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HOMMAGE A NOS MERES ET GRAND MERES
Grace a Harissa nous rendons Hommage aujourdh'ui a celles qui ont
garde, preserve et sauveguarde nos coutumes , nos moeurs et nos traditions.
Hommage a celles qui comme des anges ne se montraient habillees qu'en blanc,
la couleur de la purete, le SAFSARY qu'elles portaient recouvrait
completement leurs habits, porte au dessus de cette chemise toute brodee et
en dentelles, fermee au col par un bouton en or avec un diamant, chemise en
soie blanche chez la plupart, que venait recouvrir un dessus appele la
DOKHLA, fait chez la plupart en velours de couleur vive, bleu ou violet chez
la plupart avec des manches bouffants, au dessus d'un d'un double SAROUAL
blanc aussi avec broderies visibles surtout a la cheville,le tout etait mis
en valeur avec colliers, chaines et bracelets le tout en 18 carats, une
ceinture tissee qu'on appelait la DEKKA, tissee, en soie retenait ces
pantalons bouffants, elles se sont toujours couvert la tete d'un foulard en
soie la TAKRITA formant un noeud au dessus du front, certaines des femmes
portaient aussi selon les regions le HRAEM, ce qui leur permettait de ne pas
montrer leurs figures aux etrangers dans la rue, seulement la famille avait
le droit d'admirer nos meres.
A la maison le HRAEM ou SAFSARI etaient remplaces par une FOUTAH, nouee ala
ceinture et qui n'empechait pas de voir la boucle de la DEKKA.
Nous etions toujours fiers de voir nos parents venir nous chercher a la
sortie des ecoles, toutes les mamans etaient la , accompagnees de nos peres
pour qui etait l'occasion de se montrer et de bavarder avec les parents de
nos amis de classe.
Que serait il advenu de nos moeurs et coutumes sans elles, pour qui la
cuisine etait sacree, on leur devait les soins et l'attention qu'elles nous portaientt, et l'education qui a fait de nous ce qu'on est aujourd'hui, le
foulard n'a jamais quitte leurs tetes et meme pendant les dernieres annees de
leur presence autour de nous, pour etre recus a diner, dejeuner ou dormir,
l'offre d'une TAKRITA etait monnaie courante, surtout a ELATH ou nous
recevions tout ce monde qui ne pouvait se permettre le KING SALOMON ou autres
hotels de luxe, et ceci jusqu'au jour ou mon frere, qui avait une grande
maison, a annonce a tous ces touristes de la famille accompagnes de leurs amis,
qu'un diner special les attendait, a table il n'y aurait que des foulards, a
ELATH ma mere avait plus de 100 foulards de toutes origines et de toutes les
qualites
Depuis le depart de ma mere le tarif d'un sejour a ELATH, est plus qu'une
TAKRITA,
qui n'est plus monnaie courante chez les jeunes femmes en Israel
Simon Barouk
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