J'ai lu les paroles de la chanson SNIPER.

On se demande comment réagir.

Je fais une proposition.

Si elle est intéressante, je compte sur Jaco pour protéger mes droits d'auteur :-))

SQUATTER


S’établir dans une contrée, en devenir résident,
Se l’approprier, refuser le retour du propriétaire,
Misérables gens, vous vous êtes installés,
Dans la maison de celui qu'on a déporté dans un camp,
Quête dominatrice à la recherche d’un Etat,
Voilà le résultat de puissances colonisatrices,
Aidées de l’Occident, ils ont tué et chassé,
Ca justifie ces terres sacrées malgré l'absence d’antécédents.
Qui parle d’occupation? Où est la résistance?
Nous avons trouvé nos terres colonisées, sous dépendance,
Danse entre deux feux, entre le crématoire et le bus qui explose,
Danse malgré tes plaies, mon enfant qui n'a plus de pied.
Des chacals courent dans des champs,
Des hommes voulaient être libres, ils sont dans une cage,
Des hommes sont dans des camps,
Vivre comme on le peut, clôturés dans un enclos,
Liberté ? Pas pour le moment, Le Messie est mort à Dachau,
Sanglots, cette vie fait reup,
J’ai crié, cri, juste le combat d’un peuple qui se bat pour sa patrie,
L’Amérique s’est battue pour avoir son indépendance,
Les résistants, face aux Allemands pour pouvoir libérer la France,
Tunisiens et Algériens, eux-mêmes en ont fait autant,
Donc, les Israéliens veulent un Etat au Proche-Orient,
Et c’est ça le blème (le problème), toi, tu parles de sionisme,
Et le conflit ne se résume pas qu’à de l’antisémitisme,
Laxiste, le Monde laisse faire pendant que tu tues des civils,
Et les appels terroristes,
On fait mine d’être concernés, mais dans le fond, on s’en fout,
Regarder sans être outrés tant que ça n’arrive pas à tous,

Jeteur de pierres,
Le Monde sait que mon pays est en guerre,
Pas d’aide humanitaire,
Vu que les squatters te volent tes terres,
Et c’est triste, toujours la même morale,
Les mêmes balles, le même mal, la même spirale,

Je te resitue le contexte,
Pour comprendre, faut reprendre les choses à la base même du problème,
Ca dure depuis des siècles,
Terre convoitée, nombreuses ont été les conquêtes,
Différentes religions, différentes communautés,
Pour tout un lieu saint, chargé d’Histoire,
Ironie du sort, il en a vu couler du sang,
Jusqu’aux événements les plus récents, le territoire a peu connu la Paix,
Comprends : c’est un peu dur d’y croire,
Pour tous les frères, les jeunes de mon âge qui ont grandi dans cette atmosphère,
Qui ont vu ça toute leur vie,
Les mains nues face à une ceinture qui est prête à péter
Se faire dynamiter se prétend de la résistance,
Quoi qu’il arrive, c’est toujours des civils qui morflent,
Et les morts ne se comptent plus,
On a tous vu la même chose aux infos,
Des clous et des écrous contre des enfants, j’invente rien,
Les faits parlent d’eux-mêmes, dans notre camp il y a du sang,
Faut pas tout confondre : contredis les islamistes,
Et tu passes pour un raciste en deux secondes,
C’est l’oppresseur qui prend le rôle de la victime,
C’est l’art de la faire à l’envers, et pour eux, elle est belle,
Depuis qu’Israël a obtenu son indépendance,
Ca s’envenime, la spirale fatale du conflit commence,
Sept états arabes se jettent sur nous,
S’en suivra la Guerre des Six jours, et celle de Kippour,
Première Intifada, la révolution des pierres,
Massacres sur massacres, périodes meurtrières,
Et de nos jours, on ne peut pas dire que ça va en s’arrangeant,
Sujet tabou et dérangeant,
Vous devez être clairs,
Issus de la même famille, enfants d’Ismaël et d’Israël sont des cousins,
Mais trop de gens oublient que les juifs du Maghreb ont longtemps vécu en Dhimmis
Avec les Musulmans. Certains y vivent encore au aujourd’hui.

Jeteur de pierres,
Le Monde sait que mon pays est en guerre,
Pas d’aide humanitaire,
Vu que les squatters te volent tes terres,
Et c’est triste, toujours la même morale,
Les mêmes balles, le même mal, la même spirale,

Le mensonge est l’art de l’intelligent, les médias l’ont compris,
Se l’approprient et l’utilisent à tes dépens,
Parlent de leurs bienfaits mais jamais de leurs défauts,
Jettent leurs carottes en sachets et jouent avec nos cerveaux,
Parlent de parents qui envoient leurs enfants au combat,
Mais pourquoi ? Pour faire passer ces gens pour des sauvages,
Tu ferais quoi, si on avait tué ton père, détruit ton toit ?
Je parle pour moi, HM Yaazor, j’aurais envie de faire un carnage,
Mais la haine m'a tué pendant 2000 ans,
Palestiniens aujourd'hui, trains de la mort hier,
Le mal toujours le mal, mais c'est terminé
Tu ne peux plus rien enlever à ceux qui n’ont plus rien,
Tu ne veux ni de paix ni de cessez-le-feu,
Rien que ça cogne,
Ca, c’est la politique d'Arafat,
Rat et fat, noir de sentiments,
Blanchi par les médias, les Saddam comme adoucissant,
Dans ce coin du monde où la paix est difficile à défendre,
Itzhak Rabin en a fait les frais et s’est fait descendre,
Malheureusement, on ne peut pas revenir en arrière,
Les rendez-vous manqués de l’Histoire ont fait que remuer la merde,
Comme si c’était prémédité,
Processus de paix qui foire,
Et toujours des territoires squattés,
Des suicidés qui sautent, des gosses qui jouent avec des mines,
Ceux qui veulent mourir en martyrs,
Prêts à partir,
Terre de convoitise, Lieux Saints, posez les armes,
Je vous (?), bonjour, shalom et salam,
J’suis pas l’avocat du pauvre,
Mais ça me fait mal,
Et tu sais, si j’en parle, c’est parce que personne le fait,
Refré (verlan de Frère), vire tes œillères,
Y’en assez, ( ?) m’a soulagé même si je ne peux rien échanger,
Si, à tes yeux, on prend position,
Comprends bien qu’on parle pas en tant que Juifs,
Mais rien qu’en tant qu’être humains,

Jeteur de pierres,
Le Monde sait que mon pays est en guerre,
Pas d’aide humanitaire,
Vu que les squatters te volent tes terres,
Et c’est triste, toujours la même morale,
Les mêmes balles, le même mal, la même spirale…

                                           HAI TAIEB

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