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J’étais un écolier bien distrait à 10 ans.


   


Mon grain de fantaisie.


Je délaissais calculs et dictées pendant mes cours pour m’appliquer par contre à griffonner sur une feuille de dessin, maculée de taches d’huile de marque Canson posée sur mon pupitre
en bois à la surface balafrée, un décor de campagne ; une montagne, le Bou-Korkine, un petit garçon debout sous des arbres légèrement touffus et enfin au loin une rivière qui coulait.

Je l’imaginais gazouiller en harmonie avec une volée d’oiseaux.



Parfois alors, assis, jouant du pipo sur un rocher ; les vagues de ma plage venant lécher mes pensées au son de ma douce musique.



Ou alors dominant mon paysage sur la colline de Carthage, je regardais au loin, cette lettre M bien bleue se détacher sur l’horizon. Son sommet.

Aucun bruit étranger ne venait perturber ce havre de paix naturel.

Tout était bleu.
Tout était clair dans mes jeunes pensées.
Tout était…Tout était…Tout était …Parfait.
Le soleil brillait du moins je le croyais lorsque…

Soudain…( Fej’ya), la voix sans appel de mon maître vient fouetter l’air de ma campagne.

Je sursautais.

‘…Monsieur Albert… ! Vous baillez aux corneilles… !’

Une voix qui m’arrachait brutalement de mon beau paysage pour venir réveiller mon apathie avachie sur mon accoudoir.

Je levais la tête pour la toiser, cette voix sordide, caverneuse sortie des décombres.

Bien navré et craintif.
Je pensais lui répondre sur le champ…

‘…Je suis dans ma campagne.. !…Monsieur… !’

Prévoyant une riposte maladroite de sa part, j’optais pour un mutisme honorable de circonstance qu’à une confrontation hasardeuse et mesquine dont j’entrevoyais l’issue fort désastreuse.

Je me renfrognais.

Bien heureux qu’il ne m’interrogea point sur une quelconque question délictueuse, je restais immobile, réfléchissant au mot Corneille.

J’admis cependant effectivement bailler mais de là aux corneilles…. ! Quand même… !
Crottes rassis de souris… !’

‘Ces corneilles’ me chiffonnaient.

Ces mots savants, pour mon age sonnèrent comme une cloche dans ma petite cervelle creuse et ignorante.

Je compris plus tard, vers mes 17 ans, de quoi il voulait parler puisque je découvris le CID.

Ce flottement passe, je levais la tête, l’air navré et la gorge sèche.
Il rajouta une autre moitié d’estocade avec..

‘….Vous n’aviez rien à dire… ??’

Je sentais mes larmes d’intelligence couler sur mes joues roses.
Elles se transformèrent en grêlons de glace figés, genre boutons de variole, sur ma pelure de chaire, lorsqu’il continua l’autre moitié de son estocade.

‘….Je ne vois pas quel avenir vous auriez plus tard… !’

Le voilà transformé, mon instituteur de français, en mage, en si peu de temps.
Mon avenir dépendait des corneilles. Cela, fichtre, je l’ignorais…!

Un grain de sueur perla sur mon front plissé.
J’attendais dans ce labyrinthe de mes pensées nouées, une étincelle qui aurait pris la forme d’une issue de secours.

Mais en vain, j’admis, que si les corneilles baillaient- pourquoi mettre en doute le savoir de mon instructeur, il a dû passer par là autrefois pour connaître ce bâillement aux Corneilles-
C’est qu’elles devaient s’ennuyer fermes et que peut être je leur ressem……BlâtE.
A cet instant fatidique.

Soudain, le miracle se produisit.
J’y crois depuis mon plus jeune âge aux miracles.

La providence s’en mêla en prenant la forme d’une sonnerie de récréation.
Me délivrant d’une situation critique dont l’issue m’échappait.
Il me toisa de son œil dur pensant sans doute que j’avais de la chance. Et que lui n’en avait pas.

Je laissais tomber à regret mon dessin, ma campagne et ma rivière qui s’en retourna à sa source.


FIN.


Voilà pour ceux qui me découvrent mon cursus d’enfant assidu.

-Elevé dés mon jeune age par trois femmes ; ma tante, ma grand-mère et maman.
D’où ma prédilection à apprécier les femmes. En tout point, même si elles sont laides et grosses. J’ai par contre une préférence pour les tailles mannequins, légèrement enrobées.
-J’ai parle à 4 ans.
-Mon youpa-la n’était qu’une caisse en bois.

Cursus scolaire.

- 7 ans…….Ecole primaire………………….Idiot.
- 8 ans…….Cours élémentaire………………Imbécile.
- 9 ans…….Cours élémentaire……………….Fada.
- 10 ans…..1er classe en cours moyen….……Couillon..
- 11 ans…..2 er classe cours moyen 2……….Amnésique.
- 12 ans…..Sixième………………………… .Cancre.
- 13 ans…..5 ième……………………………Coince.
- 14 ans…..4 ième……………………………Demeuré.
- 15 ans….3 ième……………………………Rêveur.
- 16 ans….Seconde………………………….Honnête.
- 17 ans….Redoublement……………………Chômage technique.

Cursus sportif..

-Omnisports.
-Carrière de volleyeur.
-Internationale de volley. Equipe Nationale. 5 ans.
-Ceinture noire de karatè.10 ans d’activité.

Cursus professionnel.

-A 18 ans premier boulot. Usine de carrelages Boublil Neveux et fils. Dubosville. 3 mois.
-Plus tard, au journal la Presse de Tunisie. Aide Comptable. De 1963 jusqu’au 31/12/1970.
-De 1970 jusqu’au 31/08/1990 patron marbrier à Tunis. La reprise de l’entreprise après la mort de mon papa David z’al.
-A Paris depuis, je suis chef associé d’entreprise avec mon frère d’une unité de cosmétiques, alliant la magie et accessoires de sexe en plastic tout coloris et tout gabarit.

Lobbies..

Ecrire.
Aujourd’hui …Directeur du PTB, Harrissien professeur dans la tménicologie et la baloutologie…Ecrivain scribouillard sans trop grande renommée.
Milliardaire à découvert.

60 ans marié père de 3 filles et grand-père d’une charmante SHARON.

Un cursus que je pense honorable.

Je m’adresse aux jeunes qui pensent réussire avec beaucoup de diplômes en poche.
Je suis l’exemple même d’un sans –diplôme, et les exemples ne manquent pas- mon père était un illettré qui lisait souvent le journal à l’envers mais qui comprenait tout.
J’ai toujours cru en mon avenir sans jamais désespérer. L’important est d’avoir la foi dans ce qu’on entreprend et de ne jamais baisser les bras.
Je ne dis pas qu’il ne faut pas en avoir mais il ne faut pas en faire une maladie.

On dit chez nous que la chance est dans les talons des hommes.
MEJEL OUAQEF….OUEL RAJEL AMROU ME I TAH QAR.

A bon entendeur salut.
R.M.

Albert du PTB.

 

  

 

 

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