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REFUSER LA SOUILLURE |
Par Yaël König, écrivain et directrice des Editions Raphaël à Paris pour
Metula News Agency (reproduction libre)
Les mois de septembre se suivent et commencent à se ressembler dans
l’horreur et l’indignation.
Négligeant les signes avant-coureurs, savamment dissimulés, d’un soulèvement
« intifadique » programmé, le monde bien pensant et si mal informé a imputé
la seconde Intifada à « l’épisode Mohamed Al Dura » survenu le 30
septembre 2000, au carrefour de Netzarim, à Gaza.
On fit ainsi d’une pierre – qui ne fut même pas lancée - plusieurs
coups, tous destinés à gravement discréditer Israël, et à travers lui,
les Juifs, comme on s’en rendit très vite compte par la suite.
On put même ainsi faire l’impasse sur le déchaînement sauvage, sur
l’indescriptible barbarie qui transforma deux réservistes en charpie
sanglante dans un poste de la police palestinienne, soudainement frappée de
la maladie des doigts écartés, encore nommée paralysie volontaire et
pratique…
Devant mon poste de télévision ce jour-là, incrédulité et malaise.
Incrédulité : car je sais, JE SAIS ABSOLUMENT, que les Israéliens ne tuent
pas les enfants, les leurs ou ceux des autres. Ils ne les visent pas pendant
trois quarts d’heure (lisez le livre de Gérard Huber et vous comprendrez
pourquoi je parle de trois quarts d’heure) dans le but acharné et
obsessionnel de les assassiner. Accessoirement, je sais aussi, comme tout le
monde, que l’armée israélienne est l’une des meilleures du monde et que,
subséquemment, ses soldats ratent rarement leur cible. Alors, trois quarts
d’heure pour abattre un homme et son fils, c’est vraiment du n’importe
quoi !
Malaise : car Charles Enderlin, qui commente ces images, nous apprend que le père
de Mohamed est gravement touché par plusieurs balles israéliennes, et que
l’enfant est mortellement atteint d’une balle de même provenance. Balles
de haute vélocité, précisons-le, dont une seule, si elle touche sa cible,
la déchiquette et projette à la ronde sang et débris humains. Or je regarde
ce carnage, et je ne vois pas une goutte de sang sur le Tee-shirt immaculé de
Jamal, le père, pas plus que sur les vêtements de Mohamed. Et encore moins
sur le sol, le mur, ou sur le baril qui les protège. Naïve et confiante, je
me dis que je vois mal. Mais quand même, ce Tee-shirt blanc, qui reste plus
blanc que blanc, (J’ai trouvé, Coluche ! Plus blanc que blanc, c’est
propagande !) ce Tee-shirt m’interpelle, comme on dit aujourd’hui, quand
on se sent encore l’envie de penser par soi-même… Malaise…
Je m’approche du poste ; je regarde mieux ; toujours pas de sang.
Cinquante secondes de reportage sanglant sans…sang !
Une mort annoncée mais non montrée ; pourquoi ? Par souci de ne pas heurter
les téléspectateurs, dit la présentatrice. Tu parles ! On nous a abreuvés
de tant d’images épouvantables depuis des décennies qu’entre la poire et
le fromage, l’heure est toujours aux haut-le-cœur et au désespoir ! Qui a
oublié les scènes de massacres aux quatre coins du monde, complaisamment
montrées lors des journaux télévisés ? Corps dépecés au coupe-coupe,
troncs séparés de leurs jambes, exécutions sanguinaires, lapidations oblitérées
par une sauvage démesure, et j’en passe, que je ne peux oublier. Et là,
tout à coup, on se sent frileux ? Bizarre, bizarre… Et toujours pas de sang
pendant ces cinquante secondes de malaise.
Bien que fort discrets, il est arrivé que certains reportages nous montrent
des journalistes distribuant des roupies de sansonnets afin que les enfants
palestiniens soient placés dans l’axe des caméras et des appareils photos,
et semblent ainsi les seuls « interlocuteurs » guerriers face aux horribles
et sanguinaires soldats de Tsahal. Serait-ce une scène du même acabit ?
C’est plus fort que moi, mon œil d’éditrice aux aguets commence à jouer
les périscopes. Mon esprit attend la suite du reportage, où l’on va
obligatoirement nous dire que le père et l’enfant n’ont finalement pas été
touchés et sont rentrés chez eux, après cette journée de shopping sans
shopping, puisqu’il y avait grève quelque part, puisque c’était fête
chez les Juifs et que, traditionnellement maintenant, les Palestiniens en
profitent pour baliser la journée de leurs provocations. Pas le jour pour
aller au marché des voitures d’occasion avec un enfant de douze ans, qui
serait plus à sa place dans la cuisine de sa mère en train de se régaler de
cornes de gazelle !
Et bien non, rien. Rien de rien.
Puisqu’on vous dit que l’enfant est mort ! Croyez-le, c’est la télé
qui l’affirme, alors c’est vrai !
Quoi ? Enderlin n’a rien vu puisqu’il n’était pas à Netzarim, mais à
Ramallah ? Et alors ?
Quoi, Talal Abou Rahmé, le cameraman, a été le seul à filmer, malgré la
présence de nombreux autres professionnels de l’image¹, on voit les caméramans
en question sur le film de la Ména qui, en général, filment quand il y a
quelque chose à filmer, et pas quand c’est plat et inanimé ? Et alors ?
Quoi ? France2 a donné son film à toutes les télévisions du monde sans réclamer
un centime ? Et alors ? C’est magnifique ! D’ailleurs, vous le savez bien,
la France est le pays de la Justice, de la Vérité, de… !
Ah bien justement, arrêtons-nous un instant sur la vérité.
La vérité, encensée et si maltraitée, est la valeur éthique absolue, pour
l’individu comme pour la collectivité. Si la vérité règne, la justice
s’installe, et alors, alors seulement, vient la paix.
Devant mon poste de télévision éteint (trop, c’est trop…) il me revient
qu’en Hébreu, vérité se dit Emet ; trois lettres pour ce mot essentiel ;
la première lettre de l’alphabet commence le mot, la dernière le ferme, et
celle du milieu est celle du milieu de l’alphabet hébreu. Intéressant…
C’est comme si on voulait que l’homme sache bien, et sans conteste, que du
début à la fin toutes les valeurs sociales se basent sur la vérité, ne
peuvent se baser que sur elle, sinon, elles s’effondrent comme beurre au
mauvais soleil de l’ignominie. Et comme selon la tradition parler ne sert à
rien si l’action ne vient pas soutenir la pensée, je me vois peu à peu
obligée de faire quelque chose pour servir la vérité.
Pour ce faire je dispose d’un outil, les éditions Raphaël.
Consommatrice régulière des dépêches de la Ména, je constate avec
soulagement et satisfaction que d’autres, plus avisés que moi, se posent
les mêmes questions, et se mettent en campagne pour obtenir des réponses,
quelles qu’elles soient.
Un coup de fil à Métula (jamais entendu parler de ce village avant !) et
voilà lancée la machine.
Accompagnée d’un collaborateur dont la finesse d’analyse le dispute à
l’intégrité, je file à Bruxelles rencontrer Stéphane Juffa (qui parlait
à l’université de cette ville ce jour là), le rédacteur en chef de cette
étrange agence de presse, qui ose appeler un chat un chat, et qui file son
chemin sur le ballast des certitudes prouvées et établies.
Ce qu’il nous explique et démontre nous convainc. Pour autant, je pousse
plus avant mes interrogations. Je veux la vérité.
Dans ce Juffa-là je reconnais très vite un « mensch », et je me dis que si
son staff est à l’unisson, alors mon équipe et moi-même allons monter
dans le même train, quel que sera le prix à payer. Car il faut dénoncer le
mensonge, démonter la manipulation, ouvrir les yeux des endormis, dans
l’intérêt d’Israël mais aussi dans celui des Palestiniens, qui n’ont
rien à gagner à se laisser mener par des hystériques fous d’un Dieu
qu’ils manipulent aussi, avec une éhontée ostentation.
Je vais faire écrire et je publierai « Contre-expertise d’une mise en scène
».
Stéphane Juffa libère son correspondant en France, Gérard Huber, afin
qu’il puisse travailler à établir la vérité dans ce livre, à démonter,
point par point, avec une rigueur et une précision qui l’honorent, les mécanismes
de cette mystification qui voulait faire accepter les actes terroristes comme
des actions de résistance.
Disons-le haut et fort ; ce livre de Gérard Huber est destiné à laver la
souillure d’une accusation infâme et infondée, aussi grossière que
dangereuse.
Je sais maintenant que le 30 septembre 2000 on a érigé une icône sur la
mort d’un enfant afin de bâtir une ignominieuse propagande, destinée,
entre autres, à assouvir les fantasmes des aboyeurs antisémites qui ne
tarderont guère à montrer du doigt les Juifs suceurs de sang d’enfants.
Soudain je me rappelle la question naïve d’une amie - enseignante
d’Histoire, s’il vous plait ! - qui me demanda timidement s’il était
vrai que nous autres Juifs consommions un verre de sang le soir du Seder.
Comme je lui répondais que oui, certainement, bien qu’il soit de plus en
plus difficile de trouver à égorger des enfants chrétiens sans
surveillance, elle comprit sa dangereuse bêtise et s’excusa abondamment,
m’abandonnant sur la rive d’une amitié malmenée.
Et voilà qu’on recommence avec Mohamed Al Dura !
Que l’enfant soit mort ou pas, peu importe, on a récupéré sa mort, on
l’a mythifiée. Toute la communication de l’Intifada a été basée sur
l’enfant palestinien sacrifié par les redoutables Israéliens, ce petit
David innocent massacré par l’ignoble Goliath !
Vous savez à quoi cela m’a fait penser ? A mon saisissement, à la rage qui
m’a envahie lorsque j’appris qu’une délégation palestinienne, tout ce
qu’il y a de plus officielle, avait été invitée par le gouvernement français
afin de visiter la maison d’Yzieu (quarante-quatre enfants juifs dénoncés
et disparus dans la Shoa !) afin d’installer le même musée à Ramallah !
Non mais dites-moi, c’est un cauchemar, n’est-ce pas ? On nous vole nos
morts, on récupère nos souvenirs, on gomme nos existences, on justifie nos
souffrances, on nous dénie le droit à la vie, on veut nous exterminer,
encore et toujours, pour mieux s’installer à notre place ! Quel génie de
la psychanalyse m’expliquera ces mortelles aberrations ?
Les humanistes qui croient avoir inventé l’humanisme, les gauchistes
(j’en fus, je le confesse !) qui croient avoir le monopole de l’amour
d’autrui, les imbéciles qui s’imaginent la science infuse, les
intellectuels juifs français, qui s’auto flagellent avec délectation et
comprennent, à la vitesse d’une plume dans une brise d’été, tous se
sont élevés avec indignation contre la mort révoltante de Mohamed Al Dura
(toutes les morts le sont !) ignorant qu’ils participaient ainsi à une
immense imposture, à une incroyable manipulation de l’information, destinée
à mettre au ban de l’humanité ceux-là mêmes qui apportèrent au monde vérité
et justice, et qu’on ne tolèrent que meurtris, jamais vainqueurs.
L’affaire fut tant et tant utilisée, triturée, manipulée, que finalement,
il importait peu que l’enfant fut mort ou vivant. Restait qu’on avait récupéré
sa mort et qu’on l’utilisait pour soulever la haine, pour orienter les
menaces, pour discréditer Israël. Et au travers d’Israël, osons le dire,
l’humanité tout entière.
Je le disais plus haut ; on ne peut pas bâtir la paix sur le mensonge
programmé, sur la mise en scène d’une imposture délirante. Il fallait la
dénoncer. Question d’éthique ! Or un éditeur sans éthique peut vite
devenir un charognard sans scrupule. Il fallait parler, expliquer, dénoncer
le mal fait à l’humanité tout entière dès lors qu’on touche à Israël.
Pourquoi est-ce ainsi ? En fait je l’ignore, mais c’est ainsi. Il faut démonter
cette propagande hideuse, non pas par une contre-propagande, mais par
l’explication minutieuse et la démonstration attentive de la vérité.
C’est ce qu’ont fait les éditions Raphaël avec le livre de Gérard
Huber.
La liberté d’expression est l’expression de la vérité. Se taire aurait
été être complices, donc coupables. Dans le débat fondamental entre les
diffuseurs de fiction et les acharnés de la vérité, les éditions Raphaël
ont depuis toujours choisi leur camp. (Les publications à venir continueront
de le prouver) Même lorsque de ce même camp s’élèvent des voix pour préconiser
le silence, pour vouloir penser que la diffusion des deux épisodes du « Rêve
brisé » d’Enderlin, en novembre 2002, rachetait l’auteur de ses bévues
(restons soft !) puisqu’il gardait le silence sur « la mort » de Mohamed !
Ben tiens ! Cette manipulation de cadavre devient une patate brûlante dans
des mains embarrassées !
Somme toute, en quoi « l’affaire » serait-elle grave pour celui qui la
propagea ? Il est connu que la punition, en matière de service public, est
souvent assénée sous forme de promotion ; gageons qu’Enderlin sera bientôt
peut-être correspondant de France2 à Washington !
Finalement, que s’est-il passé ce 30 septembre 2000 au carrefour de
Netzarim ?
Pourquoi a-t-on refusé d’autopsier le corps de l’enfant ?
Pourquoi avoir prétendu que le Israéliens avaient abattu cet enfant alors
qu’ils ne pouvaient le voir, ni lui, ni son père ?
Pourquoi les cameramen présents sur place n’ont-ils pas filmé, si ce
n’est qu’il n’y avait rien à filmer ?
Pourquoi, sur les rushes fournis à la Ména, voit-on gesticuler des gens qui
vérifient l’angle de la caméra avant de faire semblant d’être touchés
par des balles ?
Pourquoi voit-on l’enfant relever son bras (après son décès) et vérifier
si lui aussi est dans l’axe de la caméra?
Pourquoi France2 a-t-elle, jusqu’à présent encore, refusé de fournir les
rushes en sa possession ?
Pourquoi les responsables de France2 refusent-ils de visionner le film monté
par la Ména à partir des rushes d’agences de presse insoupçonnables
telles que Reuters, Associated Press, etc ?
Pourquoi l’enfant enterré en tant que Mohamed Al Dura porte-t-il la trace
d’une balle sur le front alors que Mohamed aurait été touché dans le dos
?
Les pourquoi se multiplient ; mais surtout, surtout, Mohamed est-il mort ?
Rien n’est moins sûr.
Après avoir attentivement lu le livre de Gérard Huber, « Contre-expertise
d’une mise en scène », vous comprendrez enfin ce qui s’est passé ce
jour-là, à cet endroit-là, et à votre tour, vous participerez de la vérité
qui jamais, jamais ne doit cesser sa marche.
Note¹ (par la rédaction de la Ména) : Selon Talal Abou Rahme, sur le témoignage
duquel est basé toute l’affaire A-Dura, les soldats israéliens ont commencé
à tirer sur Jamal A-Dura et Mohamed, de sang froid et dans l’intention de
les tuer, alors qu’ils ne se trouvaient pas encore derrière le baril.
C’est pour se protéger, qu’ils se sont cachés derrière le fameux baril.
Ensuite, les Israéliens n’ont pas cessé de tirer dans leur direction
durant 45 minutes, jusqu’à ce qu’ils tuent finalement l’enfant.
Pourtant, sur le film de la Ména, on distingue le caméraman palestinien de
l’agence Reuters, Shams Ouda, qui se trouve juste derrière l’enfant, (à
10 centimètres de lui) à la différence – mais elle est de taille –
qu’Ouda, lui, n’est pas protégé de la vue et de la trajectoire des
balles israéliennes par le baril, comme le sont Jamal et l’enfant.
Nous avons emprunté pour le film les images montrant Ouda, un membre de la sécurité
palestinienne, l’enfant et Jamal à un autre caméraman palestinien, Najib
Abou El Jabin, travaillant pour l’agence Associated Press. El Jabin, de même
qu’un troisième caméraman, Abed El Salam Shradeh, oeuvrant pour la chaîne
japonaise NHK, se trouvaient eux aussi à quelques mètres de Mohamed A-Dura,
sans aucune protection contre les tirs israéliens.
Pourtant, aucun des trois caméramans n’a été touché par les prétendus
tirs israéliens – alors que Jamal, selon les médecins palestiniens, a été
atteint de 9 balles et Mohamed de 3 -, ininterrompus durant 45 minutes (Abou
Rahme) et tous trois, durant l’enquête de l’armée israélienne (bandes
sonores des enregistrements en notre possession), répondent individuellement
et indépendamment à la question de l’enquêteur : "Pourquoi
n’avez-vous pas filmé les tirs israéliens sur l’enfant ?" en disant
:
- Parce que je n’ai pas vu de tels tirs !
Etant bien évidemment posé, que vu leurs emplacements au moment des faits,
non seulement auraient-ils obligatoirement du voir les tirs mais encore,
auraient-ils eu toutes les chances du monde d’être atteints par iceux.
L’alternative tient du prodige… ou de la fiction !
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