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SIDRA VAYIKRA 

  Avec la Sidra "VAYIKRA", nous entamons le 3ème Livre de Moise, le LEVITIQUE.

L´EXODE a traité

- de la délivrance du peuple d 'Israel de la servitude d'Egypte
- de la Révélation
- de l 'Alliance conclue au Sinai entre l'Eternel et le peuple qu' il a choisi pour apporter la Thora au monde
- des préparatifs en vue du role du "Royaume de Pretres et Nation Sainte" dévolu à la Maison d'Israel avec la construction du Tabernacle du désert.

La dernière sidra de l'EXODE, "PEKOUDEI", a décrit   à nouveau avec une grande minutie tout ce qui a été réalisé pour parvenir à l'assemblage du Tabernacle, l'installation des autels et de l'Arche d'Alliance, et même les vêtements que devaient porter Aaron le Grand Prêtre et ses fils pour accomplir leur sacerdoce.

Le LEVITIQUE, dans cette première péricope, évoque les différents types de sacrifices et offrandes assignés aux Israelites en différentes circonstances :

- pour se faire pardonner des fautes commises consciemment ou inconsciemment ;
- si la faute est commise par un citoyen ordinaire, par un pretre ou par un prince.

Tous les détails concernant la manière d'immoler la victime [bovin, ovin, volaille] ou de préparer une offrande de fleur de farine -cette dernière étant réservée aux plus démunis- (sans qu'elle soit méprisée pour autant), y sont soigneusement consignés.

On observera, en particulier, l'interdit concernant la consommation du sang. Entre de nombreux autres commentaires, Samson Raphael HIRSCH, le Maître de l'orthodoxie moderne, explique que le sang et la graisse sont les deux pôles de l'organisme animal. Le sang contient l'élément vital de son âme, la graisse constitue le produit-type de son existence physique. Ces deux facteurs expriment symboliquement les éléments correspondant à la vie humaine, et en tant que tels, ils doivent être sacrifiés sur l'autel du Seigneur. Mais ils ne doivent jamais être ingérés par l'être humain, de manière à ne pas se confondre ou s'identifier à lui [Rabbin Elie MUNK : "LA VOIX DE LA THORA"].

Enfin, la sidra se termine sur les délits qui ne relèvent ni du droit commun, ni du droit criminel, ni même des lois religieuses fondamentales. Il s'agit de cas spécifiques qui montrent à quel point l'homme juif doit exercer un contrôle permanent de ses actes et de ses paroles.

Seule une société astreinte à une loi morale qui réclame un acte solennel d'expiation -le sacrifice- pour des péchés tels que le refus de porter témoignage, de pénétrer dans le sanctuaire en état d'impureté, ou la trangression d'un voeu par oubli, seule une telle société peut être menée à des hauteurs morales et religieuses inconnues des autres nations ["LA VOIX DE LA THORA"].

CHABBATH CHALOM !

Leon Masliah

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