LE WEB DES JUIFS TUNISIENS
MON ANCIENNE MAISON.....DÉPRIME
LES MEMOIRES DUN GOULETTOIS
LENFANT DE LA GOULETTE A PARIS.
PAR ALBERT SIMEONI
Mon ancienne maison , aujourd'hui dèlabrée ...Elle ressemble à ces taudis
qui fleurissent du côtè des Amèriques du Sud. On a balafrè ma ville . Je garde d'elle
les images d'avant en attendant de retrouver la Goulette Cèleste prés de l'autre
Jèrusalem .....cèleste.
....En chaque soir se lève un matin
Et jamais un soleil ne séteint
Sans quun autre à son feu ne séveille....
EDMOND FLEG Écoute O Israël
Lécriture est un art.
Écrire est une passion qui a le mérite dêtre partagée par ceux qui écrivent
pour ceux qui lisent. Tout un chacun a le pouvoir décrire ; juxtaposer des mots à
coté des verbes suivis de compléments directs ou indirects est à la portée de tout le monde. Quimporte la
façon ....il suffit de deviner et de comprendre à son aise, à son rythme. Je ne suis ni philosophe ni
écrivain notoire et encore moins savant ; juste quelquun qui disserte avec ses
moyens de
bord .......comme un enfant de la rue qui joue ou compte ses billes.....aligne ses
pensées sur du papier ......sur un écran au petit bonheur la chance. Certains de mes amis
sétonnent ...me félicitent, ce qui me remplit de bonheur. Ils mont toujours vu jongler avec un
ballon, smatcher ou raccrocher, sur les terrains de fortune, mon ancienne passion.
Volleyeur oui .....écrivain non....cest trop chic pour moi. Un certain monsieur
Ganouna a été jusquà dire Je suis devenu à partir daujourdhui
un Albert.
Jai ressenti cela comme le plus grand éloge quon puisse me faire .Merci
Monsieur. Bref, cela pour vous dire tout simplement que lécriture représente à
mes yeux une sorte de guérison de lâme et de lesprit car cest dans les
moments dangoisse et dincertitude que la muse et le merveilleux viennent à mon aide pour vous offrir aujourdhui
en ce lundi de
D.ieu............
LES JOURS DU MAL.
....Cétait pourtant un jour béni de D.ieu
Un Vendredi à lentrée du Chabath
Tous réunis autour dune belle table
Par nos prières nous remercions le ciel.
La dépression, cette bête larvaire
Sabattit sur moi comme un coup de tonnerre.
En me laissant à demi assommé..
Perfide, sournoise elle sest propagée
Dans mon âme et mon esprit paralysés.
Les larmes ont coulé sur mes joues émaciées
Et raviné mon coeur à jamais effrayé.
Soudain, lobscur à voilé mes pensées...
Le gai luron, insouciant que jétais
A laissé place à lhomme désemparé.
Les jours du mal se sont alors installés
Dans ma vie de mari et de père comble.
Aux matins sans heurt succéda lhorreur
Aux soirs enchanteurs les longues nuits de peur....
Le calmant bienfaisant dont mon sang sest gavé,
Soulagea pour un temps mes nuits très agitées.
Mon corps chercha en vain la moindre protection
Et je crus bien souvent y perdre la raison.
A labri des regards innocents des gamins
Jai caché mon visage et pleuré dans mes mains
Dangereusement, jai flirté avec la mort
Dans un ultime sursaut, jai crié mon remord...
Soudain le soleil dans ma tête a jailli
Comme un beau soir de fête ,jen suis sorti guéri.
Grâce à D.ieu tout puissant jai retrouvé la vie
Et vers mon destin, suis reparti grandi............
.
La depression par Kamel Rafik , ancien volleyeur de l 'Espèrance surnommée 'CHEVAL' du
temps où il faisait de la figuration sur le terrain .Merci Kamel qui expose en ce
moment à l'Institut du Monde Arabe .
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