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CHARKI |
Homme solitaire, fils de l'orient.
Inondé de tendresse dès que s'ouvrent tes yeux d'enfant.
Ballote loin du levant,
Connais tu chose aussi triste
qui t'écorche l'âme et la dénude autant,
que le son nostalgique et lointain du Nay?
Connais-tu aussi vibrants et harmonieux
accords que ceux du luth?
Tu écoutes; voila tes yeux humides.
à la cadence de leurs mélodies ta tête dodeline.
Et tes souvenirs ensoleillés
sous la braise ardente de l’astre
achèvent de se consumer
Et tu penses...
Tu penses au pays de la douceur perdue,
de ta jeunesse disparue.
Pays devenu chimère
Que tu t’efforces, dans ta valise de rêves importés
de conserver là .
Sur la plage de tes souvenirs,
résonnent encore les éclats de rires
des pudibondes gazelles.
Sous les voiles desquelles tu imaginais le visage
Mais aujourd'hui, elles ne sont que mirages
elles ne t'éclaboussent plus à leur passage
pour se perdre dans le vent doux et chaud
du bleu de la mer, du blanc paysage.
Le jasmin et l'oranger,
mélant leur suave parfum
sous le soleil ardent exaltent le trouble de tes souvenirs.
Homme qui n'es que vent,
tu en viens à regretter le don de la mémoire et de la pensée .
Les bons souvenirs font plus de mal.
Rien ne semble t'émouvoir, et tout te convient.
On te dit agréable rieur et bon vivant,
car tu gardes invisible la blessure de ton coeur .
Le charme qui t'auréole et la chaleur qu'alentour tu dispenses,
quel en est le secret?
N'est-ce pas celui de l'amour
qu'indiciblement tu attends en retour?
Ton teint, ton credo sont subjugués
par l'intensité de ta merveilleuse amitié.
Ton coeur rarement hésite, ta main toujours se tend
vers celui qui est dans la peine et qui manque de réconfort.
Oriental ! Telle est ta difformité,
ton inconformité et, souvent, ton fardeau.
Comment ? oh oh !
Mais ce n'est pas un fardeau !
réponds-tu aussitôt;
et, s'il en est, il ne me pèse pas, il ne me blesse pas.
C'est mon baume.
Il me fait bon, il me fait beau,
il me fait chaud, il me fait bien dans la peau.
YANIV
y.z@free.fr
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