Bilan, par jacob Lellouche

Bilan

Cette chronique devrait être la dernière puisque, l'été finissant, nous pouvons reprendre une activité normale.

Celles qui le valent bien vont retourner à leurs shampooings et autres colorants, celles qui le valent mieux à leurs lames de rasoirs (3 lames SVP), celles qui valent encore à leurs antiquités, celles qui valent plus à leurs rabais, remises, ristournes, celles qui Vallauris à leur poterie, celles qui Valeureux à leurs amours, celles qui Walkyrie à leurs chevauchées, celles qui Valda, à leurs maux de gorge, celles qui Val de Grâce à leur régime sans sel, celles qui
valises à leur supplément de bagages, celles qui ne valent plus un clou à leur Mont de Piété.

Ils ont passé de belles vacances et là, ils vont retrouver la boîte à lettres, les pilules, les comprimés et même ceux qui n'ont pas été classés, les parties de carte du Samedi, les longs après-midi à la vielleuse ou chez Carette, en un mot "la Civilisation". Celle de leurs ancêtres les Gaulois, les Huns ou les Vandales. Ils vont retrouver le pays de la culture, le pays de Lafayette (celui des Galeries), le pays de Voltaire (celui du métro juste avant Parmentier, lui-même qui a créé le hachis); ou d'Hugo (qui doit être plus important, puisqu'il est dans le 16e arrondissement).

Quelle importance tout cela, la culture est surtout physique, alors on se remet au régime en perspective des prochaines vacances. Il paraît que le pays à la mode pour l'année prochaine, c'est le Zimbabwe. Mais eux n'iront pas parce qu'ils n'y connaissent personne. Alors, ils reviendront à La Goulette!

A bientôt les Z'hippos.

Jacob Lellouche.

PS : Un Z'hippo très célèbre a eu ses vacances gâchées et n'a pu quitter son yacht amarré au large d'un non moins célèbre hôtel de la Banlieue Nord sous prétexte qu'il était trop connu. La prochaine fois, essaie donc le petit hôtel de la Banlieue de Calcutta, je suis sûr que là-bas, tout le monde s'en fout de toi.

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