Le Chamir, par Ruben Corcos

JERUSALEM et le Temple lors de sa construction<<….et les perforateurs et la hache et des outils en fer ne seront pas entendus dans le Temple lors de sa construction.>>

Salomon dit aux sages d’Israel : Comment vais-je faire pour construire le Temple avec des pierres qui n’ont pas été coupées par un outil en fer ?

Ils lui dirent <<Il y a un verre d’émeri que Moshé a amené pour les pierres du Ephod>>

On en fit usage limité du temps de Moshé pour graver le nom des tribus sur les deux pierres précieuses situées sur le EPHOD (robe du Grand Prêtre) et sur les 12 pierres précieuses qui se trouvaient sur le Hoshen Mishpat (vêtement porté sur la poitrine du Grand Prêtre).

Où peut-on le trouver ? Ils lui répondirent : Amène un esprit masculin et féminin et oblige les à te le révéler.

Le sectionnement et le percement par le ver d’émeri s’effectuait par une radiation qui en émanait.

Dans la Guemara Sota (48b) : On n’écrit pas sur ces pierres (Ephod et Hoshen) avec de l’encre car il est écrit gravées ; on ne les travaille pas au silex car il est dit <<dans leur plénitude>> mais on plaçait devant ces pierres un ver d’émeri et elles se fendaient d’elles-mêmes telle une figue mûre en plein été.

On plaçait le ver d’émeri en l’air, face à l’endroit désiré, et la gravure se réalisait grâce à la radiation qui en émanait.

On a découvert que la matière ne peut faire écran aux radiations radioactives. La seule exception est le plomb qui résiste aux radiations.

Nous lisons dans Tossefta de Sota (15a) : Depuis la destruction du Temple, le ver d’émeri n’existe plus. Lorsqu’on le mettait sur des pierres, sur des poutres, elles s’ouvraient (éclataient) devant lui comme les feuilles d'un carnet. Rien ne pouvait lui résister. Comment faisait-on pour le conserver ? on l’insérait dans des morceaux de laine après l’avoir placé dans un objet en <<plomb>> rempli d’orge. No comment.

Le roi Salomon envoya son chef d’armée BENAYAHOU BEN YEHOYADA à la recherche de ce ver d’émeri. Il apprit que ce ver était en la possession de coq sauvage. Et quelle en était l’utilité pour le coq ? il posait le ver sur des rochers , en faisait des entailles et dans ces sillons le coq y jetait des graines ; il y poussait des arbres sur lesquels il trouvait de la nourriture pour ses poussins.

Après avoir localisé l’endroit exact où se trouvait le nid du coq sauvage, Salomon remit à BEN YEHOYADA une plaque de verre. En arrivant au nid, BEN YEHOYADA prit la plaque de verre et en recouvrit le nid. Il alla se cacher dans le creux c’un rocher. Constatant que le nid était recouvert par la plaque de verre , le coq alla chercher le ver d’émeri

Il le déposa sur la plaque qui céda de suite. BEN YEHOYADA poussa un cri strident ; le coq lâcha le ver et en un éclair BEN YEHOYADA prit le ver et se mit en route pour Jerusalem.

Yoav ben Tserouya avait tué Avshalom, suite à sa rébellion envers son père David, afin d’accéder au pouvoir. Mais Yoav avait tué Avshalom sans l’accord de David et le roi David laissa à son fils et successeur le roi Salomon, le soin de punir Yoav.

Et c’est benyahou ben yehoyada qui était le chef d’armée du roi Salomon qui tua Yoav.

Yehoyada dut pour compenser revenir en guilgoul. Le roi YOACH était le guilgoul de YOAV ET YEHOYADA revint en la personne ZAKHARYAHOU qui était prophète.

Zakhariahou qui s’en était pris à Israel « jusqu’à quand allez vous transgresser les mitsvot » fut tué par YOACH. Il revint en guilgoul son rouah et son nefech en deux guer tsedek CHEMAYA et AVTALYION.

Comme Zakharia avait parlé du mal d’Israel il revint en guerim qui durent se convertir.

L’âme de Zakharia revint ensuite en Moshé CORDOVERO et ELIAHOU DE VIDAS qui étaient très proches.

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