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La
Foire de Nefza |
La Foire de Nefza
Il était de coutume dans notre région que les villes tiennent des foires un
jour par semaine. Ces foires permettaient aux vendeurs et aux acheteurs de
se rencontrer, d'échanger leurs biens, leurs idées, et les nouvelles du jour
et si le temps le permettait ils se racontaient des histoires.
Avant l'arrivée des Français les déplacements se faisaient à cheval, à dos
d'âne, en charrette, et les plus aisés les faisaient en calèche. Les
marchands et les acheteurs musulmans et juifs devaient se lever très tôt
afin d'arriver le matin à la foire qui se tenait tantôt dans une ville
tantôt dans une autre selon leur tour. Ils se groupaient pour parcourir le
chemin ensemble et afin d'éviter les pièges que leur préparaient les
bandits. De même ils se sentaient plus à l'aise ensemble lorsqu'ils
rencontraient les patrouilles du Bey, qui profitaient de toute excuse pour
leur soutirer des contraventions ou des impôts, spécialement en été. Ces
patrouilles venaient au nord du pays pour encaisser les impôts des
habitants.
Les commerçants allaient à la foire, et certains parmi eux allaient dans
d'autres villages pour faire leurs affaires, mais ils tenaient à aller
ensemble un bout de chemin ne serait-ce que pour se revoir. Ces voyages
leurs donnaient une certaine assurance et un réconfort. Ensuite ils se
séparaient chacun dans sa direction. Ces voyages leurs permettaient
d'échanger des informations sur les offres et les demandes de produits dans
les autres villes et villages, c'était leur service d'information ambulant.
Dans ces rencontres plusieurs mariages et affaires se tramaient. Ces voyages
parfois sous un ciel bleu et parfois sous des tempêtes créaient une
atmosphère intime et permettaient à l'homme de se dévoiler et de montrer ce
qu'il y a de bon ou de mauvais dans son caractère. Des amitiés se nouaient
et se forgeaient, des destinés entières naissaient à cheval sur ces chemins
lointains. C'est de là que viennent les questions:
- "Oeld Echkoun Ouahfid Echkoun?"(Fils de qui et petit fils de qui tu es?)
Comme mon père me disait:
- "Ne frappe pas quelqu'un avant de savoir qui est son père et son
grand-père." Il fallait toujours vérifier s'il n'y avait pas des promesses
ou des obligations faites depuis longtemps entre grands-pères ou entre pères
qu'il fallait respecter ou prendre en considération. Que de fois j'avais
entendu ce mot en arabe:
- "Y Aïchek Khoud Bkhatri," (Je t'en prie, aie considération pour moi.) Pour
donner un exemple vivant auquel j'avais assisté: Lorsque Papa était dans
l'armée française, il avait assisté un soldat de sa ville Béja. Celui-ci
bédouin qu'on avait mobiliser par la force et sans même demander son avis,
ce pauvre soldat ne savait pas parler le français. Le fait qu'ils étaient de
la même ville les unissaient. Après l'armée et après plusieurs années, un
jour comme le hasard le voulait la maman de ce soldat qui savait que papa et
son fils avaient servi ensemble dans l'armée française et elle savait que
son fils ne faisait confiance qu'à mon père, celle-ci était venue voir mon
père pour intervenir. Son fils était parti avec un revolver pour tuer un
médecin qui n'a pas su guérir son fils disait-elle. Papa le rattrapa juste à
l'entrée de la maison de ce médecin. En effet l'ancien camarade de l'armée
avait en main le revolver. Mon père, voyant ça il lui dit:
- "Mon frère, donne-moi ce revolver, en ma considération!.' Bkhatri'"
L'ancien soldat, sans hésiter répondit à mon père:
- "Ya Sidi, Enta Hbibi el Haqani, Haou El Fard." (Oui mon cher, tu es mon
vrai ami voici le revolver.) Le soldat remit le revolver à papa, ainsi la
vie du docteur et la vie de son ami aux armes étaient sauvé. J'ai raconté
cette cène pour démontrer qu'une ancienne obligation était prise en
considération.
Mon arrière-grand-père Sa'adani (Félix) était parmi les marchands qui
allaient aux foires. Il avait une stature imposante et surtout avec ses
cheveux blonds et ses yeux bleus, tout le monde l'admirait. Malgré sa taille
de géant il était très doux et aimable et il savait parler avec les bandits
et négocier avec les patrouilles du Bey. Il entamait la discussion sans peur
ni crainte, il était tout naturel. C'était l'homme qu'il ne fallait pas que
l'on touche, tant pour sa gentillesse que pour sa force. Cependant, Sa'adani
n'avait jamais levé le bras sur qui que ce soit. Si quelqu'un venait à le
menacer, il disait tout simplement et tout au plus:
" Ma Tahchemech?"(Tu n'as pas honte?) Ce mot-là suffisait pour décourager
l'agresseur.
Toutes les semaines, ce même groupe se rendait d'une foire à l'autre. Les
mercredis c'était la foire de Nefza, les mardis ils restaient à Béja où la
foire se tenait, et le mercredi suivant ils allaient à la foire de
Souk-le-Arba (Jendouba) et les jeudis à celle de Souk-le-Khemis (Bou Salem)
et chaque semaine ils intercalaient ainsi les foires qui tombaient le même
jour.
Ce mercredi-là, mon arrière-grand-père devait se rendre à la foire qui avait
lieu à Nefza. Très tôt le matin, quelques heures avant le lever du soleil,
il se joint avec ses amis marchands, comme il avait été convenu la veille.
Sa'adani, qui savait très bien prévoir le temps en regardant le ciel, avait
annoncé à tous ses amis, que le jour de la foire serait beau. Ils se mirent
silencieusement en route.
Aussitôt qu'ils atteignirent le chemin qui menait vers le nord, les
conversations s'entamaient entre cavaliers. Le chemin qu'ils devaient
prendre traversait des collines et des vallées et au loin on voyait les
montagnes couvertes de neige. Sa'adani aimait surtout raconter des
histoires. Par ce fait le chemin semblait se raccourcir. C'était du reste
une des raisons pour laquelle les amis de Sa'adani aimaient tant sa
compagnie.
Les chevaux avançaient d'un pas lent, leurs oreilles bougeaient vers
l'arrière à chaque fois que l'un des hommes haussait sa voix. De temps en
temps Sa'adani regardait le ciel pour ne pas rater le lever du soleil, et
dès que le soleil apparaissait à l'horizon Sa'adani s'arrêtait et descendait
lentement pour bénir la journée. Il faisait froid surtout si tôt le matin,
on n'entendait que le trot des chevaux. Les marchands avançaient deux par
deux ou trois par trois si le chemin le permettait, pour pouvoir s'entendre
et pour ne pas se perdre. Dans l'obscurité les chemins étaient peu visibles.
De temps à autre on entendait quelqu'un qui levait sa voix, son cheval
venait de cogner une pierre.
Tous ces amis se connaissaient très bien et avaient tous certaines relations
amicales ou familiales ou parfois ils étaient tout simplement des voisins.
Chacun d'eux s'engageait à protéger ses compagnons de route. Le trajet ne se
faisait pas sans émotion et sans crainte. Plusieurs fois des cavaliers
retournaient avec des blessures causées par des bandits. Beaucoup plus tard
lorsque Sa'adani vivait à Hammam-Lif et dans son vieille âge ces deux petits
fils ne voulaient plus se joindre au groupes de Béja et ils étaient partis
seuls à cheval. Des amis qui étaient par hasard de passage, les avaient
arrachés des mains des bandits qui venaient déjà de leur donner une bonne
raclée et un des deux frères était blessé à la tête avec un "dabouz" (massue
ou casse-tête). Evidemment les bandits ne savaient pas qu'ils étaient les
petits fils de Sa'adani.
En route il y avait une place dangereuse où la caravane devait passer. Cette
place s'appelait El Khenga (Une ancienne mine de plomb). Elle se trouvait
entre Béja et Nefza. Là les bandits se cachaient et attendaient leur proie.
Il y avait plusieurs places dangereuses sur les routes des foires. Le bey
venait d'organiser des troupes à l'aide de soldats tunisiens pour justement
rendre la circulation plus sûre entre les villes et permettre ainsi aux
produits de circuler librement. Hélas les troupes du bey ne réussissaient
pas toujours à surveiller toutes les routes et certaines places en même
temps. Lorsque le convoi de Sa'adani s'approcha de cet endroit, les
cavaliers s'arrêtèrent pour un moment et se conseillèrent, quant au meilleur
moyen de passer cette place sans incident. Les grands tenaient un conseil et
à chaque fois ils adoptaient une nouvelle stratégie et des tactiques
différentes afin de troubler ces bandits. Parfois ils se préparaient comme
pour à un vrai combat et la plupart des fois ils s'en sortaient vainqueurs
ou ils échappaient à leur assaillants.
Avant de reprendre la route les cavaliers se mirent d'accord sur la tactique
à suivre mais plus d'une fois ils devaient changer tout leur programme.
Cette foi-ci ils avaient décidé qu'il fallait passer en silence cette Khenga
afin de ne pas attirer l'attention des bandits. Ils avaient passé le mot à
tous les cavaliers de s'abstenir de parler, mais Sa'adani qui était en tête
de la caravane avec un petit groupe et à une certaine distance des autres ,
ne pouvait pas entendre la décision qui venait d'être prise, à savoir, de
garder le silence. Pour éviter que Sa'adani ne parle et sachant qu'il était
très sensible à toute incompréhension, ses compagnons de route décidèrent de
dépêcher un messager agréable à Sa'adani pour lui passer le mot d'ordre
qu'ils s'étaient donné. Car après tout Sa'adani était presque toujours le
chef de la caravane. Ce jour là il avait choisi de se décharger de la
responsabilité et avait laissé le soin de la sécurité aux autres. Ses amis
voulait passer le mot d'ordre aussi à Sa'adani sans toutefois le vexer. Donc
comme ils craignaient que celui-ci ne prenne mal le message, et pour avoir
surtout sa bonne collaboration, ils conclurent qu'il fallait lui offrir
quelque chose en récompense. Ils se cotisèrent pour lui offrir une bonne
somme d'argent.
Quand Sa'adani était en train de raconter une histoire il avait horreur
d'être interrompu. L'un des cavaliers choisis, pris la tâche de convaincre
Sa'adani de suspendre son histoire pour un moment pour éviter que les
bandits ne les entendent. Ce cavalier se dirigea vers Sa'adani et avec un
ton un peu gêné, lui dit:
- "Sa'adani, voici une pièce d'or, que tes amis te donnent pour cette belle
histoire." Sa'adani, qui ne comprenait pas le sens de cette pièce, lui
demanda:
- "Pourquoi cette pièce, vous voulez que je la cache des voleurs?" Le
messager voyant qu'il était plus difficile de convaincre Sa'adani qu'il ne
l'avait cru lui répondit:
- "Mais, Sa'adani, tu comprends bien, on te la donne parce que nous
t'aimons."
Sa'adani qui de nature ne croyait pas à ce genre de blagues et d'un ton
grave lui dit:
- "Alach Anach? ( Et pour quelle raison?) Désirez-vous acheter quelque chose
de chez moi, peut-être ?" et il continua: "Si c'est ainsi, ça m'épargnerait
d'aller avec vous à la foire! Je vous donnerais tout de suite toute ma
marchandise!" Le Messager voyant que les choses se compliquaient lui dit:
- "Mais non! Tu ne comprends pas! Laisse-moi t'expliquer!" Le messager
voulait à tout prix éviter de brusquer Sa'adani, qui était très sensible à
ce genre de propos. Mais, il devait s'acquitter de son devoir envers ses
amis. Il se demandait comment le dire à Sa'adani sans le froisser, car tous
aimaient sa compagnie et il craignait que Sa'adani prenne mal la chose et
retourne à Béja. Après un moment de réflexion et de silence il changea sa
version et il expliqua:
- "Sa'adani, tu sais que parmi nous il y a quelques peureux et ils préfèrent
que tu arrêtes pour un moment ton histoire jusqu'à passer la Khenga."
Sa'adani écoutait son collègue en fronçant ses sourcils, et d'un ton moqueur
il répondit:
- "Aha, ils ont peur des bandits, qui sont ces peureux?"
- "Sa'adani je ne vais pas te le dire! Ils sont quand-même nos amis."
Sa'adani qui devenait un peu curieux fit:
- "Combien sont-ils, ces trouillards?" Le messager, d'un air nonchalant et
aléatoire, répondit:
- "Euh, quelques-uns." Sa'adani, d'un air sérieux dit:
- "A bas, si c'est comme ça, moi je vais retourner à Béja! Le messager,
voyant sa mission s'effondrer, répliqua d'un ton inquiet:
- "Et bien, si tu veux savoir, ils sont exactement deux."
- "Tu dis deux?" répliqua Sa'adani, puis il ajouta:
- "Dis-moi à l'oreille qui sont ces deux?" Le messager d'un ton un peu
ennuyeux fit:
- "Mais je ne peux pas te dire plus. Je t'en prie, n'insiste pas, Sa'adani.
Je vais me fâcher moi aussi." Et d'un air réconciliant, Sa'adani lui dit:
- "Oh, si ce n'est que deux après tout, on va les encadrer parmi nous, on
est quand-même assez nombreux. Et cette pièce en or, c'est quoi, alors?"
- "C'est pour que tu gardes le silence jusqu'à ce que l'on passe El Khenga,
le coin des bandits." Sa'adani, d'un air vainqueur, mit la pièce dans sa
poche et continua son chemin. En effet la caravane le suivait en silence.
Sa'adani, souriait en lui-même, comme s'il cachait quelque chose.
Arrivés à la place dangereuse, El Khenga, Sa'adani ne pouvait plus garder sa
bouche fermée et juste au milieu de El Khenga, il frotta d'abord la pièce
d'or qu'on venait de lui donner et avec une voix alarmante, il cria:
- "Vous voulez m'étouffer avec votre pièce en or? Bandits! Bandits! Sortez!
Sortez! Ils ont peur de vous." En effet les bandits étaient là et les
attendaient, mais en voyant mon arrière-grand-père avec la caravane, le chef
des bandits s'approcha d'eux et leur dit:
- "Salam A'likoum (Paix soit avec vous), puisque Sa'adani est avec vous,
continuez votre chemin en paix." Ainsi la caravane pouvait reprendre son
chemin tranquillement.
Arrivés à la foire chacun s'installa comme d'habitude, en effet il faisait
un ciel bleu. Ce jour-là la foire grouillait d'acheteurs. Les commerçants
étaient très contents, le flot d'acheteurs était constant. Les marchands de
Béja qui avaient des tas de choses à offrir avaient vendu tous leurs
produits. Ils passèrent la nuit dans un foundouk (auberge pour les hommes et
les chevaux.) Le lendemain après la foire tôt le matin ils se préparaient
pour le trajet de retour. Sa'adani ne voulait pas faire le chemin avec ses
compagnons, il prit son cheval et se mit en route sans les attendre. Ses
amis, qui avait des grandes sommes d'argent avec eux, après une bonne
journée de marché, et qui ne voulaient pas courir le risque d'être attaqués
par les bandits, le voyant partir sans eux, mirent vite leurs bourses
d'argent dans un même sac et rattrapèrent Sa'adani en lui disant:
- "Puisque tu n'est pas très chargé, nous te prions, Sa'adani, de prendre ce
sac avec toi!" Sa'adani, d'un air généreux pris le sac avec lui et sans dire
un mot continua son chemin. Arrivé à El Khenga les voleurs s'approchèrent de
Sa'adani et lui dirent:
- "Sa'adani, où sont tes compagnons?" Sa'adani répondit:
- "Ils sont à une heure de route derrière moi." En effet, les bandits
n'osaient pas faire du mal à Sa'adani, tant il était bon. Sa'adani passa
tranquillement avec ce sac plein d'argent.
En attendant sa femme Rahel qui à chaque fois que son mari Sa'adani allait à
une foire s'inquiétait et allait voir une voisine dont le mari était aussi
parti avec la caravane de Sa'adani. L'absence des maris nouaient une amitié
sincère entre les femmes du même groupe. Ce jour-là Rahel disait à sa
voisine Mouna:
- "Puisque nos maris sont absents je me ferais le plaisir de cuisiner pour
nous. deux." Mouna qui était une bonne cuisinière avait répondu:
- "Chfaïfi Hakouni"(Mes lèvres me démangent,) ce qui signifie en tunisien,
qu'elle allait recevoir des nouvelles. Les deux femmes devenant à nouveau
inquiètes de recevoir éventuellement des mauvaises nouvelles elles
laissèrent la proposition de Rahel de côté et chacune s'était mise à prier
pour le bien-être de son mari.
Une heure plus tard tous les amis de Sa'adani prirent le chemin du retour,
et assurés que l'argent était avec Sa'adani, ne s'inquiétaient plus des
bandits et parlèrent librement à haute voix. Arrivés à El Khenga les bandits
les arrêtèrent. Comme les voyageurs dirent qu'ils n'avaient point d'argent
sur eux, les bandits étaient furieux et leur ordonnèrent de descendre des
chevaux pour les fouiller. Comme ils ne trouvaient rien de précieux, de
colère ils s'attaquèrent à chacun des cavaliers, leur jetèrent les biens
qu'ils avaient gardés avec eux et puis les lâchèrent comme des malheureux.
Depuis, les cavaliers avaient beaucoup de respect pour Sa'adani.
De son côté Sa'adani, qui avait du coeur, n'osait pas aller à la maison
avant de voir ses amis retourner. Il les attendait à l'entrée de Béja. Plus
d'une heure passa et il ne voyait pas ses amis arriver, il attendit encore
une heure et enfin de loin il voyait la caravane qui s'approchait doucement
et en désarroi. Quand les hommes étaient enfin devant lui, Sa'adani vit
qu'ils étaient dans un état triste et abattu, comme des clochards. Ils
étaient dépourvus de leurs biens et certains paraissaient blessés. Il
comprit ce qui c'était passé. Il s'excusa et il leur promit de ne plus les
laisser aller seuls.
Le mardi les maris sont restés à Béja, mais il n'avaient rien à présenter à
la foire certains sont restés à la maison et d'autres se préparaient pour
aller à la foire de Souk El Arba qui aura lieu le lendemain mercredi.
Rahel était heureuse de revoir son mari sain et sauf. Mais Mouna dont son
mari était retourné avec des blessures était triste et s'inquiétait de le
voir repartir le lendemain.
Sa'adani qui prévoyait le temps avait déjà annoncé que le lendemain il y
aurait une pluie torrentielle et qu'il valait mieux rester à la maison.
Extrait du nouveau livre Sa'adani et le prince par Emile Tubiana
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