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Clinton à Arafat: Tout est de votre faute, Par Michael Hirsch |
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Clinton à Arafat: Tout est de votre faute,
Par Michael Hirsch
(Exclusif pour l'édition web de NEWSWEEK)
27 juin - Environ un an après avoir échoué à trouver un accord à Camp David, l'ancien Président Bill Clinton a, cette semaine, exprimé ses frustrations concernant
l'effondrement de la paix au Proche orient. Et Clinton a dirigé sa colère vers un homme: Yasser Arafat. Mardi soir à Manhattan, dans l'appartement de l'ancien
ambassadeur américain aux Nations Unies, Richard Holbrooke, et de son épouse, l'écrivain Kati Marton, Clinton a raconté aux convives comment Arafat l'avait
appelé trois jours avant la fin de son mandat afin de lui faire ses adieux. "Vous etes un grand homme" avait dit Arafat. "Quelle connerie", avait répondu Clinton,
"Je suis un échec colossal, et c'est bien à vous que je le dois".
Clinton raconte ensuite comment il a dit à Arafat qu'en rejetant la meilleure offre de paix qu'il aura jamais - celle faite par l'ancien Premier Ministre israélien
Ehud Barak, juillet dernier, avec la médiation de Clinton - le dirigeant palestinien ne faisait que garantir l'élection du faucon Ariel Sharon, l'actuel leader
israélien. Mais Arafat n'avait pas écouté. Sharon a été plébiscité le 6 février et a graduellement augmenté la répression des Palestiniens malgré un cessez le feu
fragile négocié il y a deux semaines par le chef de la CIA George Tenet.
Clinton a refusé la plupart des demandes d'interview depuis qu'il a quitté son poste le 20 janvier 2001. Mais lors de cette soirée - organisée conjointement par
Holbrooke et le International Crisis Group à l'occasion de la parution d'un nouveau livre, "Waging Modern War", par l'ancien commandant de l'OTAN, le général
Wesley Clarke - Clinton a captivé les convives pendant près d'une heure en racontant les pourparlers de Camp David vus de l'intérieur. Autour de l'ancien
Président, qui refusait avec bonne grace des Cocas Light et des hors d'oeuvres, étaient réunis, entre autres, Holbrooke, Clark et John Negroponte, nommé par le
Président Bush pour succéder à Holbrooke en tant qu'ambassadeur aux Nations Unies.
Créant une certaine surprise, Clinton a dit qu'il ne sattendait pas à conclure l'affaire à Camp David. Mais il a clairement exprimé la préoccupation que lui causait
la cassure du processus de paix et les neuf mois d'Intifada meurtrière qui l'ont suivie. Il a décrit Arafat comme un leader viellissant, qui se complait dans son
sentiment de victimité, et parait incapable de trancher en faveur d'un accord de paix définitif. "Il ne pouvait aller que jusqu'à l'étape numéro cinq, alors qu'il fallait
qu'il parvienne à l'étape numéro dix", a remarqué l'ancien Président. Mais Clinton a exprimé son espoir en la jeune génération de dirigeants palestiniens,
suggérant qu'un leader de l'après-Arafat pourrait éventuellement mener à la paix, peut etre meme en quelques années. "Je regrette vraiment d'avoir raté
cette affaire du Proche Orient" a dit Clinton juste avant de partir,"Mais je ne sais pas ce que j'aurais pu faire de plus".
Clinton a également révélé que, contrairement à ce qu'il était convenu de croire après la fin du sommet de Camp David, le 25 juillet 2000, le dossier clé qui a
fait capoter les négociations qui touchaient à leur phase finale n'était pas la division de Jérusalem Est entre Israéliens et Palestiniens, mais l'exigence
palestinienne d'un "droit au retour" des réfugiés vers Israel. Sur Jérusalem, a-t-il indiqué, les deux parties en étaient déjà à marchander la terminologie du texte
final ayant trait à qui aurait la souveraineté sur quelle partie du Mur Occidental. Mais Arafat avait continué d'exiger qu'un grand nombre de réfugiés palestiniens,
surtout des guerres de 1948 et 1967, soit autorisé à retourner - un nombre dont, selon Clinton, tout les deux savaient qu'il était inacceptable aux yeux des
israéliens.
Clinton a raconté comment il a apporté une contradiction abrupte à Arafat lorsque celui ci, dans une de leurs dernières conversations, avait émis des doutes sur le
fait que l'ancien temple juif se trouvait réellement à Jérusalem sous l'esplanade gérée par les Musulmans et sur laquelle sont situés la sainte mosquée Al Aksa et
le Dome du Rocher. Ceci représentait un différend essentiel, puisque le Mur Occidental, qui est le vestige de la muraille de soutien du Temple, est le lieu le plus
saint du Judaïsme, sur lequel Israël avait l'intention de garder la souveraineté. "Je sais qu'il se trouve là" a dit Clinton à Arafat. L'intifada dite d'Al Aksa avait
commencée après une visite controversée d'Ariel Sharon sur l'esplanade contestée le 28 septembre 2000.
© 2001 Newsweek, Inc.
Lien vers l'article original: http://www.msnbc.com/news/593326.asp
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