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Bush : de moins en moins craint, de moins en moins écouté ! (info # 012010)
Stéphane Juffa © Metula News Agency

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La pire des choses, lorsqu¹on procède à une analyse, c¹est d¹y mêler ses émotions ! La pire des choses, c¹est d¹en " orienter " les conclusions, selon ce qu¹on aurait voulu qu¹elles soient !

La Ména se veut un outil de ré-information, pour aider à mieux comprendre les événements proche orientaux, pas pour réconforter les abonnés anxieux. Aussi, si les nouvelles du terrain et les perspectives d¹avenir sont favorables, soyez sûrs que vous l¹apprendrez avant les autres en lisant nos analyses mais si, au contraire, les situations sont inquiétantes, ne comptez pas sur nous pour donner des espoirs, là où ils n¹ont pas lieu d¹être. Mentir, ça avancerait à quoi ?

A la Ména, nous n¹avons strictement rien contre les Américains, ni contre l¹Administration Bush ! Pour ne pas jouer aux dupes, reconnaissons ensemble, que l¹Amérique est bien le leader incontestable de l¹Occident et que sa victoire sur le terrorisme, apporterait un soulagement sécuritaire à tous les hommes de notre civilisation !

Mais à propos des " Libertés immuables ", les analystes de notre genre sont en train de perdre leur latin ! Nous ne comprenons pas ce que l¹Amérique fabrique en Afghanistan et nous craignons les conséquences des entreprises militaires, sans finalité raisonnable. Et ici aussi, une fois de plus, nous ne trahissons pas les secrets de l¹Académie du Renseignement Stratégique de Métula mais bien, ce qui est appris aux étudiants de première année, dans tous les instituts d¹études stratégiques de la planète !

Car pour définir l¹utilité d¹une campagne, il faudrait pouvoir d¹abord imaginer les conditions d¹une victoire. Là, à Métula, on ne sait pas faire ! Est-ce que la finalité de Bush, en Afghanistan, c¹est de capturer Bin Laden ? Est-ce que ça voudrait dire, que si les GIs¹ mettent la main sur ce terroriste, ils arrêteront leur campagne ? Laisseraient-ils alors les Talibans reformer leur Médina et remettre ça avec un nouveau prophète, dans deux ou trois ans ? Et que se passera-t-il, si les Américains ne parviennent pas à capturer Laden ? Et s¹il n¹était pas en Afghanistan, cette campagne n¹aurait-elle pas de fin ?

Est-ce que le but des E.U, ça ne serait pas plutôt, de renverser le régime islamique des Talibans ? Et que feront-ils ensuite ? Placeront-ils au pouvoir la nébuleuse des Pieds Nickelés islamistes, qu¹on nous propose désormais d¹appeler l¹Alliance du Nord ? Pourquoi, ils ne sont pas islamistes ? Quelqu¹un de censé, pourrait-il nous assurer, qu¹avec les Pieds Nickelés, ça serait différent ?

A Métula, pourtant, nous savons que les composantes de l¹ " Alliance du Nord " sont des tribus polymorphes, incapables de s¹entendre entre elles. Qui plus est, même s¹il était possible de les " cimenter de l¹extérieur ", la guerre à laquelle ces tribus se livrent, est une guerre ethnique et justement, la représentation ethnique de l¹Alliance, ne pourra jamais faire admettre sa suprématie politique, à la plus grande partie des 23 millions d¹Afghans, qui n¹ont strictement rien en commun avec eux ! En d¹autres termes, si on arrivait à surpasser les difficultés de tous ordres et à placer finalement un Vizir du Nord à Kaboul, à la place des Vizirs actuels, on aurait seulement planté les graines, à éclosion garantie, de féroces conflits ethniques à venir !

Ensuite, rien ne permet d¹assurer que les Américains débusqueront Ben Laden de sa tanière et rien ne prouve, que ladite tanière se trouve en Afghanistan ! Vous en voulez trois autres ?

- J¹ai parlé avec l¹un des stratèges influents du Département de la Défense, qui est une connaissance de longue date et je lui ai juste posé trois questions :

1. Êtes-vous sûrs que Bin Laden se trouve en Afghanistan ? Et il m¹a répondu " no! "
2. Êtes-vous sûrs que Bin Laden soit le commanditaire des attentats du 11 septembre ? ­ " Non, mais nous avons de bonnes raisons de le penser ! " En êtes-vous certains, insistai-je ? ­ " No ! "
3. Possédez-vous des indices, permettant d¹affirmer que Bin Laden est mêlé à l¹affaire de l¹Anthrax ? " Non, en aucune façon ", m¹a dit le stratège américain.

Parce que, s¹il s¹agit, pour Bush, simplement de faire la guerre aux Talibans et qu¹en ce faisant, il pense combattre le terrorisme mondial, nous pourrions alors, lui suggérer respectueusement de mettre fin à cette campagne sans plus tarder ! Non que nous voulions nier l¹existence de camps d¹entraînement de terroristes en Afghanistan, ou que nous en négligions l¹importance. Non ! Notre suggestion serait uniquement basée sur quelques considérations indiscutables :

- A moins de laisser un contingent de 100.000 hommes en Afghanistan, dont beaucoup ne reviendraient pas, il est illusoire de penser empêcher la réouverture de ces camps, une semaine après que l¹Amérique aura le dos tourné !
- D¹autres États sont beaucoup plus dangereux, parce que technologiquement et logistiquement plus avancés que les Talibans, dans la formation et le soutien qu¹ils dispensent aux mouvements terroristes. Je veux parler, entre autres, de l¹Irak, de la Syrie, du Yémen, de la Libye, de l¹Iran et du Liban !

Pendant que l¹Amérique se concentre sur l¹Afghanistan, les terroristes, que ces pays abritent, font les quatre cents coups !
- L¹Occident est en train de payer un prix élevé pour " Libertés immuables " auprès des populations musulmanes du monde entier. Ces populations, qui n¹entendent rien au concept de " terrorisme ", sont en train de déstabiliser les régimes pourris mais pro-occidentaux, qui les dirigent. Et on sait ces régimes fragiles, lors, si la digue romp, les systèmes politiques qui émergeraient, seraient des copies conformes des Talibans et l¹Islam fondamentaliste aurait marqué des points. Si cela devait arriver au Pakistan, qui est un État musulman détenant l¹arme nucléaire, les conséquences stratégiques de cette évolution seraient dramatiques !

La tactique politique globale possède pas mal de points communs avec l¹éducation des enfants ! Ainsi, en éducation, il est indispensable, que les adultes montrent l¹exemple, en s¹adonnant à des activités sérieuses et réalisables, au risque de perdre la considération des enfants ! En tactique globale, c¹est la même chose. Croyez bien, que les stratèges des " pays abritant le terrorisme " sont arrivés aux mêmes conclusions que les nôtres : La campagne d¹Afghanistan n¹a ni queue ni tête et l¹Administration Bush est en train de s¹y enferrer, dans un second Vietnam, soit de se borner à un show " son et lumières depuis les airs " et, dans les deux cas, l¹influence de cette campagne sur le terrorisme islamique sera nulle. En fait, c¹est pire que cela, puisque, si le terrorisme islamique n¹est pas anéanti, à la fin de " Libertés immuables ", il en sortira considérablement renforcé, mieux huilé aux pratiques militaires occidentales et militairement plus ambitieux dans ses actions contre l¹Europe et les E.U ! Si le terrorisme islamique se sort de " la guerre totale contre le terrorisme ", en sémantique arabe, ce sera qu¹il a battu l¹Occident, tout comme Saddam Hussein a " défait l¹Occident " à l¹issue de la Guerre du Golfe, puisque " toutes les armées du monde n¹ont pas réussi à détrôner son régime ! "

Le deuxième point commun, que je distingue, entre l¹éducation et la tactique politique globale des Américains, c¹est la nécessité absolue d¹être conséquent sur la durée ! Rien ne sert de dire à un enfant : " Vas faire de l¹ordre dans ta chambre ! " si, une heure plus tard, le parent ne va pas vérifier physiquement que la chambre de son enfant est désormais ordonnée. S¹il entend que son enfant acquière la discipline de garder sa chambre claire, l¹adulte reproduira la même démarche, le lendemain et le surlendemain et le mois suivant, jusqu¹à ce que l¹enfant aura intégré la nécessité de ranger sa chambre, dans la routine de son comportement. Et si le parent en question, ne dispose pas de l¹énergie, des moyens, de la volonté ou du temps nécessaire à éduquer son enfant conséquemment, il sera préférable qu¹il s¹abstienne totalement de lui parler du rangement de sa chambre, puisque alors, l¹enfant comprendra : a) que l¹ordre dans sa chambre n¹est pas indispensable et b) qu¹il n¹est pas nécessaire d¹obtempérer aux demandes du parent, puisque le parent ne contrôle pas leur réalisation. A nouveau, en tactique globale, c¹est exactement pareil !

Lorsque Bush et Powell ont décidé de mettre fin au terrorisme islamique et arabe, ils devaient :

- S¹assurer du soutien des nations musulmanes alliées
- S¹assurer du soutien ACTIF des alliés occidentaux et, par exemple, ne pas se contenter de ce que la France envoie dans le Golfe, deux pédalos et trois planches à voile, alors qu¹en sous-main, elle se gausse des ses " différences " auprès de toutes les capitales arabes, abritant des organisations terroristes !
- Appliquer, dans la durée, une pression montante contre les États qui intègrent l¹arme du terrorisme, dans leur démarche internationale ! Par exemple, le message de Powell à la Syrie, pour féliciter Assad d¹avoir été admis au conseil de sécurité de l¹ONU, constitue une erreur triviale. Venant après l¹envoi de listes d¹organisations terroristes domiciliées à Damas, que les USA avaient demandé de démanteler et surtout, venant après que le FPLP (l¹une de ces organisations) a annoncé l¹assassinat d¹un ministre israélien, depuis Damas, justement, l¹Amérique a hypothéqué sa crédibilité !
- Appliquer une logique claire et universelle contre TOUTES les organisations terroristes, ainsi que contre tous les États qui abritent lesdites organisations. Les E.U n¹auraient pas dû laisser, ne serait-ce qu¹entrevoir, qu¹il pourrait exister une différence de justification, entre les mobiles terroristes. Là aussi, les menaces américaines, ont perdu de leur effet dissuasif !
- Diriger leur effort militaire, simultanément, contre les divers foyers du terrorisme islamique, quitte à diffuser leur action en Afghanistan. La guerre de Bush, aujourd¹hui, n¹est pas, comme il le prétend, une " guerre contre le terrorisme " mais elle est spécifiquement une guerre contre les Talibans et cette guerre est difficilement explicable. Pour le surplus, si les USA avaient pratiqué, en Afghanistan, par actions sporadiques et discrètes, ils n¹auraient pas généré cette attente d¹un dénouement limpide, à la mesure de la couverture des actions militaires limpides, telle qu¹elle nous est suggérée, par un mois d¹émissions spéciales de CNN et de la BBC. Si, dans les semaines qui viennent, Rambo ne nous ramène pas la tête de Bin Laden sur un piquet, Bush sera exactement dans la situation des parents, qui n¹auraient pas du dire au monde arabe de mettre de l¹ordre dans son terrorisme !

Faute d¹avoir suivi ces démarches, les USA ont déjà perdu de leur crédibilité dans la région. Il y a deux semaines, ils faisaient figure de chefs d¹une coalition décidée et efficace et désormais, ils sont perçus comme l¹expression rhétorique et gesticulante, d¹un Président, un peu naïf, qui ne sait pas du tout où il se dirige ! Le Moyen Orient est une région d¹hommes expérimentés, qui sont habitués à poser des diagnostiques politiques du jour au lendemain. Or, les régimes abritant l¹épicentre du terrorisme islamique et arabe, après une brève période d¹orientation, ne croient plus en l¹imminence de la menace américaine. Arafat continue de se foutre carrément de la gueule de Powell et de Solana, en leur jurant qu¹il a fait arrêter les terroristes. Solana avait même téléphoné à Shimon Pérès, plusieurs fois dans la journée de mercredi dernier, pour lui faire savoir, que le terroriste Aatef Habayat était sous les verrous. Jeudi soir, les Israéliens ont pourtant abattu Habayat alors qu¹il était au volant de sa jeep ! Oh oh, Yéssu, Xavier, réveille-toi !

Saddam Hussein contemple, d¹un ¦il narquois, le Président Bush s¹empêtrer dans des conceptions stratégiques et tactiques inaptes, alors qu¹en parallèle, il obtient l¹assurance de certains dirigeants européens, " qu¹une action militaire contre l¹Irak n¹est pas à l¹ordre du jour ". A Métula, (où il n¹existe pas d¹Académie du Renseignement Stratégique ­ c¹était pour détendre l¹atmosphère ­ mais où on cultive les meilleures pommes du Moyen Orient !) mais aussi parmi les stratèges des services israéliens, américains et européens, beaucoup sont toujours et de plus en plus persuadés, que c¹est Saddam Hussein, qui est à l¹origine des événements du 11 septembre et du bio-terrorisme et que Bin Laden n¹y a joué, au plus, qu¹un rôle subalterne, voire uniquement financier !

Béchar Assad et ses ministres, ont pris, quant à eux, le parti de poser leur alaouite postérieur sur les requêtes, les injonctions et autres menaces américaines, en faisant savoir, à la criée, " qu¹elles ne les impressionnaient pas " et en redoublant d¹ardeur, dans leur soutien aux organisations terroristes.

Comme on le voit, les jours de grâce du Président Bush (George Dobeliou, comme il se fait appeler dans certains journaux libanais) appartiennent au passé et son administration abandonne, dans une retraite mesurée, ses intentions d¹instaurer un nouvel ordre international. A la Ména, nous craignons, que si le gouvernement US ne se ressaisit pas très vite, afin de procéder à une nouvelle évaluation de ses cadres d¹activités, les objectifs ne se résument rapidement pour lui, à se désengager le plus efficacement possible d¹Afghanistan avant l¹hiver et avant d¹avoir " à laisser derrière lui brûler Kaboul fumant ! "

Le pire pour l¹Administration Bush, c¹est que même son allié israélien, ne la prend plus au sérieux ! A Jérusalem, où on est persuadé de l¹existence d¹un plan secret de solution politique imposée, pour venir à bout du conflit israélo-palestinien (voire notre article du 4 octobre, " Sharon : quelques explications! " en exclusivité francophone !) Sharon a décidé de prendre les devants. Prenant appui sur les dénégations américaines, quant à l¹existence du plan et mettant à profit la légitimité d¹une riposte israélienne, après l¹assassinat du ministre du tourisme, le chef du cabinet israélien est bien décidé à empêcher toute discussion au sujet de ce plan, en prenant de nouvelles dispositions sur le terrain militaire. Mercredi, il avait envoyé nos paras ré-occuper Bet Jala, Jénin et Ramallah et la nuit dernière, ce fut le tour de Qalkilyia et de Tulkarem . Cette action militaire a une triple finalité :

1. D¹arrêter les assassins de Gandhi à leur domicile ou dans leurs cachettes. A ce propos, la Ména avait raison, dans son article " A la guerre comme à la guerre " du 18 courant, de vous parler de cette chasse à l¹homme (toujours en exclusivité, jeune fille !), puisqu¹on apprenait hier, que l¹un de ces assassins, âgé de 31 ans mais dont l¹identité demeure secrète pour l¹instant, a bien été appréhendé lors de ces opérations.
2. D¹imposer des conditions draconiennes de survie politique sur Yasser Arafat, en exigeant de ce dernier, de remettre les autres assassins de Zeevi aux services israéliens. Cet ultimatum, laisse la porte ouverte à Sharon, afin de poursuivre son redéploiement offensif, dans le cas (très probable) où Arafat n¹obtempérerait pas !
3. De montrer au Président Bush, qu¹Israël n¹accepte plus le rôle d¹otage des " Libertés immuables " qu¹il lui a assigné. Le message de Sharon vers Washington, en plus d¹être indépendantiste, comprend trois thèmes : a) Soit tu t¹occupes de faire cesser les actes terroristes depuis l¹Autorité palestinienne, soit je m¹en charge moi-même. Israël n¹acceptera pas, de soutenir tes aventures asiatiques, au prix du sang de ses civils b) Pour que je t¹abandonne la lutte contre le terrorisme arabe, il faut encore que tu en prennes soin efficacement. Tant que tu ne t¹occupes pas spécifiquement du FPLP, du Hamas, du Jihad et du Hezbollah, nous nous en occuperons nous-mêmes et c) Tu ne devrais pas discuter avec les Arabes de l¹avenir d¹Israël. Tiens regardes, je leur montre que nous ne sommes pas dans ta poche et que nous sommes capables d¹agir à l¹encontre de tes injonctions !

Il est clair, que le triple message de Sharon, affaiblit et isole encore d¹avantage le Président Bush. A Métula, nous croyons pourtant à l¹immensité déterminante des ressources humaines, industrielles et militaires de l¹Amérique et si nous étions à la place des dirigeants concernés, nous ne danserions pas sur les erreurs de jeunesse de George Dobleiou ! Aux Européens (à part les Anglais !), nous disons, qu¹ils auront très bientôt besoin du soutien US, pour une multitude de raisons et qu¹ils feraient bien de se montrer un peu plus empressés et loyaux, à soutenir l¹effort américain ! Aux Syriens et aux Irakiens, nous disons qu¹ils jouent avec le feu et que Bush a les moyens, de réduire en cendres leurs dictatures de pacotille. A Sharon, nous disons, que nous n¹avons rien contre un déploiement en position d¹attente, à la périphérie de l¹Autorité palestinienne, ce pour autant, qu¹il n¹envisage pas sérieusement la reconquête du territoire de l¹Autonomie. La solution, par laquelle, la moitié des Israéliens devrait servir sous les armes, pour occuper Gaza, alors que l¹autre moitié devrait travailler afin de nourrir les soldats, n¹offre pas une perspective censée pour l¹avenir de l¹État hébreu !

Alors, il est nécessaire d¹envisager une solution durable, en y intégrant la donnée, qui dit que l¹expression populaire des deux côtés, ne permet pas d¹envisager les compromis politiques, qui peuvent assurer, à la longue, une vie plus ou moins " normale " dans la région. Nous l¹avons déjà écrit, l¹enveloppe du plan Clinton-Barak, constitue le compromis nécessaire, qui pourrait répondre aux besoins existentiels des deux communautés. A Métula, nous savons que l¹idée d¹imposer une solution externe va bientôt ressurgir et nous nous demandons, si le moment n'était pas idéalement choisi, pour que le tandem Sharon-Pérès, qui fonctionne somme toutes de façon réaliste, prenne les devants, fasse le voyage de Washington et surprenne l¹Administration Bush. L¹idée, ça serait de dire discrètement à Bush, qu¹Israël accepte l¹idée de l¹imposition du plan Clinton " as is ", à la seule condition, que le congrès et le sénat votent une loi, prévoyant que les USA seraient garants du plan qu¹ils imposent, pour une période illimitée et que cette loi s¹accompagne de la présence d¹une force d¹interposition US, d¹environ 10.000 hommes, qui seraient stationnés en permanence entre nous et les Palestiniens.

Et si les Américains refusent, qu¹ils laissent alors tomber l¹idée d¹une solution imposée, elle ne se justifierait plus !

 


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