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SIDRA " KI TETSE
Notre sidra commence par le verset suivant : "
Quand tu SORTIRAS en guerre contre tes ennemis, que l'Eternel, ton Dieu, les
livrera en ton pouvoir, et que tu leur feras des prisonniers ; si tu remarques,
dans cette prise, une femme de belle figure, qu'elle te plaise, et que tu la
veuille prendre pour épouse… " [Deutéronome XXI, 10 et 11].
La phrase " quand tu sortiras " nous révèle qu'il n'y a pas
lieu de laisser l'initiative à l'ennemi, et qu'il faut porter la guerre sur son
territoire. D'autre part, il ne s'agit pas d'une guerre de conquête, puisque la
Terre Promise doit être répartie équitablement entre les douze tribus d'Israël.
C'est donc une guerre autorisée par Dieu par le truchement du Grand Pontife.
Enfin, malgré la réticence que nous pouvons avoir pour le mariage avec
des femmes étrangères, si la beauté d'une femme subjugue un soldat au point
qu'il veuille en faire son épouse, la Thora y met des conditions :
1. La captive doit se dépouiller des vêtements dont elle était parée
et qui ont conduit à la séduction du soldat d'Israël.
2. Elle doit se raser la tête.
3. Elle ne doit pas prendre soin de ses ongles qui ont également contribué
à sa parure.
4. Elle doit prendre le deuil de ses parents pendant un mois.
En bref, elle doit, ce faisant, se présenter sous en jour défavorable,
afin que le soldat ne soit plus sous le charme du premier regard. Si malgré
tout cela, le soldat persiste dans son désir de l'épouser, il peut le faire
selon la loi de Moïse et d'Israël.
La suite de la sidra évoque la problème de l'homme qui a deux épouses,
l'une aimée, l'autre détestée. Si son aîné est de la femme détestée, il bénéficiera
du droit d'aînesse, même si le père souhaite conférer ce bénéfice à
l'enfant de la femme aimée.
Puis, nous lisons le cas d'un " fils rebelle et libertin, sourd à la
voix de son père comme à celle de sa mère, et qui malgré leurs corrections,
persiste à leur désobéir " [Deutéronome XXI, 18]. Les juges du lieu
sont appelés par les parents à juger le cas et le condamneront à mort.
Ces trois thèmes, nous disent les commentateurs, s'enchaînent en réalité
: si un fils d'Israël partant en guerre en vient à tomber amoureux d'une femme
appartenant au camp ennemi, c'est que son éducation juive ne l'a pas immunisé
contre une telle tentation, ce qui en soi est grave. Si de surcroît, étant déjà
marié, il ramène chez lui cette femme étrangère dont la seule apparence extérieure
l'a séduit, le fruit de leur union a de fortes chances -compte tenu des différences
culturelles- de mal tourner et de finir de manière tragique.
Moïse repasse en revue un certains nombre de mitzvoth dont il a été
question notamment dans le Lévitique. Mais, nous relevons une mitzva, par
exemple, dont il n'a pas encore été explicitement question : le devoir de
mettre un garde-fou lors de la construction d'une nouvelle maison, " pour
éviter que ta maison soit cause d'une mort, si quelqu'un venait à en tomber
" [Deutér. XXII, 8]. La notion de RESPONSABILITE CIVILE faisait déjà
partie de l'arsenal juridique de la Thora !
" Des poids exacts et loyaux, des mesures exactes et loyales, doivent
être seuls en ta possession, si tu veux avoir une longue existence dans le pays
que l'Eternel, ton Dieu, te donne. Car l'Eternel a en horreur … quiconque fait
une chose déloyale " [Deutér. XXV, 15 et 16]. Et dire qu'en France,
l'unité de poids et de mesure n'a pu avoir lieu qu'après la révolution de
1789 !
Enfin, la sidra se termine sur la mitzva " d'effacer le souvenir d'Amalek
de dessous le ciel : ne l'oublie pas ! ". Cette lutte contre l'ennemi N° 1
d'Israël remonte à la sortie d'Egypte quand Amalek " s'est jeté sur tous
les traînards par derrière. Tu étais alors fatigué, à bout de forces, et
LUI NE CRAIGNAIT PAS DIEU " [Deutér. XXV, 18]. Notre génération qui
encore en mémoire la catastrophe de la shoah, qui est une nouvelle
manifestation de la haine d'Amalek à l'égard d'Israël, NE DOIT PAS L'OUBLIER
! ! !
CHABBATH CHALOM !
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