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L’ACTUALITÉ À L’ÉPREUVE DE L’HISTOIRE : |
LE CONFLIT ISRAÉLO-PALESTINIEN REMIS EN PERSPECTIVE
« Les Français sont nuls en histoire et en géographie », dit-on, aussi ne
peut-on pas leur reprocher leur ignorance concernant celles du Moyen-Orient,
qui les conduit à interpréter le conflit actuel à la seule « lumière »
des images du journal télévisé.
En effet, nombre de gens de bonne foi imaginent que les Juifs, ayant été
dispersés par les Romains, qui ont détruit le deuxième Temple de Jérusalem
en 70 après J.C., seraient revenus après une absence de 1800 ans pour réclamer
leur pays, lequel, entre temps, serait devenu un état palestinien indépendant.
Rien n’est plus faux.
Pour commencer, le peuple Juif a maintenu des liens avec sa patrie historique
pendant plus de 3 700 ans, y compris à travers l’usage d’une langue
nationale et la transmission d’une culture.
Eh oui : déjà dans les temps anciens…
D’importantes communautés juives se sont réinstallées à Jérusalem et à
Tibériade dès le IXe siècle. Au XIe siècle, d’autres ont prospéré à
Rafah, à Gaza, à Ashkelon, à Jaffa et à Césarée.
Les Croisés n’ont pas massacré que des musulmans : de très nombreux Juifs
en ont également été victimes au XIIe siècle. Au cours des 200 années
suivantes, la communauté s’est reconstituée par l’immigration à Jérusalem
et en Galilée de nombreux rabbins et pèlerins juifs.
Au début du XIXe siècle - avant la naissance du mouvement sioniste moderne
qui date de 1870 - plus de 10 000 Juifs vivaient déjà dans ce qui est
aujourd'hui Israël .
Une immigration juive massive a commencé vers la Palestine en 1882, à une époque
où moins de 250,000 Arabes y vivaient, dont la majorité avait elle-même
immigré dans les décennies précédentes.
La Palestine n’a jamais été un pays exclusivement arabe, bien que l'arabe
soit progressivement devenu la langue de la plus grande partie de la
population, après les invasions musulmanes du VIIe siècle.
Aucun état indépendant arabe ou palestinien n’a jamais existé en
Palestine.
Avant la partition (1947), les Arabes de Palestine ne se revendiquaient pas
comme un groupe distinct. Au premier Congrès des associations musulmanes et
chrétiennes réuni à Jérusalem en février 1919 pour choisir des représentants
palestiniens à la Conférence de la paix à Paris, une résolution fut adoptée
: « Nous considérons la Palestine comme une partie de la Syrie arabe, dont
elle n’avait jamais été séparée. Nous sommes liés à elle par des liens
nationaux, religieux, linguistiques, naturels, économiques et géographiques.
»
Discours que continuait à tenir, des années plus tard, Ahmed Shuqeiri, président
de l'OLP, au Conseil de sécurité: « Il est de notoriété publique que la
Palestine n'est rien d’autre que la Syrie du sud. »
D’ailleurs, sur le site de l'Autorité Palestinienne, le seul article
historique s'intitule « Le Peuple Palestinien - grandes étapes au XXème siècle
» et il montre bien qu’auparavant, il n'avait jamais été question de
peuple palestinien.
On ne peut pas avoir les idées longues si on a la mémoire courte !
En 1917, fut publiée la Déclaration Balfour : « Le Gouvernement de Sa
Majesté envisage avec faveur la création en Palestine d'un foyer national
pour le peuple juif, et fera de son mieux pour faciliter la réalisation de
cet objectif, étant bien entendu que rien ne doit porter préjudice aux
droits civils et religieux des communautés non juives qui vivent actuellement
en Palestine ou aux droits et au statut politique dont bénéficient les Juifs
dans tout autre pays. »
Le but du Mandat sur la Palestine, confié à la Grande Bretagne le 24 juillet
1922 par la Société Des Nations, était de mettre concrètement en œuvre la
Déclaration Balfour. Ce mandat parlait des « rapports historiques du peuple
juif avec la Palestine » et de « la reconstitution de leur foyer national
dans ce pays ».
En 1921, Winston Churchill, alors ministre des colonies, enleva à la
Palestine près des 4/5èmes du territoire placé par la SDN sous mandat
britannique, soit 90 650 km2, pour créer non pas ce pour quoi il était
mandaté, à savoir un foyer national juif, mais un nouvel émirat arabe, la
Transjordanie. Pour le consoler de ce que le Hedjaz et l’Arabie avaient été
attribués à la famille Saoud, il installa Abdallah, fils de Chérif Hussein,
comme émir de Transjordanie, en récompense de sa participation à la guerre
contre la Turquie.
Les Britanniques empêchèrent de surcroît les Juifs d’acheter des terrains
dans ce qui restait de la Palestine, contrevenant à la clause de l’article
6 du Mandat, d’après lequel « l’Administration de la Palestine…
encouragerait, en coopération avec l’Agence Juive … l’établissement de
Juifs dans le pays, y compris sur des terres appartenant à l’Etat et sur
des terres en friche qui n’avaient pas été acquises comme biens publics.
»
Dès 1949, les Britanniques, sur les 375 000 hectares de terre cultivable,
avaient alloué 175 000 hectares aux Arabes et seulement 8500 aux Juifs.
Des chiffres et des mètres
Depuis le début de la Première Guerre Mondiale, une partie des terres de
Palestine appartenait à des propriétaires absents qui vivaient au Caire, à
Damas et à Beyrouth.
Environ 80% des Arabes de Palestine étaient des paysans criblés de dettes,
semi-nomades et des Bédouins.
En 1920, David Ben Gourion, qui n’était alors qu’un leader sioniste
travailliste, déclara que les fellahs arabes étant « l’atout le plus
important de la population autochtone », il n’était pas question de
toucher à leurs terres ou à celles sur lesquelles ils étaient métayers. Il
souhaitait, au contraire, les aider à s’affranchir de leurs exploiteurs.
Après avoir acheté toutes les terres incultes disponibles, les juifs se
tournèrent vers des terres cultivées. L’américain John Hope Simpson,
arrivé en Palestine en mai 1930, remarqua « qu’ils [les Juifs] paient les
terres très cher, et de plus ils paient à certains des occupants de ces
terres une somme d’argent considérable qu’ils ne leur doivent pas, légalement
parlant. »
Le Roi Abdallah de Transjordanie regretta, dans ses mémoires, que « les
Arabes (soient) aussi enclins à vendre leurs terres qu’à geindre et
pleurer inutilement ».
En 1947, les possessions juives en Palestine atteignaient 926 000 hectares.
Environ 90 000 d’entre eux avaient été achetés au gouvernement
mandataire, 60 000 à différentes églises et 775 000 à des Arabes.
L’analyse de ces achats entre 1880 et 1948 montre que 73% avaient été
acquis auprès de gros propriétaires terriens et non de pauvres fellahs.
Géographie et démographie sont les deux mamelles de l’histoire
La population juive augmenta de 470 0000 âmes entre la Première et la Deuxième
Guerre Mondiale, tandis que la population non juive croissait de 588 000
personnes. En fait, la population arabe permanente augmenta de 120% entre 1922
et 1947.
Cette croissance rapide était essentiellement due, comme c’est classique
entre des pays proches au développement économique inégal, à l’amélioration
du niveau de vie que les Juifs avaient rendue possible : assèchement des marécages
générateurs de malaria, mise en place d’un système sanitaire et de
services médicaux améliorés, qui avait permis au taux de mortalité
infantile chez les musulmans de tomber de 201 pour mille en 1925 à 94 pour
mille en 1945 et à l’espérance de vie de s’élever de 37 ans en 1926 à
49 ans en 1943.
La population arabe augmenta surtout dans les centres urbains où
d’importantes populations juives avaient créé de bonnes conditions économiques.
De 1922 à 1947, la population non juive augmenta de 290% à Haïfa, de 131%
à Jérusalem et de 158% à Jaffa. La croissance dans les villes arabes fut
plus modeste : 42% à Naplouse, 78% à Jénine et 37% à Bethléem.
Oui, mais quid du peuple et de l’état palestiniens ?
En tant que porte-parole des Arabes de Palestine, Hadj Amin, le Mufti de Jérusalem,
ne demanda pas à la Grande-Bretagne de leur accorder l’indépendance. Au
contraire, dans une lettre à Churchill de 1921, il demandait que la Palestine
soit réunie à la Syrie et à la Transjordanie.
En 1941, il s’enfuit en Allemagne et rencontra Hitler, Himmler et d’autres
hauts responsables nazis. Il leur demanda qu’ils « accordent à la
Palestine et aux autres pays arabes le droit de résoudre le problème des éléments
juifs en Palestine et dans les autres pays arabes, conformément à l’intérêt
des Arabes et au moyen de la même méthode qui permet de régler la question
dans les pays de l’Axe. »
A la fin de la deuxième guerre mondiale, l'ONU établit une commission spéciale
pour la Palestine (UNSCOP) afin de trouver une solution pour réinstaller les
juifs survivants de la solution finale dans une patrie propre.
Les délégués de 11 nations se rendirent sur place et constatèrent de visu
que les aspirations nationales des Juifs et des Arabes étaient incompatibles.
A leur retour, la majorité d’entre eux (Canada, Tchécoslovaquie,
Guatemala, Hollande, Pérou, Suède et Uruguay) recommandèrent la création
de deux états distincts, l’un juif, l’autre arabe, rassemblés dans une
union économique, avec une enclave internationale pour Jérusalem.
Si les Juifs de Palestine trouvaient trop petit territoire qu’on leur
allouait, et s’ils n’appréciaient guère que Jérusalem fût sorti de l'État
juif, ils acceptèrent cependant le compromis que les Arabes rejetèrent en
bloc.
Pourtant, la recommandation de la majorité des membres pour la partition fut
adoptée par 33 voix contre13 et 10 abstentions le 29 novembre 1947.
La violence éclata presque immédiatement après l’annonce par l’ONU du
partage, le 29 novembre 1947. Jamal Husseini, porte-parole du Haut Comité
arabe, avait déclaré, avant le vote, que les Arabes « verseraient jusqu’à
la dernière goutte de leur sang sur le sol de leur cher pays. » Deux jours
plus tard, les saints hommes de l’Université Al-Azhar du Caire invitèrent
le monde musulman à proclamer un djihad (guerre sainte) contre les Juifs.
La résolution de partage ne fut jamais suspendue ni abrogée.
Israël déclara son indépendance le 14 mai1948, tandis que les Britanniques
quittaient le pays.
Cinq armées arabes (l’Egypte, la Syrie, la Transjordanie, le Liban et
l’Irak) envahirent Israël immédiatement. Azzam Pasha, Secrétaire Général
de la Ligue Arabe, annonça ; « ce sera une guerre d’extermination et il y
aura un immense massacre dont on parlera autant que des massacres de Mongolie
et des Croisades. »
Il y a loin des rêves de conquête à la réalité : Israël finit la guerre
de 1948 avec plus de territoire qu’il ne l’avait commencée.
La guerre des six jours, en 1967 fut la suite logique de l’animosité
continue que les pays arabes entretenaient contre leur voisin non musulman.
Elle se termina de la même manière : à la fin de la guerre, Israël avait
triplé la superficie qu’il contrôlait, passant de 20.500 km2 à 65.000
km2.
La victoire lui permit d’unifier Jérusalem, de conquérir le Sinaï, les
hauteurs du Golan, la bande de Gaza et la rive occidentale du Jourdain.
La politique d’Israël était déjà de vouloir négocier les territoires
contre la paix.
Mais en août 1967, les chefs arabes, réunis à Khartoum, adoptèrent la résolution
dite des "trois non" : aucune paix avec Israël, aucune négociation
avec Israël, aucune reconnaissance d'Israël mais revendication du droit des
Palestiniens à une nation.
Cela n’empêcha pas Israël de rendre tout le Sinaï à l’Egypte lors du
traité de Paix signé entre Menahem Begin et Anouar el-Sadate en 1978, avec
onze ans de retard sur le calendrier.
Et les Palestiniens, alors ?
Après que la Jordanie eût attaqué Israël, le 5 juin 1967, environ 325.000
Palestiniens vivant en Cisjordanie s’enfuirent . C’était des citoyens
jordaniens qui se déplaçaient d’une partie de ce qu’ils considéraient
être leur pays vers une autre, pour éviter d’être pris dans les feux
croisés de la guerre.
Les forces israéliennes ordonnèrent à une poignée de Palestiniens de déménager
pour « des raisons stratégiques et de sécurité ». Dans certains cas, ils
furent autorisés à rentrer quelques jours après, dans d’autres, Israël
leur offrit de les aider à se réinstaller ailleurs.
Israël administrait alors 750.000 Palestiniens, la plupart hostiles au
gouvernement.
A part exiger que les manuels scolaires dans les territoires soient purgés de
leur contenu antisémite, les autorités israéliennes évitèrent d’interférer
avec les habitants.
Ils apportèrent cependant une aide économique, notamment en installant des
Palestiniens des camps de la bande de Gaza dans des foyers en dur, ce qui
provoqua des protestations de la part de l’Egypte, qui contrôlait cette
zone avant la guerre et n’avait jamais pris une telle mesure.
Les Arabes étaient libres de se déplacer, et notamment de voyager vers et
depuis la Jordanie.
En 1972, des élections eurent lieu en Cisjordanie. Les femmes et les non
propriétaires terriens furent autorisés à voter, ce qui leur était
interdit sous le gouvernement jordanien.
Les Arabes de Jérusalem Est eurent le choix entre garder la citoyenneté
jordanienne et acquérir la citoyenneté israélienne. Leur statut fut celui
de résidents de Jérusalem unifiée et le droit de vote et celui de se présenter
aux élections municipales leur fut accordé.
De même, les lieux saints de l’Islam furent remis aux soins d’un conseil
musulman, le Waqf, qui y interdit la présence de non musulmans.
Joseph Farah, (rédacteur en chef de WorldNetDaily, qui se définit comme un
« journaliste arabe américain qui s'est forgé une connaissance approfondie
de la situation au Moyen-Orient »), observe que « la Palestine en tant
qu'entité autonome n'a jamais existé au cours de l'Histoire. Le pays fut
dominé successivement par les Romains, les croisés chrétiens, les musulmans
(qui n'ont d'ailleurs jamais fait de Jérusalem une capitale pendant qu'ils
occupaient le pays), les Ottomans et, brièvement, les Britanniques (…) Il
n'existe pas de langue proprement palestinienne. Ni même de culture spécifiquement
palestinienne. Il n'y a jamais eu de Palestine dirigée par des Palestiniens.
Ces derniers sont des Arabes, et sont indissociables des Jordaniens (la
Jordanie étant elle aussi une invention récente, créée de toutes pièces
en 1922 par les Britanniques). Le monde arabe contrôle 99,9% des terres du
Moyen-Orient. Israël ne représente que 0,1% de la superficie régionale.
Mais cela est déjà trop pour les Arabes. Ils veulent tout. Et c'est précisément
là que se situe le noeud du conflit qui les oppose à Israël. »
L’identité palestinienne n’existait pas avant la guerre de 1967. L’OLP,
créée en 1964, avait inscrit dans sa charte la destruction d’Israël. Il
n’y était fait aucune mention – et pour cause – des territoires qui ne
furent occupés qu’à l’issue de la guerre survenue trois ans plus tard...
De même Jérusalem, revendiquée comme capitale du futur état palestinien au
motif que c’est « le troisième lieu saint de l’Islam », et sur laquelle
Joseph Farah n’hésite pas écrire : « Qu'en est-il des lieux saints de
l'Islam? Il n'y en a tout simplement aucun à Jérusalem. (…) En réalité,
le Coran ne fait aucune mention de Jérusalem. La Mecque est citée des
centaines de fois. Médine est mentionnée un nombre incalculable de fois.
Mais Jérusalem, jamais (inversement, Jérusalem est citée 669 fois dans la
Torah). Il n'existe aucune preuve historique que le prophète Mohammed se soit
rendu à Jérusalem. »
Pourtant, c’est au nom de cette sainteté religieuse qu’aurait été déclenchée
la deuxième Intifada, si l’on en croit la presse française, qui y voit la
réponse à une provocation d’Ariel Sharon, alors chef du Likoud sous le
gouvernement Barak, et qui se rendit sur le Mont du Temple, que les
Palestiniens… et la presse française appellent « l’esplanade des Mosquées
».
Cette opinion persiste en France, malgré les déclarations de Imad Faluji,
Ministre de la Communication de l’Autorité Palestinienne, selon lequel la
violence avait été programmée en juillet, bien avant la soi-disant «
provocation » de Sharon. « Elle (l’explosion de la violence) avait été
planifiée depuis le retour du Président Arafat de Camp David, quand il
retourna la situation contre l’ancien Président des Etats-Unis et rejeta
les propositions américaines. »
Cette opinion persiste malgré les conclusions de l’enquête menée par la
Commission Mitchell : « La visite de Sharon au Mont du Temple n’est pas la
cause de « l’Intifada Al-Aqsa. »
Combien d’occasions manquées ?
La Commission Peel, en 1937, avait achevé son rapport par la recommandation
de découper la Palestine en deux états séparés, l’un juif et l’autre
arabe. Les Arabes refusèrent ce plan qui les forçait à accepter la création
d'un état juif et qui impliquait, pour certains d’entre eux, de vivre sous
« domination » juive.
En 1939, le Livre Blanc britannique pour la Palestine recommandait la création
d'un état arabe en Palestine sous 10 ans, et la limitation de l’immigration
juive avant son arrêt total au bout de 5 ans. Bien qu’il leur offre le
contrôle de l’immigration juive et l'indépendance, les Arabes le récusèrent.
Avec la partition, en 1947, les Palestiniens recevaient un état et l'occasion
d’obtenir leur autodétermination. Ils passèrent également à côté de
cette occasion.
Presque toute la bande de Gaza et près de 40% de la rive occidentale du
Jourdain leur furent donnés pour y établir l’Autorité Palestinienne après
les accords d’Oslo, en 1994. Ils ne prirent aucune mesure politique pour
asseoir leur état (élections, éducation, infrastructures, voirie…)
Si Yasser Arafat n’avait pas rejeté la Paix de Camp David et des négociations
de Taba en juillet 2000, plus de 90% des territoires conquis pendant une
guerre défensive auraient été restitués par Israël, qui continue à
affirmer sa volonté d’échanger la terre contre la paix.
« Le retour au calme, et l’acceptation de l’initiative Clinton en temps
voulu pour les élections de février 2001, auraient empêché l’ascension
de Sharon et le glissement à droite de l’opinion israélienne. (…) À
trois reprises, les Israéliens ont donné leur confiance aux forces de la
gauche et du centre qui auraient pu faire la paix en leur nom. Or les
affrontements les plus violents eurent lieu aux périodes où la gauche et le
centre étaient au pouvoir; ils se produisaient sous l’impulsion des extrémistes
palestiniens, dont les projets chimériques convenaient tant à la droite israélienne.
»
Aujourd’hui et demain…
Extraits d’un sondage publié le 6 décembre 2002 par le quotidien Maariv réalisé
les 30 et 31 décembre 2002, auprès d’un échantillon représentatif de la
population israélienne, par le Centre Tami Steinmetz de recherche sur la paix
(Université de Tel Aviv).
Supposons que le terrorisme prenne fin et qu’Arafat ne soit plus à la tête
de l’Autorité palestinienne. Dans ce cas, seriez-vous pour ou contre la création
d’un État palestinien?
• Pour 64 %
• Contre 27 %
(Parmi les électeurs du Likoud: pour, 49 %; contre, 39 %.)
Extraits d’un sondage auprès d’un échantillon représentatif de la
population palestinienne de Cisjordanie et de la bande de Gaza, réalisé du
14 au 22 novembre 2002 par le Palestinian Center for Policy and Survey
Research (PSR).
Selon vous, une paix durable est-elle possible entre Israéliens et
Palestiniens?
• Oui 27,6 %
• Non 68,9 %
• Ne se prononcent pas 3,6 %
Après un accord de paix entre le peuple palestinien et Israël, et la création
d’un État palestinien reconnu par Israël, des mesures pourraient être
prises afin de renforcer les relations entre l’État d’Israël et un État
de Palestine. Etes pour ou contre des programmes scolaires, au sein de l’État
palestinien, qui reconnaîtront Israël et enseigneront aux enfants à ne pas
exiger la totalité de la Palestine pour les Palestiniens
• Pour 7,5 %
• Contre 90,8 %
• Ne se prononcent pas 1,7 %
Œcuménisme
« Quelque 2 millions de Chrétiens ont fui le Moyen-Orient durant les 20
dernières années. Certaines estimations sont beaucoup plus élevées. Depuis
qu’Arafat a pris le contrôle de l’administration des territoires
palestiniens que lui a cédés Israël, le pourcentage de la population chrétienne
a baissé de 15 % à 2 %.
Si ces gens fuyaient l’oppression israélienne, pourquoi ont-ils fui après
que les Israéliens soient partis ? Cela n’a pas de sens. » (Joseph Farah,
World Net Daily, 3 Janvier 2003)
Extrait du sondage cité plus haut, auprès d’un échantillon représentatif
de la population palestinienne :
Comment évaluez-vous l’état de la démocratie et des droits de l’homme
sous l’Autorité palestinienne?
• Bon 19,1 %
• Correct 28,4 %
• Mauvais 50,5 %
• Ne se prononcent pas 2,0 %
Comment évaluez-vous l’état de la démocratie en Israël?
• Bon 65,5 %
• Correct 11,9 %
• Mauvais 17,0 %
• Ne se prononcent pas 5,6 %
Des travaux ont été entrepris sur un projet de constitution pour l’État
de Palestine. Pensez-vous que la constitution doit garantir:
- l’égalité entre les hommes et les femmes, y compris le droit pour une
femme de devenir président de l’État de Palestine
• Oui 52,9 %
• Non 45,8 %
• Ne se prononcent pas 1,4 %
- l’égalité entre les hommes et les femmes, y compris le droit pour une
femme de divorcer de son mari au même titre que son mari peut divorcer
d’elle
• Oui 25,3 %
• Non 72,7 %
• Ne se prononcent pas 2,0 %
- l’égalité entre les Palestiniens musulmans et les Palestiniens chrétiens,
y compris le droit pour un citoyen chrétien de devenir président de l’État
de Palestine
• Oui 35,1 %
• Non 62,3 %
• Ne se prononcent pas 2,6 %
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