juifs Tunisiois, les riches ont souffert
le plus (financierement) ils avaient pourtant plein de relations dans les administrations
mais ils avaient peur de se faire attrapper.malgré leur classe.
A l'arrivée, a la gare de Tunis presonne n'avait plus ni bidons, ni paniers et ni sacs,
lls se débarrassaient de toutes marchandises destinées au marché noir depuis les
marches des qui ralentissaient les trains aux tournants quelques km avant l'arrivée a la
gare, les sacs de blé doublés subissaient le meme sort, les pauvres Juifs Tunisois ont
meme appris a faire du savon a la cuisine, je peux conclure que personne de la campagne,
des fermes, du sud ou de l'interieur n'ont eu a subir les privations, la famine et
l'angoisse des ceux qui
habitaient la Hara, la Hafsia etc.
Les Policiers en majorité Corses et Arabes surtout se faisaient un kif personel de fermer
les magasins des Juifs avec des scellés avec une pancarte énorme ROUGE lisant
"FERME POUR HAUSSE ILLICITE" ou "MARCHE NOIR", ils se faisaient
attrapper des qu'ils ouvraient leurs magasins, surtout dans les souks et les quartiers
pauvres, la plupart des commercants juifs avaient fermé leurs magasins, la plupart des
patrouilles d'Allemands étaient aussi accompagnés de Tunisiens portant casques et
uniformes de boches, de ce coté soyez tranqilles tous ces Tunisiens volontaires dans les
unités allemandes ont payé vendredi le 7 Mai 1943 au soir ou au plus tard le 8 malgré
que c'était SHABBATH et qu'il ne fallait pas
se servir d'armes a feu.
( PROCHAIN CHAPITRE LES TRAVAILLEURS ET LEURS COLLABORATIONS)
Simon Barouk
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