Pour parler d’Israël, il faut aimer Israël !

Et pour aimer Israël, il faut connaître Israël !

Connaître Israël, ce n’est pas se poser, face à la plage, ou la piscine d’un hôtel et consacrer une demie journée à divers pèlerinages !

Connaître, c’est chercher, comprendre, analyser, découvrir et accepter.

Connaître, c’est marcher sur les pas de nos ancêtres, replacer chaque lieu dans son contexte historique.

Du Nord au Sud, d’Est en Ouest, chaque pierre nous parle des Patriarches, du roi David, de Salomon, de Samson et de Samuel, des Tannaïms et des Amoraim.

Faut-il être un « DATI » patenté pour s’intéresser à l’histoire ?        

Notre Histoire !

Et l’histoire des bâtisseurs de ce pays ? Si nous ne la connaissons pas, comment la raconter à nos enfants ?

Et les habitants de ce pays ?

Quand cesserons-nous de croire que nous sommes différents ?

Même si aujourd’hui, nous croyons déceler des différences, c’est que nous sommes tout simplement en train d’écrire le futur d’Israël.

Nos enfants sont appelés à vivre ensembles, à se côtoyer, à fraterniser et… à s’aimer !

Mais rassurez-vous, je ne suis pas naïf.

Tout l’monde il est pas beau, tout l’monde il est pas gentil !!!

Seulement, les gens qui, comme moi, sont nés en même temps que cet état, ont vus et entendus, des générations d’anciens, parler d’Israël avec un amour infini et mourir sans avoir eu la chance de voir ce petit bout de terre, aujourd’hui, aussi facile d’accès que l’enfer mais aussi difficile à réellement atteindre que le paradis.

Car Israël, c’est le paradis… quand on le mérite.

Le  Rav COOK nous enseigne  que c’est la terre qui sélectionne ceux qui sont dignes de la mériter, sinon « la terre les vomira.»

Cessons  de juger l’homme de la rue pour sa rudesse !

Avons-nous été  confrontés à autant d’adversité, de combats, de haine, d’attaques … ?

Cessons de juger le garçon qui nous sert au café, à l’hôtel, ou au restaurant. Nous ignorons tous, combien de personnes nourrira son maigre salaire.

Au contraire, saluons son courage ! Demain il servira Tsahal et contribuera à notre fierté.

En intitulant ces quelques lignes, carte postale, j’espérais vous parler de lieux, de paysages, de montagnes, de mer, de coucher de soleil, bref, d’une grande et formidable ballade, destinée à faire découvrir à mes petits enfants qu’Israël c’est grand, c’est beau, c’est magnifique, en un mot, c’est vivant.

Mais voilà que mon envie de partager cette formidable géographie est gâchée par un râleur qui peste après la jeune fille chargée de la fouille à l’entrée d’un grand ensemble.

Devinez d’où vient le râleur ?

Non ! Il ne faut rien dire, car même quand on parle mal de la France, c’est du Lachon Araa ! Mince, j’ai trop parlé !

Tant pis pour lui ! Il n’est pas prêt de recommencer !

Souhaitons qu’il aura compris que la sécurité passe par quelques désagréments !

                                                       René SEROR

                                                       Kalif