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"J'avais tort de croire à Oslo. Les leaders palestiniens ont historiquement toujours fait les mauvais choix." |
"J'avais tort de croire à Oslo. Les leaders
palestiniens ont historiquement toujours fait les mauvais choix."
Le Professeur Bernard Lewis à propos de Bin Laden, l'Intifada, et la nouvelle
menace iranienne.
Traduction CID - Pinhas Konopnicki spécialement pour Reponses-Israel
Bernard Lewis, professeur émérite de l'université de Princeton, est considéré
par la plupart de ses collègues comme le plus grand historien du monde
musulman de notre génération. Il est juif, né à Londres, et octogénaire.
Parmi ses nombreux étudiants on trouve des professeurs et des analystes qui
travaillent dans les universités en Israël et dans les pays arabes. Son âge
se voit à peine: il se déplace facilement, manifeste un sens de l'humour
ironique, clairement conscient de son importance. Il voyage beaucoup. Il
visite fréquemment Israël en tant qu'invité de l'université de Tel Aviv,
et il rend parfois visite aux pays voisins aussi, mais il refuse de manière
compréhensible d'en parler. Les gouvernants le consultent fréquemment et il
a été très demandé l'année passée. L'amplitude de ses connaissances et
ses vues décisives ont pour but d'aider les décideurs en Occident à élaborer
leur politique vis-à-vis du monde musulman.
"Le Patriarche des Orientalistes", comme on l'appelle dans la presse
américaine, se range parmi les partisans des valeurs libérales classiques.
Il est souvent attaqué parce qu'il refuse de se conformer à l'esprit du
temps, pour lequel la voix du relativisme [culturel] est forte, c'est-à-dire
la prudence quand il s'agit de juger les autres cultures du point de vue de la
culture occidentale. Lors de sa plus retentissante controverse, il affronta
Edward Saïd, le célèbre professeur palestinien de littérature, dont le
livre "L'Orientalisme" condamnait Lewis et les universitaires comme
lui. Il dénonçait leurs études comme étant d'autres moyens que l'Occident
utilise pour renforcer son pouvoir impérialiste.
On peut supposer que l'entretien suivant durcira ses adversaires et
encouragera les israéliens rendus perplexes [par la situation actuelle].
Ariel Sharon peut trouver dans ses mots des encouragements pour sa position
affirmant la nécessité d'une victoire complète avant de faire le moindre
geste.
Yedioth Acharonot: Vous aviez chevillé tous vos espoir au processus d'Oslo?
Bernard Lewis: C'est exact.
YA.: Cette thèse s'est-elle avérée fausse?
B. L.: À mon grand regret, je dois admettre que j'ai fait une erreur.
Y.A.: D'où provient cette erreur de jugement ?
B. L.: Historiquement, les leaders palestiniens n'ont cessé de faire les
mauvais choix, systématiquement. Cela a commencé par leur refus des termes
de la Commission Peel [1937] et leur rejet du plan de partage de l'ONU. Il ont
fait des erreurs dans le choix de leurs amis: pendant la deuxième guerre
mondiale ils ont choisi les Nazis, pendant la guerre froide ils ont choisi le
Bloc Soviétique et dans la guerre du Golfe ils se sont joints à Saddam
Hussein. Ont-ils un instinct étonnant qui les pousse au bord de la
destruction? Pas du tout. Ils se sont tournés vers les ennemis de leurs
ennemis et c'est naturel. Après l'effondrement du Bloc Soviétique, ils
n'avaient à nouveau plus de super puissance protectrice, et après la guerre
du Golfe, même la plupart des gouvernements arabes étaient dégoûtés
d'eux, en particulier ceux qui pouvaient leur offrir une aide financière.
Dans ces circonstances, j'ai pensé que le gouvernement de Rabin avait raison
de faire le choix qu'il faisait, mais il s'est trompé dans le choix de son
associé pour le processus."
YA.: Arafat?
B. L.: Oui, l'idée d'amener Arafat de Tunis était une erreur.
Y.A.: Israël a essayé de parler avec les leaders palestiniens dans les
territoires occupés, mais à la conférence de Madrid il a été démontré
qu'ils n'y avaient aucun leader à part lui.
B. L.: Il est vrai que selon la résolution de la ligue arabe, l'OLP est la
seule organisation représentative des Palestiniens. Avec le peu de recul
historique dont nous disposons, il m'est difficile de juger s'il aurait été
meilleur d'insister pour lui trouver une alternative; peut-être n'y avait-il
aucun autre choix.
Y.A.: Dans une entrevue vous avez dit que ceux qui ont conduit les négociations
des deux côtés étaient des amateurs complets. Qu'avez-vous voulu dire?
B L.: Il est clair qu'ils n'étaient pas des diplomates professionnels et
qu'ils n'avaient pas beaucoup d'expérience dans la conduite de négociations.
Y.A.: Quelle était la grande erreur des négociateurs à Camp David?
B. L.: Ils ont oublié qu'il ne s'agissait pas simplement d'une question des négociations
entre leaders, mais entre deux civilisations différentes. Il est très facile
de se tromper et d'interpréter votre adversaire selon votre vision du monde.
Je vous donnerai un exemple. Je pense qu'Israël avait raison d'entrer au
Liban, et je me rappelle comment son armée a été reçue en tant qu'armée
de libération, avec des fleurs et de la musique, mais dès le moment où le
travail était terminé, il était nécessaire de se retirer. Le retrait récent,
comme il a été entrepris sans accord, avec abandon des amis et des
armements, a été interprété par les Palestiniens et les autres Arabes
comme un signe de faiblesse. De l'expérience du Hizbollah, ils ont déduit
que les Israéliens étaient mous, choyés, et que s'ils étaient frappés --
ils se rendraient. Ces choses ont été dites explicitement par les
Palestiniens.
Y.A.: Les deux cultures interprètent-elles différemment les concepts de
"compromis équitable" et "voir la réalité en respectant le
point de vue de l'ennemi"?
B. L.: Laissez-moi être précis: La culture musulmane est caractérisée par
la générosité du vainqueur. Le vainqueur musulman n'écrase pas le visage
du vaincu dans la poussière, mais le résultat du combat doit être clair des
deux côtés. Un combat qui se termine dans l'indécision est une invitation
aux problèmes. Les Ottomans nous ont fournis beaucoup d'exemples de cette
conduite: ils ont écrasé des rebelles d'une main puissante et d'un bras étendu,
mais n'ont pas humilié le vaincu, ils ont fait preuve de générosité envers
eux et les ont même aidés à se réhabiliter. Si celui qui est au pouvoir ne
déploie pas tout ses efforts pour faire advenir une victoire de cette nature,
sa conduite est interprétée comme poltronnerie.
Un autre exemple des interprétations différentes de conduite est la
signification des us et coutumes : J'ai visité la Jordanie quelques temps après
la signature des accord de paix sur lesquels les Jordaniens fondent beaucoup
d'espoir, et j'ai trouvé les Jordaniens agités par la conduite des touristes
israéliens qu'ils ont vu comme provocatrice et humiliante. Il m'a été
difficile de leur expliquer que les Israéliens se comportent de cette façon
même entre eux. Les Israéliens, qui semblent être le peuple le moins poli
du monde, ne sont pas compris par les Arabes, dont la culture a les meilleures
manières du monde. Ce n'est pas une affaire d'étiquette surannée, mais de
comportement dont la portée inclut les relations entre les peuples. Le manque
de courtoisie des soldats israéliens aux points de contrôle a des répercussions
terribles et quelques choses doit être fait à ce propos.
Y.A.: Vous n'avez pas une tendance à exagérer le choc des différences entre
les cultures?
B. L.: Ces différences sont d'une importance énorme. Regardez, le monde chrétien
et le monde musulman ont eu des frictions et se sont combattus sur beaucoup de
fronts pendant un millénaire. A la fin du 18ème siècle, les universités en
Occident avaient des douzaines de départements d'études orientales et des
centaines de traductions de l'arabe, du Persan, et les travaux turcs ont été
imprimés. Le monde occidental mourrait d'envie de connaître son adversaire
historique, mais une part de cette curiosité n'a pas été donnée au monde
musulman. Là-bas, ils n'ont pas appris les langues de l'Occident, il n'ont
pas pris goût à l'histoire et à la pensée occidentale et n'ont pas traduit
beaucoup de littérature en Arabe. Les choses ont changé en quelque sorte
quand la puissance de la menace de l'ouest est devenu claire pour eux, mais même
maintenant, si vous entrez dans une librairie en Israël, vous trouverez
facilement des traductions de la littérature arabe et des livres concernant
l'histoire arabe et musulmane. En revanche, si vous entrez dans une librairie
dans un capitale arabe et recherchez des livres sur Israël, sur le Judaïsme
et même sur le Christianisme, pratiquement tout ce que vous trouverez est de
la propagande. La curiosité concernant les autres cultures est un phénomène
occidental saisissant. Dans toutes les grandes cultures, à l'exception de la
culture occidentale, la préoccupation pour les autres cultures ne surgit
qu'en présence d'une menace."
Y.A.: Je me dois de demander si cette situation concernant les cultures est
permanente, ou un résultat des circonstances, susceptible de changer.
B. L.: Elle n'est certainement pas permanente, mais elle est profondément
enracinée, plus que ce que beaucoup de gens aiment à penser. Par exemple,
beaucoup indiquent que seulement 2 des 57 pays musulmans ont un gouvernement
semi démocratique, mais ceci ne rend pas compte du fait que les musulmans
manquent de la capacité de développer leur propre version de la démocratie,
qui ne ressemblera à aucune démocratie occidentale.
Y.A.: De quel deux pays voulez vous parler?
B L.: La Turquie et le Bangladesh. La Turquie est un exemple merveilleux, qui
prouve qu'il est très difficile d'établir une démocratie libérale dans une
culture avec une ancienne tradition autocratique , mais qui montre également
que ce n'est pas impossible.
Y.A.: L'éclatement de la deuxième Intifada a été interprétée par
beaucoup d'israéliens, peut-être la majorité, comme une preuve décisive
que les Palestiniens ne sont pas intéressés par un compromis, mais cherchent
une victoire un complète. Comment expliquez-vous l'Intifada?
B. L.: Je vous ai déjà dit que le retrait du Liban a eu un grand influence
sur la décision des Palestiniens de reprendre la lutte armée. Israël est dépeint
comme un pays qui ressemble à l'Amérique et aux Américains, qui a fui le
Vietnam et s'est extirpé à toute vitesse du Liban et de Somalie, cette
conduite prouvant qu'ils sont gâtés et pas prêts à essuyer des pertes. De
même pour les israéliens, qui sont devenus riches et donc mous et gâtés.
L'Amérique et Israël sont des amis étroits et les Palestiniens ont utilisé
l'exemple de la conduite de l'Amérique dans l'analyse de la conduite prévisible
d'Israël.
Y.A.: Il y a quelques années vous avez publié un article qui a eu un grand
impact : "Les Racines de la Rage Musulmane". Accepteriez-vous de
cerner les idées fondamentales de l'article et de les mettre à jour à la
lumière de ce qui s'est produit depuis qu'il a été publié.
B. L.: De nos jours, dans l'ensemble du monde musulman, un sentiment de crise
et de frustration prédomine. Tout est confus. Pendant plus de mille ans, les
Musulmans se sont habitués à la croyance, justifiée en son temps, qu'ils
représentaient la partie la plus avancée du monde, et qu'ils étaient ceux
qui fixaient les normes en politique, dans l'économie et les sciences. A l'époque
contemporaine, les Musulmans en sont venus à se rendre compte que leur
puissance s'était affaiblie et que même adopter la technologie occidentale
n'était d'aucune aide. Les idées occidentales du socialisme et de
capitalisme n'ont pas stoppé la détérioration économique, et alors la
croyance a surgi que le salut devait être trouvé dans l'adoption du style de
gouvernement démocratique occidental. Le plus malheureusement du monde, les
événements ont démontré que le seul style occidental qui ait réussi à
prendre racine dans le monde musulman était la dictature, basé sur un parti
unique. L'indépendance politique n'a pas engendré la liberté. La réaction
à ces déceptions est une résistance à toutes les idées importées de
l'Occident et de blâmer celui-ci pour tous les maux qui ont découlé de la
tentative échouée d'imiter sa culture.
Maintenant il y a deux options : certains estiment que l'échec provient de
l'abandon des traditions anciennes, mettant de côté l'authentique culture
islamique. Les deux versions principales qui proviennent de ce sentiment sont
le Fondamentalisme Wahhabite qui est diffusé par les Saoudiens, et le
Fondamentalisme Chiite Iranien. L'autre option, qui adhère aux positions
modernes, affirme que l'échec provient du fait que les Musulmans n'ont adopté
qu'une fraction superficielle de la culture occidentale et non de son contenu
profond, et donc qu'il est nécessaire d'introduire ces valeurs occidentales
dans toute leur profondeur. Dans tout le monde musulman il y à des gens qui
pensent de cette façon, mais les dictatures rendent difficile de l'exprimer
ouvertement.
Y.A.: Osama Ben Laden est-il l'expression extrême de la première option?
B L.: Naturellement. Mais ici on doit souligner l'importance du pétrole
arabe. Les bénéfices énormes que les Saoudiens ont accumulés leur ont
permis de développer un réseau d'écoles avec beaucoup de filières qui
cultivent le Fondamentalisme Wahhabite. Sans le pétrole, il est possible que
ce mouvement soit demeuré un phénomène millénariste dans un pays marginal.
En général, le pétrole est le désastre des Arabes, parce qu'il a permis à
des gouvernements d'accumuler d'énormes richesses qui renforce leur puissance
politique et militaire et détruit la démocratie et la liberté dans l'oeuf.
Ce n'est pas un hasard si les seuls pays dans lesquels un début d'une société
civile se développe sont le Maroc et la Jordanie qui n'ont pas de pétrole.
Y.A.: L'Amérique est-elle détestée dans le monde musulman parce qu'elle
soutien Israël, ou Israël est-il détesté parce qu'il est perçu comme une
forteresse avancée de l'Occident dans le monde musulman?
B. L.: Les deux. Naturellement, le lien avec Israël n'améliore pas la
popularité de l'Amérique, mais le Moyen-Orient n'est pas le seul endroit du
monde dans lequel on déteste ce grand et riche empire. On le déteste parce
qu'il réussi si bien et les personnalités locales exploitent le ressentiment
pour leurs besoins spécifiques. Par exemple, pour Ben Laden le problème
principal est son pays, l'Arabie Saoudite, qu'il veut débarrasser de la présence
des infidèles. Il mentionne l'Israël, le cas échéant, en troisième lieu
sur sa liste de cibles. Dans un de ses discours il l'a appelé "un petit
pays modeste", en d'autres termes pas quelque chose de substantiel ou très
important et dans une interview qu'il a donnée il y a quelques années il a
dit que si les Américains quittaient l'Arabie Saoudite, il serait disposé à
signer un accord de paix. Israël est une cible facile pour les propagandistes
dans le monde arabe parce que l'attaquer ne les met pas en danger, tandis que
dans certains pays arabes, c'est chercher les ennuis que de diffuser des
attaques contre l'Amérique. Les propagandistes savent qu'en Amérique et en
Europe, il y a une oreille bien disposée envers la propagande anti-israélienne
et la raison en est que diriger des attaques contre Israël soulage le fardeau
des accusations qui sont portées contre eux en Occident. C'est de là que
vient l'agression contre Israël dans l'affaire de Sabra et Shatila, par
rapport à la clémence envers les actes d'Hafez El Assad dans la ville de
Hama, ou envers l'attaque aux armes chimiques contre les Kurdes à Halbaja.
Y.A.: Quels sont les résultats à long terme de la guerre en Afghanistan?
B. L.: Les gens en Occident ont l'habitude de demander "pourquoi ne nous
aiment-ils pas" et la réponse simple est que vous ne pouvez pas être
riche, fort et réussir et être aimé, tout particulièrement en considérant
que pendant quelques siècle vous avez gagné toutes les batailles. La
question correcte est : "pourquoi ont-ils cessé de vous respecter, ou du
moins de vous craindre?" J'ai cité précédemment que les hommes comme
Ben Laden ont cru que l'Occident était gâté et mou. J'espère que la guerre
en Afghanistan a changé cette perception, parce qu'elle montre que l'idée
que l'Amérique et que les autres pays occidentaux sont mous est une
invention, tout autant que la peur de combattre quand leur civilisation est
attaquée. Maintenant il y a deux possibilités : soit les gens dans le monde
musulman, et en particulier les Arabes, décident qu'afin d'établir une
meilleure société il est nécessaire de choisir la voie de la paix et de la
coopération avec l'Occident, soit ils croiront que la défaite en Afghanistan
n'était qu'un épisode douloureux mais qu'ils doivent continuer dans la même
voie. J'espère que la première option prévaudra, mais je ne peux pas
exclure la possibilité que la deuxième idée l'emporte.
Y.A.: Israël voit l'Iran comme un grand danger militaire. Y a-t-il des
changements qui s'y produise qui pourraient soulager nos esprits?
B. L.: Les politiciens iraniens qui sont dépeints comme modérés, ne sont
rien moins qu'un maquillage dont le but est de permettre au régime de
continuer d'agir comme il le veut, mais beaucoup de signes indiquent que le régime
est devenu très impopulaire, et sera éjecté si une occasion se présente.
Ici, je veux mentionner un paradoxe: dans les pays qui déclarent leur
opposition à l'Amérique, les masses adorent l'Amérique, tandis que dans les
pays dont les gouvernements soutiennent l'Amérique, les masses manifestent du
ressentiment envers l'Amérique. Ce n'est pas un hasard si les terroristes qui
ont attaqué les Twin Towers et le Pentagone sont en effet venus d'Egypte et
d'Arabie Saoudite tandis qu'à Téhéran il y eu de grandes manifestations
spontanées et authentiques, dans lesquelles les gens ont exprimé du chagrin.
Il est clair que la haine pour l'Amérique en Egypte et en Arabie Saoudite
provient, en premier lieu, de la haine pour leurs propres régimes corrompus.
Les manifestations de joie dans Kaboul auront l'air de cortèges funèbres
comparés aux manifestations de joie qui éclateront à Bagdad, Téhéran et
peut-être même à Damas, si l'Occident provoque l'expulsion de ces régimes
despotiques inefficaces qui dirigent ces pays.
Jonathan Silverman, qui a traduit cette entretien, est un journaliste
d'investigation pour Jewsweekcom. Cet article est initialement paru en hébreu
dans le journal israélien Yediot Acharonot.
© Yediot Acharonot, Jewsweek.com, 2002.
http://www.jewsweek.com/israel/092.htm
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