| Accueil | Annonces | Arts | Calendar | Cartes | Chat | Commentaires | Communautés | Coutumes | Culture | Délires | | |
| Enregistrement | e-Souks | Forum | Fun | Galerie Photo | Genealogie | Harissatheque | Histoire | JRencontre | | |
| Kandil | KesTuCherch | La bouffe | Links | Loterie | Medias | Musique | Objectif | Paracha | Plan du site | Portail | | |
| Recherche | Religion | Sommaire | Sondages | Souvenirs | Telecom | Tunes Célèbres | Voyages | | |
|
LA TEIGNE |
Extrait du livre en
préparation et inédit « Les mémoires d’un déraciné » (copyright)
En exclusivité pour le site « Harissa.com ».
Auteur : Victor Cohen.
Jean Claude entendait souvent des chansons nationalistes tunisiennes sur les
ondes de radio Tunis ou émanant des hauts parleurs accrochés un peu partout sur
les poteaux électriques de sa ville, souvent des manifestations spontanées se
créaient dans les rues par la population locale en liesse qui demandait le
départ des français de la ville de Bizerte, unique bastion français restant en
Tunisie après l’indépendance
A part ces chansons nationalistes qui étaient entendues fréquemment sur radio
Tunis, on entendait sur les ondes tunisiennes parler de la guerre en Algérie et
bien entendu, souvent du conflit israélo-arabe au moyen orient.
A l’époque la misère et la pauvreté faisaient rage dans les campagnes en
Tunisie, certains enfants des campagnes venaient fouiller les poubelles en
ville, on les voyait souvent mettre de la nourriture directement de la poubelle
à leur bouche, pour les enfants de la ville, c’était un spectacle pitoyable et
pas beau à voir.
A part la pauvreté, il y avait une épidémie de teigne qui faisait des victimes
dans la population infantile.
Les enfants qui avaient la teigne avaient le crâne rasé, des taches de
mercurochrome rouge sur leurs boutons en croûte de cette maladie, ils avaient la
tête recouverte d’un chapeau de toile de coton blanc en forme de bol.
Un enfant sur trois avait cette maladie.
Ces enfants de la misère et des rues redoutaient surtout le ramassage quotidien
à travers la ville fait par une brigade de police spéciale en civil, pour les
emmener vers des pensions d’éducation spécialement et nouvellement conçues par
le président Habib Bourguiba.
Ces nombreux enfants miséreux étaient inconscients, Ils refusaient de partir
vers ces institutions, ils ne réalisaient pas que c’était pour leur bien, qu’ils
seraient vêtus, nourris, et éduqués.
Cette mesure gouvernementale était une des plus belles attitudes de la nouvelle
politique bourguibienne.
D’ailleurs, pendant les déplacements de Bourguiba à Sfax, où ce dernier faisait
de longs discours, on apercevait ces nombreux « ouled Bourguiba* », (enfants de
Bourguiba en arabe) ou aussi « atfel Bourguiba* » comme les appelaient les
arabes, Ils étaient complètement transformés, ce n’était plus des enfants de rue
en guenille. Ils paradaient en uniforme de scout et en casquette de couleur
kaki, ils étaient la fierté de Bourguiba.
Le président était acclamé par ces enfants et par la foule qui scandait en
choeur des sempiternels:
Yakhia, Bourguiba*. (Vive Bourguiba)
Yakhia, Bourguiba.
| Accueil | Annonces | Arts | Calendar | Cartes | Chat | Commentaires | Communautés | Coutumes | Culture | Délires | |
| Enregistrement | e-Souks | Forum | Fun | Galerie Photo | Genealogie | Harissatheque | Histoire | JRencontre | |
| Kandil | KesTuCherch | La bouffe | Links | Loterie | Medias | Musique | Objectif | Paracha | Plan du site | Portail | |
| Recherche | Religion | Sommaire | Sondages | Souvenirs | Telecom | Tunes Célèbres | Voyages | |
Pour toutes informations, critiques et commentaires, envoyez un émail a :