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LE WEB DES JUIFS TUNISIENS

 

L’histoire de Ruth

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L’histoire se passe avant l’époque des Rois. En ce temps-là, les juges gouvernaient. Mais le Peuple remettait leurs sentences en cause. Ils n’acceptaient aucune critique ou jugement de leur part. Donc la famine survint. Dans le Peuple se trouvait un homme s’appelant Eliméle’h. Il était immensément riche et c’est sur lui que le Peuple compta pour s’approvisionner et survivre pendant cette époque de famine. Mais lui, pour préserver sa richesse plutôt que d’aider son Peuple en détresse, décida de se sauver au pays de Moab. A cette nouvelle, le cœur du peuple s’effondra.

Au pays de Moab, ses deux fils se marièrent avec deux princesses, filles du Roi de Moab. L’assimilation commença. Cependant, comme le Peuple en Terre d’Israël était accablé, , la sentence divine survint : Eliméle’h décéda. Toute sa richesse se dilapida. Et quelque temps après, les deux fils d’Eliméle’h décédèrent également, laissant ainsi les deux princesses veuves. Ces dernières, du nom de Ruth et Orpa, ne délaissèrent pas Naomie, la veuve d’Eliméle’h : ce sont elles qui subvinrent aux besoins de leur belle-mère dans le dénuement.

Mais Naomie, face à cette nouvelle situation des plus critiques, décida de retourner au Pays, la Terre d’Israël, ses belles-filles voulant la suivre. Après plusieurs refus de sa part, Orpa l’embrassa et retourna chez son père le Roi Eglon. Seule Ruth était déterminée à accompagner sa belle-mère. Cette dernière lui dit:

AB Qu’as-tu à gagner en restant avec moi ? Dans la maison de ton père, tu as richesses, honneurs, tandis qu’avec moi, tu n’as que tristesse, malheurs et pauvreté. Retourne, toi aussi et suis ta belle-sœur

Mais Ruth répliqua :

AB N’insiste pas pour que je te quitte et m’éloigne de toi. Où tu iras, j’irai, où tu demeureras, je demeurerai, ton Peuple sera mon Peuple et ton D-ieu sera mon D-ieu.

Par ces paroles et cette épreuve, Ruth rentra dans l’Alliance d’Israël.

Beaucoup auraient rêvé d’avoir une telle belle-fille !

Beaucoup auraient rêvé d’avoir une telle belle-mère (prête à sacrifier son propre bonheur pour le bien des ses belles-filles.)

Ruth voulut se coller à sa belle-mère, car elle vit en elle une femme pieuse avec de bonnes qualités, priant que D-ieu veuille bien l’aider à retourner en Terre d’Israël. Arrivées à Beth Lé’hem, elles retournèrent habiter dans la maison de Noémie, sans savoir quoi manger. Ruth lui dit :

AB Etant donné que nous sommes pauvres, j’ai entendu qu’il y a une mitsva, pour le paysan d’abandonner les épis tombés à terre. Allons les ramasser avant de mourir de faim. A ces paroles, elle vit que Naomie avait honte de procéder ainsi parmi les pauvres, car elle était une des femmes les plus importantes en Terre d’Israël. A cela, Ruth répliqua :

AB Reste ici, car cela ne convient pas à ton rang de glaner des épis. J’irai toute seule et ainsi nous pourrons manger.

Ruth s’en alla sans connaître les chemins et sans savoir vraiment comment procéder, alors que Naomie connaissait tout le pays et aurait pu se débrouiller beaucoup mieux.

Il y a deux mitsvot ayant attrait au champ. La première, celle de Léket : lorsque un ou deux épis sont tombés par terre, le paysan n’a pas le droit de les ramasser mais doit les laisser au pauvre. Si plus sont tombés, il en a le droit.

La deuxième mitsva, celle de Péa, c’est l’obligation au paysan de laisser un coin du champ non moissonné pour les pauvres.

Lorsque Ruth vit que tout le monde se bousculait pour profiter du coin du champ intact, elle ne se joint pas aux autres. Elle préféra glaner les épis éparpillés. Mais si elle voyait que plus de deux ou trois épis étaient tombés ensemble, elle ne les ramassait pas, sachant qu’ils étaient la propriété du paysan.

De plus, Ruth se baissait très pudiquement pour ramasser ses épis. Elle se trouvait dans les champs de Boaz. Ce dernier était un juste, président de la grande assemblée d’Israël. Il passait juste à ce moment, surveillant ses champs, et il perçut une grande lumière au-dessus de Ruth. Il demanda à ses hommes qui était cette femme, prête à perdre quelques épis pour prendre le temps de se baisser pudiquement et ne pas dévoiler ses talons. On l’informa qu’il s’agissait de Ruth, une princesse étrangère qui s’était convertie depuis peu à la religion juive.

Boaz se maria avec Ruth et mourut le lendemain. Mais de leur union descendit trois générations plus tard le Roi David, duquel dans le futur descendra le Mashia’h.

L’histoire commence par un geste anti-91hessed (anti-bonté, car Elimele’h ne voulut pas aider son Peuple) et se poursuit que par le 91Hessed jusqu’à la venue du Mashia’h, la naissance du Roi David.

 


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