| Accueil | Annonces | Arts | Calendar | Cartes | Chat | Commentaires | Communautés | Coutumes | Culture | Délires
| Enregistrement | e-Souks | Forum | Fun | Galerie Photo | Genealogie | Harissatheque | Histoire | JRencontre
 | Kandil | KesTuCherch | La bouffe | Links | Loterie | Medias | Musique | Objectif | Paracha | Plan du site | Portail
| Recherche | Religion | Sommaire | Sondages | Souvenirs | Telecom | Tunes Célèbres | Voyages |
 

 

 

      Le marchand de 'Guerguèb' –figues de barbarie.


               Le marchand de 'Guerguèb' –figues de barbarie.

' Guergèrb, harra bdourrou…' (' Figues…! Le quart pour cinq sous..!')
Ce métier, tenu par des charretiers ambulants, jamais les mêmes, proliférait à l'approche de l'été. Il figurait, en bonne partie, dans le décor de nos villes de province.

Les marchands de figues poussaient devant eux soit une charrette ou tout simplement une brouette de ce 'fruit à grains', destines plus prosaïquement à l'alimentation des ânes et mules.

La gente humaine tunisoise y prit goût et s'en reput jusqu'à s'en assouvir. Il y avait les figues rouges et vertes. Des grosses et des petites.

Le vendeur, debout, muni d'un couteau ou d'un canif bien aiguisé nous servait, à l'arrêt, un quart ou plus, à consommer sur place. Sans gant de protection, il choisissait selon son intérêt, la pièce à découper, parfois le choix était fait par le client, ce qui soulevait souvent quelques remarques du genre 'Chnouè tèkhtar ken él kbir….?' ('..Tu choisis que les plus grosses….? ' ) Le marchandage était de rigueur.

Il opérait de la façon suivante. Il cicatrisait légèrement l'écorce épaisse une première fois en son milieu, en prenant soin de ne pas égratigner la pulpe puis, étêter les deux extrémités pour laisser apparaître cette dernière, généralement de couleur jaune, variolée par les 'pépins' ou rouge/violet, l'écorce, toujours collée mais fendue etait ouverte comme une rose éclose. Il nous la présentait ainsi et il n'y avait plus qu'à la détacher et l'enfourner dans le palais.

Nos mamans, afin d'éviter cette corvée de coupe et, surtout, préserver leurs jolis doigts non vernis, de femme de ménage, chargeaient ce dernier de le faire sans contre partie financière 'Bel tezzina' oulla bèl hara…' ( A la douzaine ou au quart..')

Le comptage se faisait tout simplement par le nombre d'écorce présentée à la cliente.

Mis au frais, ces 'guergueb' pour ânes, venaient souvent nous constiper quand la dose de la huitaine était dépassée.

'Guerguèb …!HARA BDOUROU…..! ' :) :) :)

Albert Simeoni


| Accueil | Annonces | Arts | Calendar | Cartes | Chat | Commentaires | Communautés | Coutumes | Culture | Délires
| Enregistrement | e-Souks | Forum | Fun | Galerie Photo | Genealogie | Harissatheque | Histoire | JRencontre
 | Kandil | KesTuCherch | La bouffe | Links | Loterie | Medias | Musique | Objectif | Paracha | Plan du site | Portail
| Recherche | Religion | Sommaire | Sondages | Souvenirs | Telecom | Tunes Célèbres | Voyages |
 

Cherche Harissa

Pour toutes informations, critiques et commentaires, envoyez un émail a :  jhalfon@harissa.com 
copyright 2003  Harissa  All rights reserved.