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Tendance Amnesty |
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Tendance Amnesty
Amnesty International a publié 23 communiqués en novembre 2001: 3 sur l'Indonésie, 3
sur l'Afghanistan, 2 sur la Turquie, 2 sur Israël, 2 sur l'Autorité Palestinienne, et 1
sur chacun des pays suivants: Burundi, Egypte, Haiti, Bosnie Herzégovine, Maroc/Sahara
Occidental, Etats Unis, Guinée, Pakistan, Royaume Uni, Suisse, Chili.
Quelques constats s'imposent:
1. Le zéro étant aussi une valeur, il faut conclure que les pays non cités ont
pleinement respecté les libertés et les droits de l'homme pendant le mois de novembre.
Ce serait le cas de pays exemplaires en la matière comme la Syrie, l'Irak, l'Iran, le
Soudan, le Nigeria, ou encore la Birmanie, le Cuba ou la Malaysie. Rien à signaler de ce
côté là. No news, good news.
2. De tous les pays ayant mérité la mise à l'index au cours du mois, seul Israël a eu
les honneurs de dépêches spéciales concernant les accusations lancées à son encontre.
Que ce soit l'AFP ou Reuters, Yahoo ou Le Monde, un article spécial est consacré aux
griefs amnéstiens pesant sur Israël. Aucun traitement médiatique semblable n'a été
réservé aux autres états critiqués par Amnesty.
3.Dans son communiqué, Amnesty ne fait pas la moindre référence aux réponses
détaillées fournie par les autorités israéliennes. Plutôt que se mesurer aux faits et
arguments présentés par les israéliens, Amnesty préfère les ignorer complètement.
Tout comme elle occulte le fait que la délégation annuelle d'Amnesty est reçue avec
tous les égards par le ministère de la justice israélien, qui lui ouvre ses dossiers,
ses rapports et les portes des installations que la délégation souhaite visiter, dans un
esprit de coopération et de transparence sans commune mesure avec ce qui se fait dans
d'autres pays démocratiques (pour ne rien dire des autres). Cette attitude d'ouverture et
de bonne foi ne mérite, de la part d'Amnesty, qu'une brève remarque, citée par Reuters:
"Amnesty estime qu'Israël ne réfute pas vraiment ses accusations".
4.Si Reuters, de son côté, veut bien rendre compte du fait qu'il y a bien une réponse
israélienne, elle ne cite que deux phrases de l'intervention pourtant très argumentée
de Yaakov Levy (dont elle réduit d'ailleurs le rang à "délégué", alors
qu'il est ambassadeur d'Israël auprès des Nations Unies à Genève.)
5.Que vaut à Israël cette attention médiatique très particulière? La torture. La
torture? Que ceux qui s'attendent à des fils électriques, pinces arrache-ongles et caves
ensanglantées se préparent à une lourde déception: il est question ici, d'après
Amnesty, de priver les détenus de quelques heures de sommeil, les contraindre à demeurer
accroupis, ou les priver de contact avec un avocat pendant plus de vingt jours. Ces
pratiques, les pires qu'Amnesty ait pu trouver pour afficher sur sa liste noire attribuée
à Israël, ne sont pas considérées "discutables" ,
"répréhensibles" ou "négatives", mais relevant carrément de la
"torture".
Quand on pense au contexte d'attentats anti israéliens quotidiens, à la situation dans
tous les pays de la région ou la torture, la vraie, est pratique courante dans l'opacité
totale des régimes autoritaires et dictatoriaux, et à la nature des autres
dénonciations d'Amnesty, on ne peut pas s'empêcher de s'interroger sur l'attitude
inexplicable d'une grande organisation des droits de l'homme et de certains médias.
Comme nous n'avons rien à cacher, nous joignons la dépêche de Reuters affichée sur
Yahoo.fr ainsi que le communiqué original d'Amnesty. Jugez vous même.
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mardi 20 novembre 2001, 18h30
Amnesty accuse Israël de torture contre les Palestiniens
GENEVE (Reuters) - Amnesty International accuse les forces de l'ordre israéliennes de
recourir de plus en plus fréquemment à la torture lors d'interrogatoires de Palestiniens
arrêtés en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, et demande une enquête.
Dans un exposé devant le Comité des Nations unies contre la torture, l'organisation de
défense des droits de l'Homme basée à Londres fait état d'éléments prouvant que des
méthodes illégales étaient à nouveau utilisées lors de ces interrogatoires. Ces
méthodes consistent notamment à priver de sommeil les détenus en les maintenant dans
des positions douloureuses, ou à les contraindre à demeurer longuement accroupis.
Ce rapport a été publié au moment où le Comité de l'Onu, composé de dix experts
indépendants, commençait à étudier le cas d'Israël lors de sa réunion semestrielle
à Genève.
Le délégué israélien, Yaakov Levy, y a réfuté les accusations d'Amnesty, soulignant
que, bien que partagé entre le souci de respecter les droits de l'Homme et celui de
protéger ses concitoyens contre le terrorisme, Israël s'interdisait la torture.
Amesty International évoque des cas de torture, des détentions prolongées au secret
ainsi que des actes de violence contre des Palestiniens commis par des membres des forces
de sécurité. Ces derniers bénéficient d'une forme d'impunité, s'inquiète en outre
l'organisation.
Ces actes se sont renouvelés malgré une décision de la Haute Cour de justice
israélienne qui, en 1999, avait estimé que "ces méthodes constituaient des actes
de torture", souligne Amnesty.
Levy a reconnu que dans certains cas limités, l'usage de la force avait pu causer des
désagréments ou des insomnies, mais affirmé que la torture n'est pas pratiquée même
lorsqu'elle pourrait empêcher un attentat sanglant.
Amnesty, qui estime qu'Israël ne réfute pas vraiment ses accusations, a par ailleurs
exhorté le Comité de l'Onu à déclarer que la démolition d'habitations palestiniennes
dans des zones occupées était un traitement cruel, inhumain ou dégradant, interdit aux
termes de la Convention contre la torture de 1987.
Israël est l'un de 126 pays signataires de cette Convention internationale.
"Un demi-millier d'habitations ont été démolies dans les territoires occupés au
cours des derniers mois, jetant au minimum 2.000 Palestiniens à la rue, dont une grande
majorité d'enfants", affirme Amnesty, critiquant également le bouclage de certaines
villes, considéré comme une punition collective.
L'Organisation mondiale contre la torture a pour sa part déclaré que les femmes et
jeunes filles palestiniennes détenues par l'Etat hébreu faisaient fréquemment l'objet
d'actes de torture de la part des autorités pénitentiaires.
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COMMUNIQUE D'AMNESTY INTERNATIONAL
ISRAËL ET TERRITOIRES OCCUPÉS
Rien n'a été fait pour régler le problème du recours croissant à la torture
Index AI : MDE 15/103/01
Embargo : 20 novembre 2001 à 10h00 TU
Genève -- Alors que le Comité des Nations unies contre la torture s'apprête à examiner
le troisième rapport périodique d'Israël, Amnesty International a déclaré aujourd'hui
(mardi 20 novembre 2001) que le gouvernement israélien ne s'était pas préoccupé des
éléments montrant que les responsables de l'application des lois avaient de plus en plus
recours à la torture.
Dans son exposé au Comité, Amnesty International a déclaré que depuis l'arrêt pris en
septembre 1999 par la Haute Cour de justice, dans lequel elle interdisait les méthodes
d'interrogatoire s'apparentant à des actes de torture, des éléments montraient que ces
méthodes étaient de nouveau utilisées. Ces méthodes consistent notamment à priver de
sommeil les détenus, souvent en les maintenant dans des positions douloureuses, à les
contraindre à rester accroupis pendant de longues périodes ou à leur faire porter des
menottes de manière à ce qu'ils souffrent.
" Nous regrettons que malgré la décision prise par la Haute Cour de justice en 1999
et la déclaration claire du Comité contre la torture (1997) selon laquelle ces méthodes
constituaient des actes de torture, l'État d'Israël continue de rejeter ces assertions
dans son rapport au Comité ", a déclaré Amnesty International.
" Le fait de ne pas reconnaître que ces méthodes d'interrogatoire sont contraires
à l'article 1 de la Convention contre la torture a contribué à leur résurgence, en
particulier au cours des douze derniers mois " souligne l'organisation dans son
exposé au Comité.
En outre, des personnes ont fréquemment été détenues au secret pendant plus de vingt
jours sans avoir accès à un avocat ou leur famille. Le rapporteur spécial des Nations
unies sur la torture a déclaré en 2001 que le recours à la détention prolongée au
secret par Israël constituait " un traitement cruel, inhumain ou dégradant ".
Dans son exposé au Comité contre la torture, Amnesty International évoque des actes de
torture, des placements de longue durée en détention au secret et des actes de
brutalité contre des Palestiniens imputables aux membres des forces de sécurité ; elle
se dit préoccupée par le fait que ces derniers semblent bénéficier de l'impunité en
cas de torture ou de mauvais traitements à l'encontre de Palestiniens.
L'organisation souligne que le recours à la détention administrative sans inculpation ni
jugement, et renouvelable indéfiniment, se poursuit. Pourtant, le Comité contre la
torture a qualifié en 1998 cette pratique de violation manifeste à l'interdiction de
tout traitement cruel, inhumain ou dégradant.
Amnesty International a également appelé le Comité contre la torture à déclarer que
la démolition d'habitations palestiniennes constituait un traitement cruel, inhumain ou
dégradant aux termes de l'article 16 de la Convention contre la torture. La Cour
européenne des droits de l'homme a considéré que la destruction de maisons par les
autorités turques constituait un traitement inhumain contraire à l'article 3 de la
Convention européenne des droits de l'homme.
" Plus de 500 habitations ont été démolies dans les Territoires occupés au cours
des derniers mois, jetant au minimum 2 000 Palestiniens à la rue, dont une grande
majorité d'enfants, a souligné l'organisation. Rien ne peut excuser des actes qui
transforment la vie de centaines de personnes en tragédie. "
Amnesty International considère également que d'autres formes de punition collective
infligées par les autorités israéliennes - dont les couvre-feux prolongés et le
bouclage de longue durée de villes, villages et de zones entières privant les
Palestiniens de leur liberté de mouvement - relèvent également de l'article 16 de la
Convention contre la torture l
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