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LE CINEMA NOVEMBRE 2008 |
LIVRES DE CINEMA
Claude Lelouch entretiens avec Claude Baignières et Sylvie Perez Editions FAYARD Novembre 2008
Deux journalistes au demeurant assez conciliants pour ne pas dire peu antinomique tentent de revoir la carrière de ce cinéaste adulé et non sans raison parfois et devenu de plus en plus décrié. L’homme est déroutant ; il est pour et contre à la fois, dedans et dehors en même temps, nous nous perdons en conjonctures, ses propos sur le communisme, sur son identité juive, sur la nouvelle vague, sur les méfaits du modernisme déroutent néanmoins et laissent pantois. Mais même dans ses contradictions l’homme demeure enthousiasmant ; son amour du cinéma est indéniable , celui des femmes et des enfants ( il en a eu 7 comme Blanche neige aime t-il rappeler ) et c’est peut être là son principal mérite hors celui de nous avoir donné « Les misérables » « Les uns et les autres » « Itinéraire d’un enfant gâté » et le méconnu « la vie l’amour , la mort »des œuvres enchanteresses . Ce véritable hâbleur dont les spectateurs ne semblent plus accepter sa vision et sa « grammaire qu’il peut encore conjuguer à d’autres temps.
Roger HANIN « QUELLE VIE ! » Editions Chêne Octobre 2008
Acteur et réalisateur aussi, l’artiste ici est d’abord plus chaleureux et de convictions plus franches que le pré cité. Comme lui il habille cette présentation de sa vie outre de propos déjà retenus dans son livre autobiographique, de superbes photos ( près de 200 ) traçant sa longue carrière et sa filmographie non moins grande ainsi que de commentaires d’amis et de nombreuses personnalités ( Henri Tisot – Edouard Molinaro – jack Lang – Michel Charassse – Marthe Villalonga – BHL – Hubet Védrine – Georges Kiejman avec une préface de Nicolas Sarkozy pour qui il votera sans le cacher au grand dam de beaucoup ) Le comédien polymorphe (acteur – metteur en scène de théâtre- écrivain – scénariste – réalisateur – producteur )montrera sa faim de connaissances, il peut jouer du Shakespeare et être « le gorille » jouer Navarro et devenir le César de Pagnol . L’homme est grave et joyeux à la fois , il lancera « Je suis juif et j’aime les arabes », j’aimerais avant de disparaître, entendre un arabe dire « Je suis arabe et j’aime les juifs » il est admiratif d’autrui pour lui la vedette c’est les autres (ses parents, sa famille , feue sa femme la productrice Christine Gouze Rénal et son entourage ) Moins introverti qu’il ne parait ; le comédien est tout de joie de vivre , heureux de son existence passée . A voir et à écouter se raconter photographiquement cet octogénaire aux 115 films, nous pouvons s’exclamer comme l’auteur « Quelle vie »
SORTIE DVD LES CITRONNIERS « Etz lemon » de Eran RIKLIS Israël 2008 (1)
Dans ce film tout comme dans le précédent opus de son auteur (La fiancée Syrienne) (2) il est à nouveau sujet de frontières et d’administration obtuse .Salma (Hiam Abbas qui porte en grande partie le film ) est veuve , elle vit dans un petit village palestinien sur la « Ligne verte » qui sépare Israël des Territoires occupés. Sa seule occupation est sa superbe plantation de citrons léguée par son défunt père léguée par son défunt père.
Rien moins que le ministre israélien de la Défense (Doron Tavory ) ne s’installe dans une luxuriante propriété contigüe à la sienne. Cette mitoyenneté va créer des troubles entre eux . Son nouveau voisin du fait de ses fonctions vient avec son armada policière et militaire et décider de raser pour des raisons sécuritaires les rangées de citronniers. Salma entreprend via un avocat de combattre cette décision absurde - qui en rappelle bien d’autres durant ces dernières années en Israël- en portant l’affaire devant les tribunaux et devant la Cour suprême. Face à l’adversité, à la politique israélienne et à une société palestinienne moralisatrice, Salma va trouver une alliée inattendue en la personne de Mira (Rona Lipaz-Michael ) l’épouse dudit ministre qui pense que cette histoire a un gout amer et un relent d’injustice . Ces 2 femmes vont symboliser les premiers pas d’une nouvelle ère israélo palestinienne en soulignant la fragilité des frontières et leurs raisons d’exister ; frontière symbolisée par un champ de citrons fruit on ne peut plus symbolique pour les deux communautés. .Une œuvre puissante (scénario fort – interprétation parfaite et réalisation maitrisée) d’un réalisateur talentueux et impartial qui nous interpelle sur le vivre ensemble et démontre outre la vitalité du cinéma israélien , son intérêt sur l’autre et son refus du consensuel et de l’inutile dans ses déclarations cinématographiques.
(1) DVD comportant un « Making of » (25 ‘) un interview du réalisateur (17’)
(2) Nous retrouvons la même tension dramatique, la même critique et les mêmes acteurs (Ali Suleiman, - Hiam Abbas- Tarik Hopty )
SORTIES FILMS EN SALLES
MES PLUS BELLES ANNEES ( Lim Avudim ) de Reshef Levy sortie le 24 décembre 2008
Néta (Yuval Scharf ) et Ofer (Oshri Cohen ) Nous sommes en Israël à l’aube des années 80 au sein e la famille Levy composé des parents (1) et des quatre enfants ; nous suivrons les pérégrinations de deux d’entre eux principalement. Ces derniers Ofer et Erez (2) s’entendent comme cul et chemise, ils sont presque jumeaux et passent leur temps ensemble avec leur petit groupe d’amis entre école, sorties et fêtes. L’arrivée de Netta va ébranler leur fraternité, redessiner leur adolescence trop paisible et modifier leur rapport avec leurs géniteurs.
Erez (Moni Moshonov) Nous l’avons deviné ce film se veut comme une chronique d’un monde ( la famille) d’un lieu (une ville plus ou moins déserte) d’une période ( les années 80 présentée comme traumatisante car la guerre est là et médiatisée) d’un moment de l’existence ( l’adolescence) . Cette peinture sympathique souffre d’un manque de rythme notamment dans la première partie formatée et réplique de « American Graffiti » . La seconde plus alerte rachète cette absence en donnant outre de l’étoffe aux personnages, un autre regard sur la famille , non plus par le témoignage des deux frères- dont l’un s‘avère être le narrateur du film -mais par le biais des parents dont le couple s‘effrite et dont les positions jouent sur le devenir de leurs progénitures. Le film démarre enfin confinant son regard sur cette cellule déstabiliséeet emportant l’enthousiasme et la captation. Saluons l’interprétation avec la nouvelle génération de comédiens prometteurs Moni Moshonov et Oshri Cohen ( 2) face à l’ancienne la superbe Orly Zilberschatz et le talentueux Schmil Ben Ari vu chez Assi Dayan ( 1) et la toute nouvelle Yuval Scharf qui joue Netta .
(1) Orly fut remarquable dans « Brooken wings » vu au Festival du cinéma israélien Et Schmil dans le chef d’œuvre « Agfa » de Assi dayan ( 2 ) Le premier fils de comédien a été vu en dans « Avanim » de Raphaël Nadjari Le second dans le rôle principal de « Bonjour M.Schlomi »
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LUTHER de Eric Till 2003 Sortie le 1è décembre 2008
Voilà un film quelque peu déroutant dans sa démonstration ; il montre la vie d’un théoricien allemand Martin Luther qui a changé le monde religieux par ses théories révolutionnaires et sa remise en question de l’Eglise ; approche qui fit beaucoup d’esclandres et non moins d’adeptes. L’auteur présente celui-ci comme une victime omettant de signaler sa politique et ses écrits véhéments contre le peuple juif (1) autre victime de ce XVI siècle mouvementé. travaux virulents qui furent repris par les nazis dans le programme de destruction envers eux. Cette omission pouvant entrainer de nouvelles polémiques rappelle le raccourci historique pris par un réalisateur allemand qui dans la série télévisée « Heimat » censée retracer l’Histoire de son pays consacre moins d’une minute pour parler de la Shoah. Devant cette œuvre un peu longue et répétitive , bien jouée et bien réalisée au demeurant même si un peu didactique et manichéenne , nous sommes estomaqués de cette vision partielle et réductrice -donc mensongère en son endroit - de l’Histoire, que nous pensions ne plus revoir de nos jours même si ce film inédit date de 5 ans ( 2) produit par une société luthérienne ( 3) . et réalisé par un canadien Eric Till dont son film précédent fut plus éclairé (4) (1) , coupables apparemment de ne pas s’être convertis, il souhaitait dès lors voir les synagogues brûler, interdire l’enseignement religieux exclure les juifs du monde du travail et que leurs maisons soient détruites (Des Juifs et leurs Mensonges, écrit en 1543 ) programme que Hitler appliquera se référant à cet homme contradictoire pro sémite par calcul devenu antisémite par déraison
(2) Le personnage a inspiré plus de 20 films la plupart allemands ces 60 dernières années dont un en 1939 réalisé par le crapuleux et ignoble Veit Harlan auteur du film antisémite « Le juif Süss »
(3) « la Neue Filmproduktion, une association américaine de luthériens, l'Etat allemand et la région de Brandebourg »
(4) réalisateur d’un film sur le théologien et résistant aux Nazis Dietrich Bonhoeffe
roger.chemouni@laposte.net
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