SUPPLIQUE A....... DIEU

Coupables des souffrances et des grondements de tonnerre !
Modérez vos démentes fureurs et vos absurdes chimères
Guerre d’usure, plans funestes sont vos principales manières
Pas une trêve n’ajourne la férocité de vos sombres bréviaires
Ayez pitié de vos peuples qui égarent de plus en plus leurs repères
Vos populations sont en train d’avaler un poison trop amer
Associez-vous pour protéger ce même bout de terre
La noble gloire est dans la paix et non pas dans la guerre
Sachez qu’en chacun de vos morts, pleure une mère.


Folles escalade de terreur d’hommes pédants
Répressions, destructions, douleurs et ravages indécents
Est-ce le malheur des gens qui fait la vertu des grands gouvernants ?
Quel monstre de carnage vorace, s’est emparé de ce pays sanglant
Une illusion de paradis vous est assurée par les émissaires de Satan.
L’amour, la paix et non pas la haine clame le reste des vivants.
Char, avion, canon, fantassin en action arrête le feu et le sang.
Deux peuples cousins si proches et pourtant tout à fait différents
Quel instinct vous conduit et quelle raison vous égare pour vivre ce tourment ?
Ce deuil n’a que trop duré, arrêtez ce massacre qui afflige vos habitants.


Ces monstres impurs qui vous cèdent leurs armements
Pour vous les vendre, ils usent de tous leurs boniments
Ils arbitrent vos conflits sanglants pleins de désastres et d’enterrements
Ils distillent la haine réciproque de vos deux peuples innocents
Rien ne les arrête, Shoah, pillage colonial, ce sont eux vos réels tyrans ;
Il serait grand temps que vous en tiriez enseignement.
L’effort d’une vertu commune et ca suffit, plus de conquérants.
Celui qui dompte ses instincts, mérite seul le nom de grand
Deux peuples attendent la paix, votre futur instrument !
Soyez, humains, généreux, équitables ; plus d’aveuglement.


Jusqu’à quand Seigneur, souffrirez vous l’ivresse
De ces indélicats, par qui vos divines lois se transgressent.
Ces hommes aveugles qui mélangent gloire et bassesse
Proclamant gloire et guerre sainte sans un brin de faiblesse
Tuant en votre nom, vos propres enfants avec armes diverses
Ces enfants qui conservent leur foi, dans ces moments de détresse
Pardonnez, Dieu puissant, leurs forfaits odieux et rendez leur l’allégresse.
Oh ! Dieu montrez-nous du haut de vos cieux, votre généreuse richesse
Pardonnez leur orgueil, ces peuples innocents d’une temporaire maladresse ;
Remplacez la conscience de ces accablés, eclairez-les par votre illustre sagesse.


VICTOR COHEN.

Pour toutes informations, critiques et commentaires, envoyez un émail a :  jhalfon@harissa.com 

copyright 2002  Harissa  All rights reserved.