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REPONSE A MR BERDAH

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La vérité, quels bons souvenirs!.. Est-ce un bon souvenir pour un homme que d'être le Fils-Phallus d'une mère phallique dont le sexe ne servit qu'à l'accomplissement de la maternité ou à l'accouplement avec un mari quelque peu pressé? N'avait-il pas été, lui aussi le fils de sa mère?

Enfin tout sauf un lieu de jouissance. Et qui allait être désigné pour combler ce manque et leur procurer la jouissance? Un fils bien sûr . ON allait faire de lui un bel appendice comblant leur faille narcissique. Face à ces mères séductricess, combien de petits garçons ont déclaré en toute candeur : "quand je serai grand, je me marierai avec maman..."
Et de cette idylle impossible naîtra le désastre de l'humanité rendant impossible toute relation avec, cette fois, la femme permise.

Comme le dit FREUD " les mères seraient bien étonnées si on leur disait que leur regard de mère contient en même temps que l'amour, le désir du sexe opposé, donc le désir de leur fils, et que cela ne peut être assumé par l'enfant mâle sans crainte de sa part..."

Et nos petits castrés laisseront derrière la porte tous sentiments tendres, toutes émotions...
Et ce qu'ils craindront le plus, en fin de compte, c'est de se retrouver comme au temps de la symbiose première d'avec leur mère et feront tout pour éviter la rencontre avec celles qu'ils épouseront.

Et le Bois de Boulogne n'est qu'un des aspects de l'errance, ils s'inventeront des tas de libertés à prendre hors du foyer, loin de leur femme. Fuir l'intimité coûte que coûte de peur de s'y perdre.
Et ces piètres et piteux amants, pour mieux assurer leur domination, feront du lit un champ de bataille. Si par malheur, une femme exprime la liberté de dire son désir, les chances de réussite de leur partenaire se traduiront par bien des difficultés. Les Sexologues connaissent la chanson et son cortège d'impuissants, d'éjaculateurs précoces... autant de manifestations somatiques qui transforment les délices de la couche en enfer conjugual.

La porte des toilettes ouverte, intrusions laissant entrevoir l'ampleur des dégâts à venir.
Comment le petit d'homme sortira-t-il de ce combat là? C'était cà Tunis? Faire de son fils un enfant-roi ne connaissant aucune limite.
C'était cà Tunis? L'apprentissage de la sexualité dans les bordels auprès de femmes détestant par dessus tout les hommes et réglant ainsi bien des comptes. On n'apprend pas à faire l'amour dans les bordels. On paye pour...
L'amour est une histoire de don entre deux êtres qui savent aimer.

Ces hommes devenus adultes oscilleront entre la maman et la putain. Ils épouseront des femmes-mères, parfaites bonnes à tout faire répondant à toutes leurs demandes et iront s'illusionner sur leur virilité à l'extérieur. Schéma assez classique en somme.

Permettez-moi, Mr BERDAH, mais les images de votre vécu personnel m'attristent. Vous nommez les femmes des femelles. Pourquoi pas des vaches? folles pour être dans l'air du temps.

Je vous soumets les dix commandements pour mère douleur :

1 - respecter son fils en tant que sujet
2 - ne pas en faire un objet narcissique comblant un manque
3 - lui apprendre à être heureux sans vous
4 - lui apprendre le respect des femmes qui croiseront sa vie
5 - ne pas s'occuper des histoires de kikis
6 - respecter son intimité, sa pudeur
7 - ne soyez pas omniprésente, toute puissante
8 - ne confisquez pas la place du père
9 - faites que votre fils ne soit pas le centre d'intérêt de votre vie
1o - occupez-vous plutôt de votre mari

Pour conclure, Mr BERDAH. Si c'était cà Tunis, alors je rejoins le Comité des très Belles et vous invite à vous allonger.
Que les pères reconnaissent les filles en tant que Femmes sexuées. Elles deviendront de bonnes mères de fils et de filles.

Merci aux très Belles de Tunis d'avoir eu le courage de mettre l'accent sur les dysfonctionnements de ces êtres infantiles encore amoureux de maman et incapables d'aimer aucune femme sinon les mépriser.
Alors, apprenons à nos enfants!...

Une Tune, mère de fils

m_karoubi@hotmail.com 


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