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TGV 6108 départ 12h17 arrivée
15h22 |
Au commencement il y eut un trait vertical tracé sur la partie gauche de la feuille puis aussitôt l'envie de l'écrire , le décrire .
L'arc de cercle qui suivit devint visage : il s'agissait tout bêtement d'un Paris-Marseille en train qui laissait présager la présence de voyageurs alentour ; un enfant - chiant - parle devant moi . Soudain je prends conscience que , malgré la vitesse , un voyageur venu de l'extérieur trouve le moyen de passer sa tête par la fenêtre ; comment fait-il pour rester fixé ainsi ? est-il accroché au wagon ? le paysage ne semble pas défiler pour lui et rien ne vient modifier sa position .......................................................................................................................................
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Cette vieille femme se lève soudain et traverse le couloir : compte tenu de la direction qu'elle prend , elle peut soit se rendre aux toilettes , soit à la voiture-bar soit enfin dans le compartiment N° 5 réservé aux fumeurs ; elle porte une robe toute simple et ne semble ni avoir soif ni avoir sur elle de cigarettes ; à moins que .
Tous les regards se portent bientôt sur elle et la petite fille de devant ne se tait pas ; et dans les trop rares moments de silence un algérien et un autre parlent : ambiance .
Chapitre 3
Le type en gandoura a une drôle d'allure et la grand-mère de la petite fille de devant ne répond même plus : elle en a marre elle aussi .
Ne pas oublier de décrire les pensées de tous ceux du wagon : on peut imaginer combien lourde - et riche - a été la vie du type en gandoura ; il ne lui reste même plus un seul cheveu sur la tête et la tête elle-même risque de disparaître malgré l'importance du col qui la soutient .
Tout reste à développer ; il faut imaginer le paysage : des arbres , des moutons qui paissent et l'algérien qui parle au téléphone , en arabe ; parfois il rit , en arabe aussi , et dès qu'il raccroche , le téléphone sonne à nouveau et il parle de plus en plus fort .............................
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Epilogue
Et puis je constate que chacun reste à sa place : le type accroché reste accroché , la vieille femme traverse le couloir , le type en gandoura la regarde encore , les trois autres je n'en sais rien . Temps fragile . Beaux nuages .
Bernard Sberro
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