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LES MEMOIRES D'UN GOULETTOIS
L’ENFANT DE LA
GOULETTE PAR ALBERT SIMEONI (BEBERT) ALBERT
OUVRE SON ALBUM DE PHOTOS PERSONNEL. Les
billes, le tiro, les noyaux et le reste de mes jeux d'enfants perdirent 'leur
temps'. De seize à 30 ans, je m'investissais complètement dans le sport. Les
études m'ayant abandonnées faute d'incompréhension. BIM ( Un âne) .Je
quittais donc l'école sans verser de larmes, elle non plus d'ailleurs
pour aller travailler. Je suivais en parallèle des cours de compta à
'l' Académie des Hautes Etudes
de Gestion et Comptabilité ' chez SITBON ET FILS (en fait une école
privée moyenne ). L’entreprise Boublil Neveu (Marbres et carrelages )
achevait mon
stage apprentissage .En 1962 je faisais mes premières armes au journal
'LA PRESSE DE TUNISIE dans le service comptable… jusqu'en 1971, année de tous
les départs des juifs du service, suite à l'arrestation de mon PDG HENRI
SMADJA, propriétaire aussi du journal 'Combat 'à Paris, mêlé dans une sombre
affaire de transfert de devises
illégal vers la Suisse. Séquestre... vente. changement de têtes....et
début de ma passion avec mon père dans la marbrerie.
'.....AU NOM
DE TOUS MES AMIS 3..'
Nous
organisions , entre filles et garçons , à tour de rôle , des surprises
parties- anniversaires presque tous les dimanches , même si ce jour de
naissance tombait en semaine. J'étais mignon avec mes pantalons velours cotellès
'technicolor' et mes chemises crépons phosphorescentes. Mode
oblige. Comme tout jeune coq, fier et sportif, avec 5 D000par semaine en poche,
je draguais rarement , vu ma timidité. La plupart des goulettoises n'étaient
pas libres .....elles avaient toutes
un doudou secret . Pudiques (Kôllôm tahramiout = pleines de malice),
pas comme celles de Paris qui montrent la lisiére brodée de leur culotte
, un
pantalon si taille basse que je me m’interroge sur leur tenue
.... passe encore
sur leurs
seins apparents sous leurs chemisettes transparentes à moitié ouvertes
. Ils
vont exploser ......... si serrés
dans leurs balconnets
.........et moi ,
comme tout bon goulettois
pacifique' ...je me penche tellement sur la vitre du
comptoir -qu'elle me dit 'aie.... tu
va me briser sous ton poids'…pour 'oeilletter'
Les
goulettoises ne s'affichaient pas avec leurs 'friands de boys' .....question
d'honneur pour la famille..alors quand un couple se formait ......il se voyait
en cachette......se donnait rendez-vous prés du canal....ou aux blocs
......pour 'flirter'. Rare était celui qui allait plus loin dans son amour de
jeunesse, sauf si le couple était fiancé. Et encore…Le cinéma Rex et son
obscurité ‘ mouvementaient’ nos
mains baladeuses
sous les jupes jusqu'à un certain niveau d'huile.....comme la jauge
d'une voiture.....il ne fallait pas toucher au buisson ardent.....sinon il vous
brûlait. L es amoureux choisissaient toujours les dernières rangées
'balcon’, dominant ainsi, comme des
sentinelles
sans armes
la vue. Le film les intéressait que rarement . La
zone du canal, côté Goulette et parfois Khèrrédine,
la plage 'fèl bard (le froid) pour les enflammés ou dans les abris
rocheux
des blocs pour les aventuriers étaient
très prisés. D'autres franchissaient
la frontière goulettoise
...après le canal..... quand
on aime , elle
tombe. J'ai reçu une fois, sous un porche , un porte bonheur ( un caca
de pigeon) sur ma tronche ......autant pour mes cheveux touffus je n'ai plus
.......car si cela m'était arrivé sur ma calvitie d’aujourd'hui....j'aurai
eu
un grand trou
indélébile sur mon melon..... En
groupe,
nous formions des bandes pacifiques, en général
entre sportifs, filles et garçons de tous
âges. Nous
organisions des sorties en bus S.N.T ( Société Nationale des
Transports) une ou deux fois tous les six mois. La cotisation ne dépassait guère
les 2 Dinars ( 20 frs ) par personne, prix de
la location du car. Soit, tout un chacun
apportait sa collation et ses boissons dans des couffins ou des sacs à
dos à 'l'Américaine ', soit
' trois
gentils ' des Clubs (G. O.. ?) (U.S.G ou J.S.G) se chargeaient
d'acheter la bouffe. On partageait équitablement les frais de nos goûters. A suivre |
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