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Les enjeux de l'union nationale |
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parAndré Nahum.
Comme prévu, l'élection d'Ariel Sharon a semé la terreur dans les chancelleries et les
salles de rédaction un peu partout dans le monde tandis que dans les territoires
palestiniens, on le brulait en effigie en même temps que des drapeaux israéliens.
Au lendemain de ce scrutin historique, le journal "Liberation" fit sa première
page avec une photo de l'interessé et ce titre peu flatteur "Sharon-la-menace",
tandis que le "Parisien" se voulant plus précis et plus angoissant, qualifia
sur 5 colonnes à la une l'ancien general "d'homme qui fait peur au monde".
A la télevision on ressortit les images terribles des massacres de Sabra et Chatila de
1982 en oubliant que les assassins étaient des miliciens chretiens et que leur chef Elie
Hobeika est aujourd'hui personna grata à Beyrouth comme à Damas
L'urgence du moment étant de diaboliser le nouvel élu et à travers lui l'etat d'Israel
dont on discute ouvertement la légitimité et le droit à l'existence, les plus acharnés
à vouloir le détruire étant certains pseudo-intellectuels qui prenant pretexte d'une
origine juive souvent refoulée par ailleurs, rivalisent de haine pour saper ses
fondements et adoptent avec bonne conscience et parfaite mauvaise foi les thèses les plus
extrêmes de ses ennemis.
Il ne viendrait à l'idée de personne de reconnaitre que le premier responsable de cette
situation est Yasser Arafat lui-même, le "tombeur" de Barak, qui a humilié et
à tourné en bourrique le premier ministre sortant qui se battait comme un beau diable
pour obtenir un accord en multipliant les concessions au detriment de sa popularité et de
sa carrière politique.
Parceque si l'on en croit Thomas Friedman du New York Times, Yasser Arafat et ses
collègues n'ont pas accepté sans équivoque l'existence d'Israel et c'est là la cause
de l'échec.
Le "Jerusalem Post" publie sur Internet, la photo d'une tombe sur laquelle il y
a écrit "Ici repose le Processus d'Oslo, fils bien-aimé de Itzhak Rabin, Shimon
Peretz et Ehud Barak".
Et si Oslo est mort parce qu'il avait été une erreur?
On y avait parlé de reconnaissance mutuelle sans se donner les moyens d'appliquer ce
concept dans les faits.
On a voulu discuter d'un etat palestinien, de frontières, du nombre d'implantations
qu'Israel devait évacuer sans s'assurer que les Palestiniens avaient bien préparé leur
peuple à ne plus revendiquer Jaffa, Haiffa ou Lod et en laissant planer une équivoque
dangereuse et des
illusions irréalisables.
L'éducation que l'on donne aux enfants dans les territoires, le contenu violemment
anti-israélien et anti-juif de la television palestinienne donne à penser que
l'équivoque n'a jamais été levée et en répétant comme un leit-motiv leur
revendication du droit au retour de prés de quatre milions de réfugiés, Yasser Arafat
et ses collègues confirment que tout ce qu'ils ont signé jusqu'à ce jour ne l'a
été que dans un but tactique.
Alors, c'est évident, avec Ariel Sharon, les négociations de paix doivent reprendre
parcequ'il n'y a pas d'autre choix, mais la condition primordiale est avec la fin de la
violence, l'obligation pour la partie palestinienne d'abandonner la logique de la
destruction d'Israel pour accepter et promouvoir au sein des masses une logique de
l'existence de deux etats séparés vivant en paix ou tout au moins en non-belligerence.
S'il veut la paix, Sharon devra repartir sur de nouvelles bases.
Aura-t-il la possiblité de reussir son pari alors que dans les rangs palestiniens, on
continue à garder deux fers au feu? Pendant que Yasser Arafat lui telephone pour lui
demander de poursuivre le processus de paix, les Tanzim déclarent vouloir continuer la
lutte jusqu'à la liberation du dernier milimètre de la Palestine?
Les pourparlers de Taba n'ayant abouti à aucun accord sont devenus caducs et ne peuvent
plus être évoqués par l'autorité palestinienne comme point de départ de nouvelles
négociations, c'est ce que reconnaissent tout à la fois les Américains et les
Israéliens
Aujourd'hui, Sharon propose aux travaillistes de le rejoindre dans un gouvernement d'union
nationale, qui apparait indispensable au vu de la situation exterieure et interieure.
Ehoud Barak que l'on croyait demissionnaire reclame de mener ces négociations au
detriment de Shimon Peres qui declare à qui veut l'entendre que si Barak l'avait laissé
se presenter à sa place il aurait battu Sharon.
Le parti travailliste est en plein desarroi, mais l'interet national lui commande
d'accepter l'offre de Sharon, car il ne s'agit plus aujourd'hui de discuter quelques
mètres sur le mont du temple ou l'évacuation totale de Gaza, mais de savoir si les
Palestiniens, sont enfin prêts à accepter l'existence d'un etat juif et s'ils sont
prêts à imposer cette notion à leur peuple.
©André Nahum et Judaiques FM.
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