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Il y a beaucoup à faire
! (info # 012309) Par Ilan Tsadik © Metula News Agency |
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Il y a beaucoup à faire ! (info # 012309)
Par Ilan Tsadik © Metula News Agency
De tous les pays impliqués, que ce soit de façon volontaire ou par les initiatives
américaines, dans la crise actuelle, ceux qui sont le plus menacés sont toujours les
mêmes. Il s’agit des États riverains du Golfe persique et bien sûr, d’Israël.
On aurait pu inclure l’Arabie saoudite sur cette liste mais il semble, qu’il y
ait bien eu révolution de palais à Riad et que le nouveau maître de l’Arabie
entend tenir son royaume hors de la “justice absolue”. Le Prince Abdallah, c’est
lui, le souverain putschiste, l’a fait savoir aux Américains dans les termes les
plus clairs : La présence des troupes Yankees dans la péninsule n’a pour but que de
défendre le royaume saoudien et pas de servir de base arrière, à une croisade contre la
terreur.
Les généraux du Pentagone l’ont très mal pris, car Abdallah vient de leur faire
perdre un temps précieux, dans la mise en place de leur dispositif militaire. Washington,
c’est un peu comme les éléphants, elle a la mémoire qui dure et le nouveau régime
saoudien va sûrement faire les frais de sa frilosité et s’il est vrai, que l’Occident
dépend largement du pétrole saoudien, il est encore plus vrai, que la survivance du
royaume anachronique d’Arabie dépend totalement de la bonne volonté de l’Ouest.
Alors, on va régler ses comptes entre amis mais ça, ce sera après. Après la bagarre !
En fait de bagarre, en dehors de l’état major US, et peut-être de Tony Blair,
personne ne sait encore contre qui le Jupiter américain va t il lancer sa foudre. On a
bien une guerre mais on n’a pas d’ennemis. Muammar Kadhafi a posé les questions
qui tuent et à Métula, pour une fois, on est d’accord avec ce grand pervers de l’Islam
! Une attaque armée, des bombardements, tout ça c’est fait pour détruire les
infrastructures d’un pays, or en Afghanistan, les infrastructures sont déjà
détruites. L’Afghanistan, ça n’est rien qu’un immense pays, d’immenses
montagnes, avec, sur la carte, quelques conurbations à moitié démolies, dans lesquelles
vivent des pèlerins, que tant la civilisation des idées, que celle de la matière, ont
laissé à l’écart des progrès.
Bin Laden mort ou vif ? O.kay, mais à Métula, où, à notre corps défendant, on a
acquis les subtilités de la chose militaire, on sait bien qu’on ne lève pas une
armée pour faire la guerre à un seul homme ! Dites-moi donc, ce que peut un F-15 ou un
F-16 contre un Bin Laden ? Contre une montagne ou contre une vallée, contre un sentier en
terre, à 3.000 mètres d’altitude ?
A Métula, on ne sait bien entendu rien du tout des préparatifs militaires en cours mais
on sait, par contre, que la seule action possible contre la bande des barbus allumés de
Bin Laden, ça serait une opération combinée des renseignements et de commandos et pour
une telle opération, le déploiement intempestif de forces de la part des alliés est au
moins inutile et au pire nuisible. J’espère que George Bush Jr. n’apprendra pas
à nos dépends, que dans notre région, on ne fait pas peur aux prostituées en leur
montrant le bout du doigt ! Ici, M. le Président, lorsqu’on parle haut, lorsqu’on
sort son épée du fourreau, il faut s’en servir, faute de quoi, vous deviendrez la
risée des bazars d’Orient. Vous apprendriez aussi, qu’ici le ridicule fait du
tort et que si vous ne repartez pas du Golfe avec une victoire décisive sur le
terrorisme, vous lui aurez donné un tel coup d’adrénaline, que vous auriez soumis l’occident
à la routine des lois de la terreur. Ici, M. Bush, si on voit qu’une méthode se
révèle payante, n’importe quelle méthode, on continue de l’utiliser !
Une action conventionnelle contre les Talibans est donc sans objet ! J’ajoute même,
qu’il est préférable qu’ils demeurent bien en vue à Kaboul, à ce qu’ils
se dispersent dans la nature et dans la clandestinité des innombrables vallées du
Kandahar. C’est là une remarque stratégique mais elle vaut tous les conseils !
Au sujet de Bin Laden, c’est vrai, le monde occidental se porterait mieux s’il n’était
pas là. Encore faudrait-il identifier et comprendre jusqu’au bout le phénomène Bin
Laden. Emmuré dans les montagnes afghanes, le bonhomme n’est rien, rien d’autre
que la tête d’une pieuvre, privée de tentacules. La dangerosité du phénomène
dépend uniquement de son réseau et des intérêts financiers qu’il met en
œuvre. Même les quelques milliers d’apprentis terroristes, qui s’entraînent
dans le maquis islamique, ne remplissent qu’un rôle photogénique; ils ne revêtent
pas le début d’un péril critique pour la stabilité du monde !
En fait, ce qui apparaît comme extrêmement dangereux, c’est la synergie entre l’empire
financier d’un Bin Laden et l’incroyable fragilité du système économique, qui
régit nos existences ! Car enfin, considérant l’aspect des choses en termes
globaux, ce qui se passe hinc et nunc est délirant ! La perte de deux immeubles, pour
grands, symboliques et importants qu’ils aient été, ajoutée à la mort tragique de
6.500 êtres humains, a fait perdre au monde et en dix jours, plus de 16% de sa richesse
économique. La catastrophe, qui a eu lieu à New York, a fait perdre 19% à la bourse de
Paris, 17% à celle de Frankfort. Des millions, je dis bien des millions de personnes,
vont rapidement perdre leur emploi, à cause d’un événement qui n’a détruit
qu’une portion si réduite des activités du monde, qu’elle n’est
pratiquement pas représentable statistiquement !
L’aviation civile commerciale a perdu quatre appareils sur 4500 en service ! Deux
jours de complète immobilisation, sur quarante ans d’activité et lundi dernier, à
la réouverture de Wall Street, les compagnies aériennes américaines ont perdu entre 40
et 60% de leur valeur !
Pourtant, la richesse du monde n’a pas été atteinte, il y a toujours autant de gens
actifs, en Amérique comme ailleurs, des gens qui continuent d’utiliser les
transports aériens, les chambres d’hôtels et le service des taxis. Il n’y a
rien de durable, dans la perspective des destructions que les attaques terroristes ont
suscités, rien qui puisse expliquer pareil mouvement de panique, d’hystérie et d’auto
flagellation.
Alors il a bon dos, le terroriste barbu des montagnes afghanes, car s’il est possible
d’infliger au monde une correction pareille, à l’aide d’un vulgaire
téléphone portable, opérant depuis une caverne, c’est certainement que ce monde
est devenu trop fragile ! Il y a vraiment quelque chose de corrompu au royaume de
Danemark, comme dirait Shakespeare avec beaucoup d’à propos.
A Métula, ce qu’on vous dit, c’est qu’il faut surtout faire un autre type
de ménage ! Un ménage qui ne nécessite ni porte-avions, ni GI’s, pas plus que de
justice absolue. Le vrai terrain de jeu du phénomène Bin Laden, c’est dissimulé à
l’intérieur même de nos systèmes, que nous allons le trouver. Sa force, c’est
d’avoir cancéré son activité économique, pourtant fort modeste au regard du
volume des échanges globaux, dans nos villes et dans nos marchés. Sa force, c’est d’avoir
su générer une dépendance par rapport à ladite activité. Sa force, encore, ce sont
ces milliers d’avocats, de banquiers et de notaires, à Genève, à Paris, à Nicosie
et à New York, qui vivent du pognon des Bin Laden. Ce sont ces centaines d’entreprises,
dont l’argent islamique fait désormais partie du capital et qui s’effondreraient,
comme le World Trade Center, si on l’en retirait. La force du système Bin Laden,
enfin, ce sont ces centaines de milliers de salariés, dont le gagne pain quotidien,
dépend directement de l’apport-capital de ces pétrodollars, à l’origine mal
définie mais qui donnent aux barbus cachés dans les cavernes d’Afghanistan et d’ailleurs,
les moyens de nous faire trembler !
En Europe, la notion de guerre au terrorisme est encore un slogan au sens mal compris.
Lorsque nos braves dirigeants vont s’apercevoir, que pour l’exterminer, il va
falloir se couper des bras et des jambes, je vous parie qu’ils se montreront tout de
suite moins vaillants ! Alors, vous comprenez pourquoi il a bon dos, le Bin Laden ?
Bin Laden, donc et puis le décloisonnement et la mise à la lumière du jour des
investissements de l’argent douteux, qui sent le naphte, disait-on mais c’est
encore insuffisant pour rendre à notre terre sa fraîcheur de jeune fille ! Il faut
encore et nécessairement, pour protéger notre monde si fragile, que l’Occident
canalise le prosélytisme musulman. Je sais, je suis beaucoup moins consensuel que la
plupart des “lénifiateurs”, que vous voyez à la télévision mais j’ai de
bonnes raisons pour rester réfractaire. Le christianisme aussi, était un mouvement
dangereux, puisqu’il entend, de par ses “statuts”, ne prendre de repos que
lorsque tous les hommes auront été évangélisés. Puis Machiavel est venu et il a
castré ce mouvement, pour en faire réellement une religion. Depuis, depuis que le
christianisme s’est retrouvé limité aux choses de l’esprit, il est devenu
agréable et humain et il a cessé d’être un vecteur de conflits et de violences
entre les hommes.
Eh bien, pour l’Islam, c’est pareil ! Il ressemble à s’y tromper, au
christianisme d’avant la séparation de la religion et de l’État. Il faut lui
couper les couilles de la sécularité et tout ira bien. Aujourd’hui, n’en
déplaise à M. Védrine, un musulman qui prie dans une mosquée, aspire à l’islamisation
du monde. Pire, il y croit et il croit, parce que c’est écrit dans le Coran, que l’usage
de la violence est permis pour arriver à cette finalité. Plus que cela, même, certains
musulmans considèrent cet usage de la violence comme un moyen nécessaire à la
généralisation de leur foi et au sauvetage des hommes !
Alors, il faut faire comprendre à l’Islam armé, à celui qui détruit les Bouddha
en Afghanistan, à celui qui danse lorsque le WTC s’écroule et à celui qui veut
jeter les Israéliens à la mer, que l’Occident entend faire respecter ses
frontières et que nos valeurs (ou notre mode de vie, c’est suffisant) ne sont pas à
vendre. Et pour lui faire comprendre cela, il faut impérativement nettoyer l’environnement
islamique, de toutes ses aspérités terroristes dirigées contre les intérêts
judéo-chrétiens et indo-asiatiques. Ce nettoyage implique la destruction des mouvements
islamistes armés du Moyen Orient, tels le Hamas et le Jihad islamique, ainsi que la
destruction des régimes qui les abritent, qui les utilisent et qui leurs permettent de se
développer.
A Métula, on sait ce qu’il faut faire et on veut maintenir, pour les capacités
opérationnelles de l’Administration Bush, un préavis favorable. On a aussi et un
peu le sentiment que le Président américain s’est laissé dépasser par ses propres
mots et on n’est pas certain, qu’il connaît la hauteur du sommet qu’il s’apprête
à escalader, ni qu’il sait comment s’y prendre. Mais puisque, comme nous l’avons
écrit au départ, nous ne sommes mêlés à cette crise, que par l’initiative
américaine, tant que nous ne sommes pas agressés, tant qu’on ne nous prie pas de
participer à la mystérieuse coalition et tant que nos ordinateurs fonctionnent, nous
allons donc nous contenter, pour changer, de vous soumettre nos modestes commentaires !
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