| Accueil | Annonces | Arts | Calendar | Cartes | Chat | Commentaires | Communautés | Coutumes | Culture | Délires
| Enregistrement | e-Souks | Forum | Fun | Galerie Photo | Genealogie | Harissatheque | Histoire | JRencontre
 | Kandil | KesTuCherch | La bouffe | Links | Loterie | Medias | Musique | Objectif | Paracha | Plan du site | Portail
| Recherche | Religion | Sommaire | Sondages | Souvenirs | Telecom | Tunes Célèbres | Voyages |
 

 

 

 La musique est le langage de la paix


   

Par Ftouh Souhail

 

Avec la clôture de la tournée estivale du West-Eastern Divan Orchestra  qui s’est jouée à la Salle Pleyel, à Paris le 25 août 2008, l’espoir de la Paix demeure toujours debout.

 

Comme chaque année cette formation israélo-arabe  tente de contribuer au rapprochement des peuples, dans un contexte politique difficile. Depuis 2002 l’orchestre s'assemble chaque été en Espagne, à Séville où il répète pendant le mois de juillet avant d'entreprendre en août une tournée mondiale (Europe, Amérique du Sud, …) sous la baguette de Daniel Barenboïm.

 

Elle  réunit chaque été environ 80 jeunes instrumentistes d'Israël, des États arabes voisins (Syrie, Liban, Égypte, Jordanie) et des Territoires palestiniens, qui viennent en Europe et dans le monde entier se former et jouer ensemble.

 

Cette idée du Divan occidental oriental,  fruit de rencontre de deux artistes et intellectuels l’Israélien Daniel Barenboïm et le Palestinien Edward Saïd, mérite tous les respects et les encouragements (1).

 
Ces deux hommes ambitieux  avaient  réussi  leur pari de faire monter le  seul  atelier au monde dans lequel  des jeunes musiciens venus d’Israël et de différents pays du Moyen Orient  se réunissent dans le but d’associer des études et une formation musicale qui garantit un partage des connaissances et en même temps une compréhension mutuelle entre des peuples de cultures traditionnellement antagonistes. Dans cet atelier, de jeunes musiciens font progresser leurs connaissances musicales tout en coexistant avec des gens de pays parfois en conflit avec le leur.

 

Le West-Eastern Divan Orchestra est né à Séville haut lieu de la culture judéo arabe. Elle  nous rappelle chaque année les bons souvenirs de l'Andalousie, elle-même modèle de cohabitation entre les trois grandes religions monothéistes.

 

Malgré la disparition de son co-fondateur Edward Saïd, l’éminent chef d’orchestre et pianiste Daniel Barenboïm,  figure majeure de la musique contemporaine, continue aujourd’hui à  maintenir cette Orchestre comme un  appel continu  à la connaissance et à la reconnaissance mutuelles, à la fraternité et à la paix.

 

Daniel Barenboïm, l’homme aux quatre passeports, (israélien, argentin espagnol et palestinien) est un véritable prodige. Il n'avait que 7 ans lorsqu'il  présente son premier récital. Il quitte l'Argentine pour Israël, en compagnie de ses parents, juifs d'origine russe.

 

Depuis son jeune age il était attaché à la paix prônée par l’Etat d’Israël. Cet excellent pianiste, chef d'orchestre aux talents multiples et au répertoire éclectique,  est vu aujourd’hui comme un  ambassadeur parmi les artistes israéliens qui se sont s'engagés dans la société civile, notamment comme des militants convaincus de la fraternisation entre Israéliens et Palestiniens.

 

Son  combat est digne d’éloges. Par le biais de la musique, le musicien a réussi à créer un pont entres deux peuples inextricablement liés. En 2006, Daniel Barenboïm a même  reçu le prix Ernst von Siemens, largement considéré comme le prix Nobel de la musique. Il a publié aussi  un recueil de textes intitulé « La musique éveille le temps ». On y trouve des réflexions philosophiques sur le pouvoir de la musique et sa place dans la société, des considérations sur ses compositeurs de prédilection, ainsi qu’un précieux témoignage sur la genèse et le fonctionnement du West-Eastern Divan Orchestra. Daniel Barenboïm revient aussi sur son amitié personnelle et intellectuelle avec Edward Saïd. (Fayard, 210 p., 18 €).

 

Nous sommes conscients que le combat contre l'ignorance et contre les préjugés prend appui sur des personnalités solides, c’est pour cela que nous  devons encouragé l’initiative de Daniel Barenboïm et d’Edward Saïd  qui a le mérite de rapprocher les peuples et les cultures. Un esprit auquel nous ne pouvons qu'adhérer en estimant  tout le courage de ces  musiciens israéliens, arabes et andalous de 13 à 26 ans de cette formation composite.

 

En mon nom personnel je voudrais, rendre hommage au gouvernement autonome d'Andalousie et aux différents mécènes espagnols qui, depuis 2002 en assurent le financement mais aussi à toute l’Espagne, laquelle  fournit un passeport diplomatique espagnol à tous les musiciens de la West-Eastern Divan Orchestra pionniers d'une nouvelle façon de penser pour le Moyen-Orient.

Souhail Ftouh , Tunis

Citoyen du Monde

 

 

(1)L’idée de la West-Eastern Divan Orchestra  fut initiée par  le chef d’orchestre Daniel Barenboïm et son ami l’écrivain Palestinien Edward Saïd (décédé en 2003)  qui ont fondé ensemble cette formation unique au monde en 1999. L’orchestre effectue une  tournée  mondiale qui se déroule chaque été depuis  2002.

 

| Accueil | Annonces | Arts | Calendar | Cartes | Chat | Commentaires | Communautés | Coutumes | Culture | Délires
| Enregistrement | e-Souks | Forum | Fun | Galerie Photo | Genealogie | Harissatheque | Histoire | JRencontre
 | Kandil | KesTuCherch | La bouffe | Links | Loterie | Medias | Musique | Objectif | Paracha | Plan du site | Portail
| Recherche | Religion | Sommaire | Sondages | Souvenirs | Telecom | Tunes Célèbres | Voyages |
 
Google
 
Pour toutes informations, critiques et commentaires, envoyez un émail a :
jhalfon@harissa.com
copyright 1999-2008  Harissa Inc. All rights reserved.