Israël, une "colonie" parfaitement légitime.
Maggy-Myriam
27 Décembre 2001


En entendant les accustions virulentes déferler contre l’Etat d’Israël, considéré par beaucoup comme un Etat colonialiste, j’interroge ma conscience avec perplexité, avant de me précipiter anxieusement sur le petit Larousse pour connaître son avis sur la question. Avec soulagement, je lis que le terme "colonie" est défini par notre cher dictionnaire comme un territoire occupé et administré par une puissance étrangère, définition qui ne désigne en aucun cas l’Etat d’Israël …
Car en effet, le peuple juif peut-il être considéré comme une "puissance étrangère" sur la terre d’Israël, son unique patrie où se sont déroulées les plus grandes péripéties de son histoire ? Est-il "étranger" sur la terre de ses ancêtres, laquelle lui a été arrachée de force, et qu'il n'a jamais cessé de languir depuis deux mille ans de persécusions, et ce jusqu’à la porte des chambres à gaz ? Est-il une "puissance étrangère" dans ces localités reconquises par un suprême effort de survie, et rebâties par la force de sa foi et de son labeur ? Est-il "une puissance étrangère" dans l’antique Jérusalem, ville de David, siège du premier et du second Temple, sur le site le plus saint du judaïsme où est attendu le troisième Temple avec l'avènement messianique ? Est-il étranger à Hébron, ville des Patriarches, où antique sépulture de nos Pères ? Est-il étranger à Betléhem, où, à la croisée des chemins, notre mère Rachel attend le retour de tous ses enfants ? Ou bien à Shkhem (Naplouse), où repose, solitaire et dévasté, notre ancêtre Joseph ? Peut-on considérer les descendants d'Israël comme une puissance étrangère à Bet-El, où notre aieul Jacob rêva de l'Echelle qui atteignait le ciel ? Ou encore à Shilo, lieu du Tabernacle, qui fut l’ébauche sacrée du Temple de Jérusalem ?
Pour beaucoup, la Bible n'est certes plus d'actualité, et ce sont les Palestiniens et leurs exigences qui régissent la conscience du monde. Notre histoire et notre destinée prises en otage, attendent que le monde, fatigué du désordre idéologique causé par nos incertitudes, nous dicte notre devenir. Ceux qui ne cèdent pas, ce sont ces Juifs véritablement pieux, ces authentiques héros de la Clairvoyance, pour qui la vie a réellement un sens, un objectif, une source divine. Leur foi, ce n'est pas de "croire", mais d'être sûrs. Leur action, ce n'est pas de comptempler l'absolu, mais de marcher tout droit, librement, obstinément, vers la destinée du peuple juif. Ceux qui cherchent encore à céder cette destinée contre une paix de pacotille sont responsables du désordre idéologique qui règne dans le pays, et des violences qu'il suscite.
Israël ne peut être considéré comme un "Etat colonialiste", car il n’exploite aucun Etat souverain, il n’impose sa culture à aucun peuple, et il limite ses ambitions expantionistes à ses propres frontières historiques, sans en déborder d'un pouce !
C'est en Judée-Samarie qu'a pris naissance le judaïsme et sa profonde sagesse. C'est en Judée-Samarie qu'Israël retrouvera son identité et se réalisera totalement.
Si la terre d’Israël fut effectivement "colonisée", ce fut par ceux qui, il y a deux mille ans, exilèrent ses habitants et lui conférèrent le nom de "Palestine" afin d’en effacer toute trace juive. Si elle fut "occupée", ce fut par toutes ces puissances étrangères qui tentèrent, à travers les siècles, de s’approprier notre terre par des voies fort peu légitimes. Et aujourd'hui encore, elle est occupée et colonisée par les Arabes, dont les ambitions expantionnistes, exclusives et dominatrices ne sont plus un secret pour personne.
Et pour ces grandes puissances, il serait légitime que nous cédions nos quelques coudées d'Histoire, que nous renoncions à Jérusalem, capitale de notre future Rédemption nationale, afin de satisfaire les ambitions expansionistes des Arabes, ambitions cyniquement camoufflées sous de prétendues "intentions de paix".
Nos ennemis connaissent bien l'enjeu du combat. Ils savent bien que la Jérusalem antique constitue le cœur du monde, et que son rayonnement projette sa lumière éblouissante jusqu'aux quatre coins de la terre… Ils savent que le peuple qui en sera maître rayonnera spirituellement bien au-delà de ses frontières… Et c'est justement ce pouvoir, cette extraordinaire influence, qu'ils jalousent et convoitent si violemment…
Mais nous ne renoncerons pas. Nous savons que l'instauration d’une paix "juste et durable" ne sera réalisable que lorsque les Arabes comprendront que la terre d’Israël appartient au peuple juif, exclusivement et à tout jamais.

Maggy-Myriam

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