Le message ci dessous a été envoye à un tunisien vivant aujourd'hui à Bizerte et qui s'étonnait qu'on parle de notre pays de naissance: au PASSE.

Oui messieurs  nous en parlons ainsi, mais avec une affection mélangée d'amertume, quand on voit ce qu'on a fait de tout notre passé, de notre civilisation millénaire et de notre contribution à ce pays.

Je pense, que cette ignorance, qui est le résultat d'une volonté de réduire toute l'histoire du pays à la civilisation Arabe aux dépens des autres, ne peut  enrichir personne sur notre passé commun.

Le site Harissa.com  nous permet de rappeler quelques étapes de ce passé dans l'espoir de le voir rejoindre l'Histoire Officielle. En rendant hommage à toutes les communautés qui y ont vécu,  on permettra, à vous et à nos enfants, de voir en la Tunisie un pays vivant et multiculturel.   

"  A Denfir ….

Je vous envie un peu si la Tunisie est pour vous toujours aussi Vivante, qu'elle soit le présent et l'avenir, parce que votre passé n'a pas été effacé, vous le voyez et l'apprenez à l'école.

Le notre a été balayé sans pitié. On nous a laissé quelques îlots, comme Djerba, le Borgel ou la Grande Synagogue de Tunis, qui servent plutôt de reliques touristiques d'une civilisation 'quasi disparue'. Ce ne sont pas des témoignages d'une communauté vivante qui avait contribué durant des millénaires à cette partie du monde et qui en fut pratiquement expulsée, mais qui heureusement continue de vivre ailleurs.

Par réaction à cette éviction nous luttons pour faire revivre ce passé et faire comprendre à notre jeunesse et à la votre que pour nous, sans le Passé, pas de Présent ni d'Avenir. " Sans Racines, le Tronc sèche et les Feuilles ne se renouvellent plus"
Que connaît votre jeune génération de cette communauté dont ils n'apprennent que les méfaits, d'eux et de leurs frères, par les mensonges répétés de la propagande des pays arabes? Seuls quelques sexagénaires vous diront "..ya H'assra.. el Yihoud.."

Même au Musée du Bardo, le Judaïsme tunisien n'est représenté aujourd'hui que par quelques objets presque insignifiants, dans une petite chambre à porte close devant laquelle on passe sans même s'arrêter.
 

Braham

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