DURBAN HOURBAN

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Durban, Hourban

Philippe Haddad

Aujourd’hui, le monde entier est confronté au terrorisme dans une ampleur qui ne semblait pas concevable. Le nombre de victimes nous semble toujours abstrait parce que notre imagination ne peut concevoir l’horreur de la réalité du nombre.

Aujourd’hui aussi, le conflit au Proche-Orient est responsable pour certains des terribles attentats du 11 septembre aux Etats Unis. Oussama ben Laden se pose brusquement en défenseur de la cause palestinienne et cherche à entraîner le monde musulman dans une croisade contre les armées judeo-chrétiennes pour la libération de toutes les terres arabes des juifs et des américains.

Ce refus d’un état juif au milieu d’un Moyen-Orient à grande majorité musulmane, est un élément essentiel de la propagande islamiste. Une partie de cette propagande est menée par certaines ONG financées par plusieurs groupes islamistes tels que Al Qaïda ou le Hamas. L’appelation même de ces organisations, à but apparemment caritatif, leur permet de passer inaperçues sur la scène internationale au milieu d’autres ONG tout à fait respectables. Ces mêmes ONG étaient présentes à la Conférence internationale contre le racisme à Durban en Afrique du Sud. Philippe Haddad était présent lui aussi pour témoigner de son expérience aux Ulis où sa synagogue fut brûlée à l’aide de bouteilles incendiaires par des « jeunes de banlieue ». A Durban, il a été témoin d’un antisémitisme virulent dont ces ONG ont été le porte parole auprès des responsables internationaux présents.

Les Protocoles des sages de sion et Mein kampf ont été largement diffusés. On ne peut ignorer, sous peine de complicité silencieuse, la résurgence d’un antisémitisme virulent, imprégrégné des imageries nazies de la guerre et du révisionnisme français contemporain, issue des milieux islamistes, sa propagation dans le monde arabe en toute impunité et sa lente contamination dans le monde occidental. De nombreux intellectuels essayent discrètement de lancer le débat mais ils ne trouvent malheureusement pas toujours d’écho par peur de toucher un sujet encore trop sensible ou de heurter une partie de la population française.

Faut-il taire dans nos démocraties occidentales la propagande antisémite qui nous arrive des milieux islamistes, comme nous avons tu au public les dangers de l’épanouissement de l’islamisme et du terrorisme dans le monde arabe ? C’est la question que Philippe Haddad cherche à poser aujourd’hui dans son livre « Durban, Hourban ».

Nous serons heureux de vous faire parvenir ce livre dans les plus brefs délais, pour cela, contactez-nous et nous répondrons à vos demandes avec plaisir.

Sincères salutations

Quelques éléments de réflexion

Pierre andré Taguieff ; Le Figaro, 8 octobre 2001, ce texte est une partie du discours qu’il a prononcé au Sénat le 14 octobre 2001

« Jamais, dans la France d’après-guerre, les amalgames antijuifs n’ont circulé dans autant de milieux sociaux, en rencontrant aussi peu de résistance intellectuelle et politique. Un

mythe répulsif s’est internationalement construit, durant le dernier demi-siècle, sur la base d’une figure démonisée : les « Juif-Israéliens-sionistes », inscrite dans une opposition manichéenne massivement diffusée : les victimes innocentes (Arabes-Palestiniens)/les bourreaux sanguninaires (Juifs-Israéliens). (…)

Il n’est pas exagéré de supposer que, depuis la fin des années 90, une seconde vague de « nouvel antisémitisme » balaie la planète. (…) Les principales caractéristiques de la nouvelle judéophobie planétaire sont les suivantes : 1. Instrumentalisation massive et virulente de l’antiracisme à des fins antijuives, ce qu’a monstrueusement illustré la conférence des Nations unies contre le racisme tenue à Durban. (…)

On constate un étrange et inquiéant aveuglement des milieux politiques (surtout à gauche), non moins que médiatiques, en France, sur les nouvelles manifestations de la haine antijuive dans les populations issues de l’immigration (…).On a de bonnes raisons de penser que cet aveuglement des élites de la représentation et de la communication est le plus souvent volontaire, et qu’il est motivé non seulement par le « politiquement correct » à la française, mais encore par de cyniques calculs électoraux. (…)

S’il faut éviter à tout prix de pratiquer l’amalgame entre islam et islamisme, il convient tout autant de dénoncer l’amalgame entre Juifs, « sionistes » et « nazis ». Or, dans l’espace public, on n’entend guère de voix qui s’élèvent contre les amalgames polémiques visant les Juifs. (…)

Il faut, sans plus attendre, que les citoyens (…) osent enfin s’interroger sur ce qu’il convient de faire pour empêcher l’extension et la banalisation de cette terrible maladie de l’âme qui n’en finit pas de renaître à travers ses métamorphoses idéologiques, la haine antijuive ».

Bernard Henri Lévy, Le Point, 19 octobre 2001, article à propos de la sortie du livre de Esther Benbassa « Les juifs ont-ils un avenir ? »

« Il y a une dernière chose que je trouve choquante dans le livre de Benbassa et Attias. C’est d’affirmer que l’on vivrait dans un monde où l’antisémitisme aurait été définitivement éradiqué. Où étaient les auteurs au moment de la conférence de Durban ? N’ont-ils rien entendu, vraiment rien, au moment de la dernière Conférence islamique ? Est-ce que cela ne les trouble pas de voir les islamistes, justement, passer avec tant de facilité, sans plus s’embarrasser de précaution, de la haine du « sionisme » à celle des « juifs » en tant que tels ? En France même, est-ce qu’il faut tenir pour rien la petite musique qui est en train de revenir et qui nous dit, en gros, comme dans les années 30, comme dans les pamphlets de Céline, qu’Israël et donc les juifs sont au cœur du conflit qui s’annonce et qu’ils sont, d’ores et déjà, un obstacle à la paix du monde ? »

Dans le même journal, sur le même sujet, Pierre André Taguieff

Une « mythologie » antijuive court les banlieues

« Il y a bel et bien constitution à gauche, dans des milieux allant du gauchisme jusqu’à la nouvelle social-démocratie, en passant par le communisme, d’un antisionisme absolu qui ne voit pas dans Israël un Etat comme les autres, qui postule qu’il est le mal absolu et que tout irait mieux dans le monde s’il n’existait pas ! (…) Avec l’islamisme, cette mythologie s’est diffusée dans nos banlieues, où le mot « juif », comme le mot « français » d’ailleurs, est devenu aujourd’hui une injure, où l’on admire Ben Laden, qui recommande de « tuer les juifs et les américains où qu’ils se trouvent « ! On a vu, dès la nouvelle Intifada, cette judéophobie se manifester par des incendies de synagogues, des menaces de plus en plus nombreuses, des passages à tabac. Le 2 septembre dernier a eu lieu une expédition punitive de beurs venus « casser du juif » sur les Champs Elysées. En octobre 2000, des manifestants ont crié « mort aux juifs » place de la République, lors d’une manifestation pro-palestinienne, couverte par certains milieux antiracistes. Cela me paraît à la fois significatif et inquiétant. ».

Les Lundis de Delfeil de Ton, Le Nouvel Observateur

« Je suis en train de lire un livre de Simon Epstein, « Les Dreyfusards sous l’occupation », publié ce printemps chez Albin Michel. Il est instructif. Quelques uns, à gauche, et surtout à l’extrême gauche, seraient bien inspirés de le lire, c’est une lecture qui pourrait leur inspirer d’opportunes réflexions sur eux-mêmes. Dans « Les Dreyfusards sous l’occupation », on découvre un terrain qui avait été peu exploité par les historiens : le cheminement des cœurs généreux. On y voit combien nombreux ils ont été, qui s’étaient battus pour faire reconnaître l’innocence de Dreyfus, qui étaient animés des meilleurs sentiments du monde, républicanisme, justice sociale, et qui ont fini, par pacifisme mal compris ou aveuglés par un idéal anticapitaliste, d’abord par être munichois, ensuite par s’acoquiner avec Pétain ou même Hitler. Hitler, pourtant, dont les fatwas, pour reprendre un mot d’aujourd ‘hui, étaient publiques et largement connues. Certes, les comparaisons historiques valent rarement tripette car on peut leur faire dire ce qu’on veut. Cependant, quand on en voit qui mettent Bush et Ben Laden dans le même sac, on se sent en droit de les inviter à s’interroger. »

Radio Islam, site islamiste diffusé en France et en français à destination de la population française en toute impunité sous la direction de Ahmed Rami et avec la collaboration de messieurs Faurisson et Garaudy

« Le monde entier, en fait, devient de plus en plus, une grande « Palestine » dominé et terrorisé par la mafia juive ».

« Quant au judaïsme : en ma qualité de croyant musulman – et par conséquent croyant aussi en Jésus – je considère que l’Islam est venu pour annuler le judaïsme qui constitue une idéologie raciste, criminelle et barbare qui camoufle le chauvinisme juif et le nationalisme dominateur juif en « religion ». »

« L'islamisme est le seul mouvement politique que ces gens-là ne peuvent ni acheter, ni infiltrer, ni briser. Comme ils tirent des bénéfices immenses du régime actuel, on comprend qu' ils redoutent ceux qui veulent le faire tomber. »

« L´occupation juive en Palestine est militaire et y affronte une résistance palestinienne totale. En France, cette occupation est pire car elle est totale (médiatique, politique, culturelle, psychologique) et une résistance française commence à se développer contre l´occupation. »

« La libération de la Palestine doit passer par la libération de l´Europe et des USA, car les juifs utilisent toute la puissance de l´Occident, qu´ils dominent, pour perpétuer leur occupation en Palestine et menacer la paix et la sécurité mondiales. Libérer la France consiste à y liberer les cerveaux et les esprits, car à quoi sert sa "Force de Frappe" si ce sont les cerveaux qui sont occupés! Libérer la France consiste à y instaurer les droits de l´homme, la liberté, la démocratie et l´égalité pour tous les citoyens et non pour une seule minorité de juifs et de leur Etat escroc Israël. »

Ahmed Rami

Medias et livres scolaires arabes

« Le Talmud dit que si un Juif ne boit pas chaque année le sang d’un non-Juif, il est damné pour

l’éternité. »

Marouf Al-Dawalibi, délégué saoudien à la commission des Droits de l’homme des Nations Unies, le 5/12/1984

« La manipulation morale et psychologique joue un grand rôle dans l’esprit des juifs, et elle est une source très importante de la force de l’ « Etat hébreu »… Les Protocoles des Sages de Sion n’ont pas ignoré l’importance de l’utilisation de la propagande pour promouvoir les objectifs sionistes. »

Extrait d’un article publié le 25 janvier 2001 par le quotidien palestinien Al-Hayat Al-Jadida

« Les historiens, les professeurs en études raciales et les sociologues s’accordent pour dire que l’humanité, durant sa longue histoire, n’a jamais connu une race telle que la race juive, où se soient concentrés autant de traits vils et méprisables. (…) Une caractéristique qui est profondément ancrée dans l’identité juive se traduit par la règle : « Mentez, mentez, mentez encore, jusqu’à ce que les gens vous croient, et alors vous y croirez vous-mêmes ». Cette caractéristique apparaît dans leur mensonge concernant l’holocauste, dont ils affirment qu’il a été effectué par les Allemands nazis durant la seconde guerre mondiale sur six millions de juifs. C’est une immense mensonge, qu’ils ont réussi à vendre partout dans le monde. »

Extraits d’une série de deux articles publiés le 3 décembre 2000 et le 10 décembre 2000 dans l’hebdomadaire égyptien à grand tirage Octobre par le général de réserve Hassan Soueïlem.

« L’élève devra parvenir à la conclusion : pourquoi le monde hait les juifs. (L’élève) devra expliquer pourquoi les Européens ont persécuté les juifs ».

Manuel scolaire palestinien, Livre du Maître, Histoire contemporaine des Arabes et du monde, niveau 12, Page 151 (Livres financés par la France entre autres, dont les lois punissent l’incitation à la haine raciale…)

« La traitrise et la déloyauté sont des traits de caractère des juifs : c’est pourquoi il faut s’en méfier ».

Manuel scolaire palestinien, Education religieuse islamique, niveau 4, page 87 (idem)

« Si chaque arabe tuait un juif, il ne resterait plus de juifs »

Moustafa Tlass, ministre syrien de la défense, sur la chaîne de télévision LBC, le 5 mai 2001

« Il n’y a pas dans l’Histoire un peuple qui ait, autant que les israéliens, maîtrisé l’art du mensonge, de la dissimulation et de la fabrication des mythes… Leur mythe le plus célèbre est le prétendu holocauste. Depuis que ce mot a été inventé, ils en vivent et ils font chanter le monde tout entier. »

Extrait d’un article de Mohammed Daoud paru dans le quotidien syrien en langue anglaise, Syria Times, le 6 septembre 2000

Pour information : « 2000 : la lutte contre le racisme et la xénophobie, rapport d’activité », Commission nationale consultative des droits de l’homme, La Documentation Française

Sur une échelle de 0 à 60, « Evolution de la violence antisémite depuis 1990 » :

1995 : 2

1996 : 3

1998 : 1

1999 : 9

2000 : 116

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