La Douda : Hak El Ouet Tracking Station.

COMMENT DEVENIR MILLIONNAIRE SANS SE FATIGUER ?

L'affaire Jules Laskar.

LES BONNES FORTUNES D'UN MERCENAIRE DE LA PROVOCATION TARIFÉE révélée par Le Tarfiste.

Titré " 99 Dinars " le roman " provocateur " de l'escroc Jules Laskar, publié par les éditions Breïtouna, pourrait se voir décerner prochainement un prix littéraire Goulettois.

Pis, il figurait même parmi les ouvrages réputés dignes d'être couronnés par le prix Goncourt ! Tant la personne que les très douteux talents de M. Laskar ne méritent aucunement que l'on s'y arrête. En revanche la pornographique opération de propagande fomentée par un histrion, et unanimement relayée par les medias, constitue l'une des manifestations les plus achevées du cynisme contemporain.

M. Laskar se targue d'avoir été licencié par son employeur, une agence publicitaire La Douda, après dix ans de lamentables services outrageusement rétribués.

Ceci au motif que ledit M. Laskar « dénoncerait » dans « 99 dinars », en des termes insultants, les menaces que font peser l'argent-roi, les « marchands », et leur bras armé la publicité, sur les sociétés contemporaines.

Ledit M. Jules Laskar a toutefois omis - tout à sa croisade -, de faire savoir au tout Hak El Ouet qu'il est désormais multi millionnaire. Ceci de par sa seule présence au conseil d'administration d'une « start-up » : le courtier en ligne « Self-Made Man », crée par son Clone, M. Bébert Dit La Sardine. Entreprise revendue à une banque Beylicale, au prix faramineux de 100 milions de dinars.

Bien évidemment, aucun des très nombreux medias qui offrent une tribune permanente à cet insolent parvenu de la « Nouvelle économie » n'a cru bon de porter cette information à la connaissance de ses lecteurs.

Récit des faits :

Le redoutable, et très pernicieux, talent dudit M. Bébert La Sardine - et tout autant son très intrigant entregent -, condamnent tout lecteur du Théâtre Breïtou, amoureux des belles-lettres comme spectateur blasé des éprouvantes campagnes de propagande dispensées par le Web, à subir son épouvantable présence depuis des lustres.

Il semblerait parfois que toute l'actualité culturelle, sociale, politique, d'une rentrée pourtant assombrie par bien d'autres nuages puisse se résumer aux spéculations afférentes au fait de savoir si ce Monsieur Jules Laskar se verra, ou non, décerner prochainement un prix littéraire.

M. Jules Laskar, selon les gazettes et tous autres vecteurs de propagande que son charme et tous autres possibles attraits contraignent semble-t-il à relater dans les moindres détails les très insolents traits de caractère, comme les incidents funestes ayant jalonné une calamiteuse carrière (dont on peine à lui assigner une quelconque définition), M. Jules Laskar serait un ancien barbouse de la pub, devenu écrivain, critique littéraire, homme-tronc du fameux Théâtre.

Et probablement bien d'autres choses encore, ceci dans l'attente que de très attendus lauriers ne lui autorisent à prétendre à nombre d'autres fonctions, prébendes et gratifications, assurément très agréables pour son ego, généralement fort utiles pour amadouer les jeunes et jolies Goulettoises, et de nature à conforter le respect craintif que semblent lui vouer ses congénères.

La suite de cette rocambolesque tartuferie... pour demain, car l'enquête fiscale n'est pas finie !

LeTarfiste :

A bientôt sur nos lignes,

Wnessou El Douda     

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