MON KIF....


Je me souviens, de maman, qui enroulait ses makrouds, finement travaillés. Une fois sa tache términèe, elle les plongeait dans l'huile frite.

Cinq minutes plus tard, elle les relevait avec précaution, bien chaudes et dégoulinantes d'huile frite, de sa 'cassaroulla'.

Elle les posait délicatement, ensuite dans un 'keskess' ( un égouttoir) pour laisser ses petits gateaux, sécher de leur huile.

Je la regardais faire, mais succombant à la tentation, j'en profitais pour en kidnapper une que je noyais dans le miel bien frais.

Puis, je la portais, toute baveuse de 'nectar' dans ma bouche. Et là, , sans macher, je sentais fondre entre mon palais et ma langue, cette petite boule de farine frite et cuite, bien sucrèe. Encore chaude.

De temps en temps, un peu de ghazza ( grain de sable)inscrustè dans les dattes venait se moudre entre mes dents.

Je fermais les yeux, heureux d'avoir goutè au caprice des D ieux

Albert et son makroud.  

Albert Simeoni                

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