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(info # 012910)
Par Stéphane Juffa © Metula News Agency
Le père de la désinformation systématique, c¹est Joseph Goebbels, qui fut ministre de
la propagande, dans les gouvernements de l¹Allemagne nationale socialiste. C¹est
Goebbels, qui a inventé les martingales élémentaires, de la manipulation de
l¹information à des fins politiques. L¹idée de ce Nazi, c¹était que les événements
de l¹actualité, n¹étaient que des prétextes utiles, pour faire passer un message
pré-élaboré et intangible, visant à " l¹éducation politique du peuple ".
Les deux effets de prédilection de ce gros porc, étaient les suivants :
1. La sélection arbitraire des qualifiants d¹un acte, selon les nécessités du
désinformateur. Ce " truc " consiste à " choisir parmi les circonstances
d¹un événement factuel, celles qui servent le propos du désinformateur ", au lieu
de " choisir obligatoirement de présenter les éléments objectivement déterminants
d¹un événement ". Ecrit comme ça, cela paraît un peu compliqué mais, en fait
c¹est extrêmement évident. Prenons un exemple actualisé et nous allons tous comprendre
de quoi il en retourne :
Les faits, d¹abord : Des Palestiniens, Yussuf Sawitat et Taïssir D¹jbali, membres des
forces de sécurité palestiniennes, de jour, dans la région de Jénin et
combattants-suicides de l¹Islam, la nuit, sont entrés dans la ville paisible de Hadéra,
hier, dans l¹après-midi. Leur but était d¹assassiner le plus grand nombre possible
d¹ennemis de l¹Islam, afin de mériter le titre de " Martyrs ". A bord d¹une
jeep volée, ils se sont donc positionnés au centre de Hadéra, devant la station
centrale des autobus. Là ils ont ouvert le feu sur tous les civils qui passaient, dans
l¹intention de les tuer. Ils ont réussi à tuer quatre femmes, dont des adolescentes de
16 ans, avant d¹être abattus à leur tour, par une patrouille de police.
Dans la dépêche de l¹AFP de 16 heures 06, hier, l¹événement factuel est présenté
comme " une fusillade meurtrière dans le nord d¹Israël " et c¹est sous cette
forme, que le fait d¹actualité est répercuté par la quasi-totalité des médias
francophones, y compris bien sûr, les télévisions du PAF.
Or, si ces gens faisaient de l¹information, " ils auraient obligatoirement choisi
les éléments objectivement déterminants de l¹événement " et ils auraient titré
: " Attentat (attaque criminelle contre des personnes)-suicide de Palestiniens dans
le Nord d¹Israël " ou encore, " Assassinat (meurtre prémédité) de civils
par des Palestiniens. Précisons que ces qualifiants constituent les formules
sémantiquement correctes, pour présenter l¹actualité de Hadéra et qu¹elles ne
résultent d¹aucun choix politique. Dans la description des faits, le choix n¹existe pas
!
L¹emploi du terme " fusillade " est absolument inapte à définir
l¹événement en question. En français, une fusillade, c¹est un échange de coups de
feu, or, aucune des victimes des Palestiniens n¹était même armée ! L¹usage du terme
" fusillade ", qui est systématiquement utilisé par le paysage médiatique
français, afin de décrire ce type d¹événements est, sans aucun doute possible,
inspiré de la tradition goebbelienne ! Philologiquement parlant, le concept de "
fusillade " implique impérativement l¹idée d¹une confrontation "
équilibrée " entre deux partis armés, ce qui ne fut certes pas le cas à Hadéra.
Il est exact, qu¹au terme de l¹événement, les terroristes ont été abattus par des
policiers israéliens armés mais cela ne constitue, en aucun cas, l¹élément
déterminant de l¹événement. Cela en est l¹élément secondaire, la résultante, le
deuxième acte. Ca en aurait été l¹élément déterminant, si les Palestiniens avaient
ouvert le feu sur les policiers, dans ce cas, on aurait pu parler de fusillade mais pas
ici. En aucun cas !
2. La deuxième combine fréquemment employée par Goebbels, consistait en la sélection
arbitraire des détails d¹un événement et l¹occultation de ses éléments
périphériques déterminants. Le ministre allemand pensait, avec raison, que ce sont les
détails d¹une information, qui ont le plus grand impact sur l¹opinion du public. Ainsi,
si vous dites simplement que " monsieur Dupont a tué monsieur Durand ", vous
n¹avez strictement rien dit du tout. Pour qu¹un événement soit compréhensible, il est
nécessaire de donner des renseignements minimaux sur l¹identité des protagonistes,
ainsi que sur les mobiles et les circonstances du crime. Aussi, rien n¹est plus aisé,
pour un désinformateur, que de manipuler lesdits détails; Dans le cas qui nous
intéresse, l¹AFP et les médias qui la répercutent, utilisent l¹assassinat de Hadéra,
afin de placer dans leur dépêche, une fois de plus, le décompte funèbre de
l¹Intifada, lors, aux termes dudit décompte, le nombre des décès palestiniens surpasse
celui des Israéliens. La répétition de cette statistique, sans aucun lien direct avec
les meurtres de Hadéra, procède, sans aucun doute possible, d¹une tentative de
JUSTIFICATION DE L¹ASSASSINAT !
Il est évident, pour une personne avisée, que la quantité supérieure de morts n¹a
jamais témoigné, pour un parti, de la justesse de ses arguments, alors, pourquoi
serait-il nécessaire de fourguer ce décompte mortuaire, dans la dépêche concernant
l¹assassinat de Hadéra, si ce n¹était pour justifier les mobiles des terroristes ?
Surtout, que ce choix vient aux dépens des renseignements minimaux nécessaires au
public, afin d¹appréhender la substance de l¹attentat. Il s¹agit des détails
concernant l¹identité des victimes, de leurs occupations, de leurs âges et de leur sexe
(les 4 victimes décédées sont des femmes, info occultée dans la plupart des dépêches
!). Il s¹agit aussi de donner au public des informations élémentaires concernant
l¹organisation du Jihad islamique, qui a perpétré l¹attentat. De dire quels sont les
statuts de cette organisation, quels en sont ses buts l¹éradication de l¹État
d¹Israël, par exemple - de dire qu¹elle est considérée comme une organisation
terroriste par tous les États démocratiques (et pas seulement comme une organisation
palestinienne extrêmiste, ce qui n¹a aucune espèce de signification informationnelle
!), de parler de ses liens opérationnels et spirituels avec Bin Laden, ainsi que de sa
définition des finalités de l¹Islam. Ainsi, le public français aurait une chance de
comprendre pourquoi Sawitat et D¹Jbali ont massacré, hier, des jeunes femmes, qui ne
leur avaient strictement rien fait !
Ces expressions de manipulation systématique et caractérisée de l¹information proche
orientale, ainsi que leur répercussion, par tous des moyens médiatiques, constitue un
crime caractérisé d¹incitation à la haine ethnique et raciste, selon des techniques
développées par les Nationaux Socialistes allemands. Les précisions fournies par la
Ména, dans cet article, font l¹économie de tout autre avertissement, pour toutes les
personnes participant de ce dol colossal, que rien ne peut excuser !
L¹AFP, ainsi que les médias qui reprennent textuellement ses dépêches, incitent le
public, par le truchement d¹informations systématiquement modifiées, ne représentant
pas les événements factuels, à la haine des Israéliens et partant, à celle des juifs.
A la Ména, nous avons pensé qu¹il était important, au titre de la ré-information,
d¹expliciter l¹origine des méthodes employées par ces médias, d¹en énoncer les
fondements et de mettre en garde ceux qui fabriquent lesdites informations et ceux qui les
diffusent, de ce qu¹ils commettent un crime raciste. Voilà, c¹est fait !
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