Le 6 octobre, un enfant de Gaza meurt dans les bras de son père en direct sur A2. On accuse aussitôt les Israéliens qui, dans un premier temps, ont présenté des excuses.

Une reconstitution de l'incident du 6 octobre a été effectuée par un physicien, Yossef Doriel - par ailleurs tireur d'élite durant ses périodes de réserve dans l'armée ; elle feraient ressortir les conclusions suivantes

- compte tenu de la position du fortin israélien, (de l'autre coté du carrefour), le tonneau derrière lequel étaient protégés Mohamed et son père faisait écran avec les tirs de Tsahal ; le fortin formait un angle de 30 ° avec leur position - dans le film, on voit très distinctement 4 trous (impacts) provoqués par les balles à côté d'eux - ces impacts sont bien formés et non éclatés, comme une éraflure, ce qui aurait été obligatoirement le cas avec un angle de tir de 30 °

En toute vraisemblance, ces tirs proviennent des tireurs palestiniens postés devant et sur le côté - lorsque l'on voit l'enfant s'écrouler dans les bras de son père, avec un autre impact de balle directement derrière lui, cela ne peut absolument pas venir de la position israélienne (la balle serait alors arrivée par l'avant et aurait frappé l'enfant également par l'avant)

A ce moment de la vidéo, on entend le bruit des tirs mais la positions israélienne est trop éloignée du caméraman (300 mètres) pour que l'on entende des bruits aussi proches du micro Yossef Doriel précise : " ce sont plutôt des tireurs palestiniens qui ont tiré le coup fatal."

Vous pouvez d'ailleurs remarquer qu'au moment du tir qui a tué l'enfant, le caméraman bouge de manière importante, l'image se trouble considérablement, preuve que le coup de feu était très proche du caméraman, qu'il a sursauté, sinon il aurait continué à filmer comme il le faisait depuis l'échange de tirs avec les soldats israéliens "

Doriel et un autre physicien, Nahum Schachaf, ont proposé au commandant de la région sud de Tsahal, le commandant Samiyeh, de procéder à une reconstitution exacte des tirs, avec un mannequin à taille réelle .

Doriel conclut : " les palestiniens ont réalisé une mise en scène ; les soldats israéliens tiraient bien sûr, mais il est impossible que le tir mortel soit venu de leurs positions, mais plutôt des positions palestiniennes, derrière le caméraman ; nous nous tenons à la disposition des médias pour reproduire toutes les preuves "

Cette information, est rapportée par la radio Aroutz7,ce qui est une garantie de sérieux, et paraît également sur une double page de Yedihot aharonot, un des plus importants quotidiens israéliens

Cette version des faits permet aussi de comprendre les paroles incohérentes du père, interviewé plus tard : "je leur ai demandé de ne pas nous tuer". A qui demandait-il ? Surement pas aux Israéliens, situés à 300 m, et dont les détonations elle-mêmes sont entendues très atténuées. Il ne les entendait pas, et eux ne l'entendaient pas. C'était donc à des tireurs palestiniens, proches de lui, face à lui, et dont il recevait des balles (on veut espérer que ce n'étaient que des balles perdues).

Si le coup fatal a été porté depuis la direction du cameraman d'A2, pas loin du cameraman, celui-ci ne pourrait-il témoigner pour aider à connaitre la vérité ?

Il y a eu soit des balles palestiniennes perdues, soit une horrible mise en scène, dans l'horrible tradition du crime rituel.

Le crime rituel est une vielle tradition chrétienne meurtrière (heureusement tombée en désuétude) qui consiste à prendre un enfant chrétien mort (si possible mort de mort naturelle ou d'accident, sinon on l'assassine pour les besoins de la cause, cela s'est vu), et à accuser les Juifs de sa mort. Cela se produit au moment de Pâques, lorsque les Juifs fêtent Pessah. Le curé expliquait ensuite à ses ouailles que les Juifs ont besoin du sang d'un enfant chrétien pour fabriquer les pains azymes. Pour les fidèles fanatisés, c'étaient forcément les Juifs qui avaient fait le coup. A la sortie de l'Eglise, ces fidèles fanatisés allaient attaquer les Juifs, ce qui finissait généralement par des pogromes.

En France, en octobre 2000, mêmes moyens, mêmes effets. Les attentats antisémites du "mois de cristal" ont commencé le jour même de la retransmission de ce film sur A2.

Ce reportage s'avère aujourd'hui être la plus grande et la plus horrible manipulation de l'histoire mondiale des télévisions. Plus que TIMISHOARA. Le meurtre en direct. Pendant ce temps, on égorge des enfants en Algérie, au SOudan ... Aucun intérêt : seule l'image d'un assassin présumé juif frappe l'imaginaire chrétien. Certains Chrétiens en ont besoin pour tenter de se déculpabiliser d'avoir presque éradiqué le peuple juif de la surface de la terre (voir une éditorialiste d'Europe 1).

C'est une veine sordide, et d'autres ont cru pouvoir les utiliser. De plus en plus les truquages apparaissent. De plus en plus on reconnait enfin que TSAHAL a fait preuve d'une modération inouie, ne tirant qu'in extremis dans la très grande majorité des cas. Qu'aucun autre armée au monde n'a eu un comportement aussi brave.

Arafat espérait déclencher un bain de sang, il a échoué.