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 RUBRIQUE CINEMA, par Roger Chemouni


   

VICKY CRISTINA BARCELONA de Woody ALLEN 2008

                                                        Sortie cinema Octobre 2008

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Les films de cet auteur se suivent et ne se ressemblent pas ; à nouveau il explore les méandres du comportement amoureux au travers l’histoire d’un quatuor amoureux. C’est l’histoire d’un mec au sens viril et phallocrate du terme qui vient troubler la vie de 2 amies Vicky (Rebecca Hall ) et Cristina  (Scarlett Johansson ) aux conceptions amoureuses éloignées en leur proposant derechef à ces inconnues  un week-end culturel et amoureux.

Le tombeur en question est un peintre espagnol Juan Antonio (Javier Bardem) rencontré à Barcelone où nos deux héroïnes vivent momentanément et au passé tumultueux du fait de ses fréquents conflits violents avec son ex compagne maria Elena (Penélope Cruz ). Il va se dérouler un chassé croisé amoureux auquel tous  les protagonistes pré citées participeront au prix de leur santé morale au prix de leur santé morale.

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          Woody Allen signe à nouveau une œuvre attractive d’autant lus qu’il change de style narratif narrant son récit par une tierce personne étrangère à  celui-ci ; comme si cela était outre du passé, une histoire inclassable. L’auteur s’interroge brillamment sur le comportement amoureux, sur ses conséquences dans cette comédie romantique , sur les conventions qui unissent et désunissent les couples . Malgré la présentation  touristique hâtive et hors sujet  de la capitale espagnole , le film reste une œuvre on ne peut plus attachante.

 

 

 

PARLEZ MOI DE LA PLUIE  de  Agnès Jaoui  France 2008

                                                                  Sortie cinema Octobre 2008

Parlez moi de la pluie.jpg                Une femme candidate Agathe Villanova (Agnès Jaouiaux prochaines élections revient dans la maison familiale aider sa sœur Florence à réunir les affaires de leur défunte mère. Florence (Pascale Arbillot ) occupe les lieux avec son mari, ses enfants et Mimouna  (Mimouna Hadji)la femme de ménage de la famille depuis des l’indépendance d’Algérie. Le fils de cette dernière Karim (Jamel Debbouze ) désire tourner avec un ami Michel Ronsard un documentaire sur Agathe dans une série intitulée  « les femmes qui ont réussi ».le film ne se fera pas facilement vu l’inexpérience des deux cinéastes amateurs, vu les doutes qui viennent habiter Agathe féministe militante et son entourage et vu  enfin cette pluie intemporelle  qui surgit en plein mois d’Août.

 

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                                Voilà à l’instar du film de Woody Allen, un film sur les apparences, ce déguisement qui évite les questions indiscrètes et parfois pertinentes. Et quand elles interpellent Agathe celle ci va voir ses convictions ébranlées, tout comme celles des autres personnages pré cités, eux aussi endurcis. C’est un film, intelligent  qu’un tempo inégal rend parfois difficile à suivre et peut nuire à son contenu puissant. Néanmoins le film de Jaoui et Bacri ne mérite ni l’opprobre, ni une volée de bois vert pour autant ; peu de films nous amènent à la réflexion notamment dans une période où l’on privilégie où celle ci ne fait pas l’unanimité  , mais nous préférons de loin ce type de films à ceux dits « bons » par des médias assommants

 

 

  LES FAUSSAIRES       de Stefan Ruzowitzky          Allemagne 2008                               

                                                                                   SORTIE  DVD Octobre 2008,

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                        L’action du film démarre après guerre, un étranger dépense sans compter dans un casino ; énigmatique, discret peu loquace il se penche sur son passé à Berlin en 1936 où il trainait ses guêtres dans des lieux obscurs comme faussaire de talent dépannant pour des faux passeports . L’inconnu s’appelle Salomon Sorowitsch (Karl Markovics ) dit Sally il  sera dénoncé comme juif et envoyé dans le camp de Mauthausen puis dans celui de Sachsenhausen. Là les nazis qui désirent déstabiliser la Livre anglaise lui demandent de fabriquer cette fausse monnaie. Sally s’y attelle avec le soutien dune bonne dizaine d’experts juifs  (1) dont Adolf Burger (August Diehl )un allié  prisonnier et juif en désaccord continuel.

                          Le film s’inspire de l’Histoire  et notamment des livres de Adolf Burger qui rappelle avoir été témoin d’une des plus grandes contrefaçons de tous temps connue sous le nom de « l’Opération Bernhard » qui voulait nuire à la Grande Bretagne (plus de 130 millions de £  furent créés sans inclure les faux dollars ). Le film va au-delà de l’évocation de ces faits ; il souligne comment un groupe de juifs est devenu l'instrument d’une vaste opération nazie, mettant leur conscience en jeu ; s’exécuter ou périr, collaborer ou résister ; Ces faux monnayeurs savaient qu’ils allaient être exécutés si leur travail n’était pas couronné de succès, se sentaient culpabilisés de vouloir sauver leur peau quand quelques  mètres plus loin des co- religionnaires étaient gazés ; dilemmes qui les amenait parfois à s’affronter , à cacher leur maladie où à mettre fin à leur existence ?

                     Un film émouvant qui laisse pantois par son histoire invraisemblable et pourtant véridique ( 2) et que le vrai Adolf Burger  âgé de 91 ans corrobore  dans les suppléments du DVD ( 3 ) qui sont des outils pédagogiques ( Interview – livret sur histoire)

 

(1) Plus d’une centaine en réalité

 

(2) Des caisses entières de fausses livres sterling seront jetés dans le lac de Toplitz en 1945  certains billets seront retrouvés en 1959 dans ce lieu

              De part ailleurs le maître faussaire  aurait contrefait des visas d’émigration pour des juifs désireux de se rendre en Palestine, recherché il serait décédé dans les années 60 en Argentine.

 

       (3) témoignage poignant d’un homme qui se révolte perpétuellement contre le négationnisme  , ne comprend pas comment Hitler a pu mettre  ses projets néfastes ?

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Roger.chemouni@laposte.net

         

 

 

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