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OPERATION BOUNITE |
LES MEMOIRES D UN GOULETTOIS
ALBERT SIMEONI
PASSE LE 16/03/2004
PARIS LE 13/3/2004.
OPERATION BOUNITE.
J’ignore en quel temps, j’ai pratiqué ce qu’on appelle l’amour du solitaire.
Ces mouvements de vas et viens manuels qui libèrent, sous le phantasme la sève ( sperme) après la puberté.
Je ne me souviens ni de l’heure, ni du jour même approximatif.
Tous les jeunes garçons de mon âge ont pratiqué la masturbation selon qu’ils soient précoces ou ‘retardataires’.
J’ai entendu parler de Bounitè par la bouche des grands de mon âge ; à l’école d’abord pendant les petits quart d’ heure de récréations, sur les terrains de jeu ensuite, après nos joutes sportives. C’était un mot assez courant dans leur bouche et souvent, ils nous écartaient de leurs conversations quand nos oreilles devenues trop curieuses, s’allongeaient pour écouter leurs phantasmes.
Ce mot de BOUNITE , utilisé fréquemment chez les ‘adultes’, s’employait à tout bout de champ lorsque l’un d’entre eux se trouvait disons le, en méforme
‘..Chnouè amèlt bounitè… !’ (Quoi tu t es masturbé, sous entendus t’ es pas en forme…)
Ou alors s’il portait de grosses lunettes de myopie, ils disaient de lui …
‘ Aïïnei tnèkou bél bounitè… ! ‘ Sa vue a baisse a cause de la branlette).
Bref, tout était prétexte pour interpréter une mauvaise action sportive par ce quolibet de ‘Aâmel bounitè..’
Ceci expliquant cela. Même un échec scolaire était dû à trop de branlette au cours de l’ année scolaire . Comme quoi la myopie avait trouvé sa raison d’être dans cet exercice.
La bounitè était donc la bonne excuse pour motiver tel ou tel fait intellectuel ou sportif.
D’après les censeurs. Nous.
Je me souviens du récit que me relatait un ami, plus âgé de quelques années, un peu drôle et surtout blagueur. Mais à cette époque, je pouvais croire n’import qui.
Encore aujourd’hui ma façon de penser est restée immuable.
Donc mon ami pensant, me relata sa première ‘ forfaiture ‘. Je l’écoutais attentivement puis
me dit-il, un jour….
’……. Quand tu auras fait ta communion, (j’avais 12 ans à cette époque), tu seras un homme et tu pourras t’adonner à ce plaisir…..’
Un conseil que je gardais en mémoire jusqu’au jour où mit les ‘téphilines’.
J’allais donc retrouver mon ami pour le mode d’emploi, deux mois plus tard Ca n’attend ce genre de chose.
Il se fit un plaisir de m’indiquer la marche à suivre…..
‘…Soit avec la salive ‘ me dit il ‘…..Ou alors avec un peu de savon beldi ( savon vert artisanal)…’.
Par économie je choisissais la salive. Je n’avais pas de gros moyens à cette époque mais je salivais beaucoup donc autant en faire profiter mon petit ‘cordillon’. Bien rose…
‘..Et surtout, pense soit à une fille que tu connais ou alors à une star de cinéma.. !’
Une star de cinéma.. ??? Je cherchais dans ma tête celle qui allait m’aider dans mon entreprise… ‘..Et puis une star de cinéma..’ me dis-je en moi-même ‘..Ca va me coûter cher… !’
Pour une prétention s’en fut une.
Pour la star de cinéma ….
‘… Barra qahel âând Jules El Hââjèm ….. ! ‘ (Jules le Coiffeur) ( Va œilletter chez…)
(Il avait mille posters de postérieurs de femmes positionnés suggestivement, accrochés à son mur ; de tout gabarits…. ‘ ââlla kol loun ou krimè ‘…. soit en maillots, décolletés soit en soutiens- gorges largement échancrés) me conseilla mon ami de la Bounitè, avec force, conviction et persuasion.
Mais un problème de taille se posait à moi. Je ne lisais pas de roman d’amour en feuilleton.
Comment allais-je donc faire pour dénicher sur place une bonne et belle starlette en photo que je poserai sur mes genoux pendant mon Opération Bounitè, pour visualiser mon amour en papier journal.
Ma littérature se limitait à lire des petites brochures telles que BLEK LE ROC, BUCK JOHN, CASSIDI, KIT CARSON* etc….Alors penser à un Blek pour me la branler était interdit par le rabbinat. A cette époque.
( * Célèbres illustrés d’époque dans les années 1960 et consorts)
Et en vérité, mon genre n’était pas porté à aimer les hommes de fortes carrures, ni de moyennes et dans tous les cas, je ne le voyais pas se pencher pour ‘dezen el rmal bsse’drou= pousser le sable avec sa poitrine ) . Pas plus qu’un Kit Carson ou un Popeye. J’ai pense à Olive mais la pauvre elle était si malingre que je n’osais pas défoncer sa virginité ; mon noyau en nœud papillon aurait vite fait de déchirer le papier imprimé. Et puis c’était sans compter avec son ‘mec’ aux gros bras. Il m’aurait mit un de ces coups de poings au spinach…..
Je réfléchissais sérieusement à la question. Et là, BB m’est apparue en phantasme.
Il ne me restait plus qu’à chercher le lieu, l’endroit pour mon opération Bounitè sur le Bardo.
‘….Dans le cabinet de ma maison…. ? C’était impossible, par manque d’espace, car je devais donner à ma bounitè, une grande solennité. C’est important la solennité pour la bounitè.
Mon dévolu tomba sur la buanderie de ma terrasse, qui n’était ni un bordel ni un lieu de culte et puis D ieu n’y verrait pas par la lucarne ; il n’y en avait pas.
Je montais donc en ce premier jour de bounitè avec ma salive. Personne en vue à part quelques cordes à linge mouillé qui ployaient sous leur poids.
Il faisait très beau ce jour là et j’étais en short et tricot de peau.
Je poussais donc la porte de ma buanderie.
Je déplaçais la ‘Kinke mta el saboun’, dans un coin et tout en m’adossant au mur, je retenais avec mon pied, la porte de ‘mon salon humide’ au cas où je serais surpris dans la ‘main-œuvre’.
Sous la fontaine aussi.
Au cas où une trop forte pression ‘ d’adrénaline cervicale’ me serait montée à la tête, je pouvais balancer ma main par-dessus pour éteindre le feu qui allait me brûler.
Il faisait frais et mes petites fesses nues, car j’avais baissé short et culotte petit bateau, ressentirent la froidure du ciment. Elles étaient carrément posées dessus.
Je repliais une jambe laissant l’autre coincer le battant de bois.
Comme une targette de serrure.
J’essayais de me concentrer sur une de mes comédiennes préférées et connues.
Leurs visages défilaient dans ma tête à une allure vertigineuse. J’essayais d’en fixer une, au vol.
Elles étaient toutes aussi belles les unes que les autres tant et si bien que l’une chassait l’autre.
Mon petit zizi malgré mes caresses restait au point mort.
Ma salive s’échant rapidement, j’y ajoutais un peu d’eau avec ma petite dose de savon vert.
GHASSRA. Ce graissage naturel m’aidait dans mon travail O combien euphorisant.
Je donnais de temps en temps un coup d’œil sur la terrasse, l’oreille dressée au cas où…
Je refermais les yeux, bien décidais à prendre la chose en main. J’y allais lentement et là miracle la Brigitte. B vient devant moi.
‘..Ah enfin… ! Lui dis-je tu es venu ye KAHBA… !’
Et là patatras toute ma concentration retomba comme mon petit nœud.
Il ne fallais pas parler mais imaginer.
BB partie, arrive la LOLLO avec ses gros ‘nibars’ de chez JULES LE HAJAM, Z’al. Bien coiffée.
Et là, reprise en main de mon oiseau sans plume mais à petits poils.
TAF TAF, la tour de Pise, grandeur miniature reprit son érection, un peu penchée.
‘…Je ne lâcherai pas la LOLLO…. !
‘ Me dis je… ! ‘ Dans mon inconscient. TAF TAF….
Zut je ne sais pas pourquoi LA MINELLI alors que je la connais pas mais pas du tout entre en scène et là PATATRAS encore ‘…. In yaddin elli khlaq bouq ye MINELLI… !’
Retour à la case départ. Au bout de quelques minutes de réflexion, m’est venue une idée géniale, pourquoi n’y avais-je pas pensé plus tôt. A une fille d’une classe secondaire plus âgée que moi, une certaine BOUFFA, belle et gracieuse, jeune adolescente italienne de 15 ans, à la chevelure généreuse.
Je refermais les yeux, toujours avec mes petites couilles chaudes sur le ciment froid.
Je commettais en silence, un viol dans mon délire. Mais qui donc aller me culpabiliser pour un tel forfait puisque elle ne saura pas qui l’a niquée à son insu, dans mon imaginaire.. ?
Au pire je risque quoi ????? Un blâme… ? Au point où j’en étais…. ! Un comme celui là vaut la peine d’être pris. J’assumais.
Je la voyais souvent à la plage, la Bouffa, en été du coté de Goulette Casino, en maillot lui serrant la taille.
‘…Nike radaa …. !’ Se sera elle. Et là, je n’avais pas l’intention de lâcher le morceau.
TAF TAF TAF TAF…..10 minutes à ‘m’échauder et m’échauffer ‘ dans le vide et là aussi rien. Déçu, je le fus.
Mais il fallait bien que j’accomplisse ma première opération Bounitè non ??? Mais qui sera celle qui va relever mon défi….. ! Qui va me faire jouir dans ma solitude… ? Pour cette première inauguration de Bounitè. Queue dalle.. !
J’étais au bord du découragement quand, par miracle, j’entends des bruits de pas en sabot sur la terrasse.
A quelques mètres de moi, MIRANDA, une italienne aussi, ma voisine, une femme mta RABI, pose sa bassine sur le sol de la terrasse badigeonné à la chaux. En combinaison bleu ciel, toute transparente.
Je n’en croyais pas mes yeux, surtout qu’elle venait assez souvent avec son bébé chez nous. Et quand elle croisait les jambes au bord du lit, je regardais avec mon œil de ‘petit vicieux’, son entre-jambe, pour essayer de deviner ce qu’il y avait dans cette obscurité. Sans succès.
Bref, revenons à mon opération. Elle se cambra donc pour m’offrir son beau fessier, et poser sa corbeille en osier. Je n’en croyais pas ma vue. Mon petit oiseau passa de 3 cm à 4 cm puis à 6 pour s’arrêter enfin à 6, 25 cm.
Zghir zebi qen él waqt ehdèk eh’deqoua élli yata rabi. Hamdoulla.
(Petit il était en ce temps là, c’est tout que la nature m’a dotée. Grâce à D ieu )
Un rayon de soleil, glissant par l’interstice de la porte, vint se poser sur mon glorieux petit gland bien rose et surtout boursouflé, comme une auréole sainte.
La MIRANDA, toujours ‘mkambya’ ( courbée) ne se douter pas qu’un petit connard de communié prenait pour cible ses belles fesses, imaginant son chaud intérieur. Je fermais un œil tout en laissant l’autre ausculter à loisir le paysage tout en chair qui s’offrait à la vue d’un jeune garçon innocent mais curieux de savoir à quoi aboutit une bounitè.
Et là, ni une ni deux je relançais ma manette, avec encore plus de frénésie et une telle grâce que je n’en pouvais plus. TAF TAF TAF…
MIRANDA toujours penchée à essorer son linge, me découvrait la rainure de ses belles fesses sous la combinaison. Un dialogue imaginaire s’installa entre elle et moi du genre..
‘…Viens ma chérie, ouvre donc……… ! Voilà doucement Chérie… ! Oui comme c’est bon… !’
Et vas y que je délire, mes amis…
TAF TAF TAF TAF et vas y aussi pour la salive, ma bouche était devenue un robinet salivaire et TAF TAF TAF Et là enfin…..Elle se releva la MANDOLINA pardon la MIRANDA.
Quelque secondes m’ont suffit pour voir mon zizi gonfler, prendre du volume, passer de 8 cm à 9 cm 25, décoller puis sentir monter en moi, pour la première fois, une légère douleur annonciatrice d’un petit écoulement blanc suivi d’un jet de coco bien blanc, laiteux, accompagné par mon petit cri de jouissance, en silence.
J’étais épuisé par cet effort, par ce premier plaisir que je me suis payé gratuitement avec la connivence de MIRANDA qui ne se doutait de rien.
Ce furent donc les fesses de MIRANDA qui me procurèrent ma première jouissance.
Nekht ye jmaya bél ah’qèyè ehdi.
(Je me suis fatigué mes amis à vous raconter cette histoire )
AUX LECTEURS..
J’étais heureux.
Heureux d’avoir accomplit ma première bounitè
Heureux d’avoir baise dans ma tête MIRANDA qui n’existait pas.
Heureux de mon ballout sur mesure.
La vérité est que cette version des faits n’est pas la réalité, ce fut lors d’une ‘fausse couche’ survenue la nuit que je polluais mes draps. Après est venue la Bounitè vers mes 15 ans. Normal non.. ?
Je ne crois pas avoir enfreint une quelconque morale car je pense que nous sommes tous passés par là, je devais me la raconter même dans le ballout.
Faites en autant. Merci.
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