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Découvrir
la cuisine tunisienne
Ne croyez pas que la cuisine tunisienne est identique à celle du Maroc même si
les deux pays proposent de délicieux couscous. On a beau retrouver parfois les
mêmes noms,
cela ne signifie pas que les plats sont les mêmes. Pour se mettre en appétit,
voici quelques incontournables de la cuisine tunisienne.
Pour commencer...
Au restaurant, avant de commander, on vous apportera toujours une assiette
d’harissa (pâte de piment très forte) à saucer avec du pain pour vous ouvrir
l’appétit, et parfois même quelques plats légers à base de légumes et de
poissons pour patienter. Parmi les entrées, le plat le plus connu est sans
doute le brik à l’oeuf, une entrée roulée et frite dans une feuille similaire
à la pâte phyllo.
Couscous et ragoûts mijotés
Le couscous est le plat traditionnel. On le sert de différentes façons: à
l’agneau, bien sûr, mais aussi au poulet, aux merguez et même au poisson (par
exemple, avec du mérou de Méditerranée). Autre grand classique: le mouton
grillé sur la broche que l’on connaît sous le nom de méchoui. Les ragoûts de
mouton et d’agneau longuement mijotés sont aussi une grande spécialité.
Autrefois, on les cuisait sous la cendre, tout comme le pain.
La gargoulette
À Port El Kantaoui, le pôle touristique bordant la ville de Sousse, le
restaurant Les Émirs, face à la marina, propose un plat typique et savoureux:
la gargoulette, une tradition culinaire héritée du sud de la Tunisie.
L’agneau, préparé la veille, est cuit à l’étouffée pendant trois heures dans
une jarre après avoir macéré toute la nuit dans des épices. Ce plat possède
tout un cérémonial: aux Émirs, vous êtes invité à venir casser la gargoulette
(seulement le haut de la jarre, entouré de plâtre à la cuisson) pour libérer
les arômes divins de l’agneau mijoté, accompagné de riz safrané. «Casser la
gargoulette est signe de convivialité et traditionnellement, on dit que cela
éloigne le mauvais oeil», explique le «chef de cérémonie» du restaurant.
Desserts parfumés
Les desserts tunisiens sont nombreux. Il y a des petites bouchées assez
sucrées, de différentes formes: anneaux de pâte d’amande entourés de sucre
glace et parfumés à la fleur d’oranger, boules de pâte d’amande à la pistache
ou aux noisettes, minis baklawas, morceaux de fruits secs au miel, sans
oublier les fameuses dattes, à déguster fraîches bien sûr. Il y aussi des
crèmes dessert maison que les Tunisiens mangent à différentes occasions:
l’assida zgougou est une crème de pignons de pin d’alep qui se fait une fois
par an, surtout dans la région de Kairouan, pour fêter le prophète; le
radmouja, très sucré, est un dessert de dattes, de ftaïer (pâte frite et
émiettée) et de fruits secs arrosés de sirop de sucre à la rose. On l’offre
pour favoriser la fertilité. Le zrir est un dessert à base d’amandes, de miel,
de pignons de pin et de graines de sésame qui s’offre à la naissance d’un
enfant. On trouve aussi dans la cuisine traditionnelle des gâteaux de semoule
aux fruits parfumés à la fleur d’oranger.
Un petit verre?
certains restaurants ne servent pas d’alcool en Tunisie mais on trouve la
plupart du temps du vin (production locale uniquement) en vin rouge, blanc ou
gris ainsi que le boukha, un alcool blanc de figues (36%). Bien sûr, il faut
goûter au thé à la menthe, plus ou moins fort selon les régions et les cafés.
À Sidi Bou Saïd, joli village qui a toujours inspiré les artistes au nord de
Tunis, la spécialité est le thé à la menthe aux pignons, à boire à la terrasse
en hauteur du Café des Nattes.
Source: mokasofa.ca
Pinacolada.
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