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DE LA TOLERANCE D’ETAT EN TUNISIE |
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A l’occasion la « Journée nationale des associations » en Tunisie, le 23 avril dernier, l’actuel président du parti-Etat a souligné l’attachement qu’il prétend avoir envers certaines valeurs humaines. Les associations nationales invitées ont été appelées dans ce cadre à «… se mobiliser… contre le racisme, l’intolérance et la discrimination raciale ».
Des propos d’une telle importance nous appellent à la plus grande vigilance intellectuelle. Ils méritent d’être soumis à examen et minutieusement analysés. Car l’expérience nous a appris l’immensité du gouffre séparant les déclarations de Carthage de ses actes. Quel que sage, quel que salutaire qu’il puisse paraître, un discours n’est que mensonge, particulièrement en matière de libertés fondamentales, de laïcité et de modernité, tant qu’il n’est pas suivi par un principe d’action étatique, c’est-à-dire une politique lui assurant application effective et immédiate.
Avant
qu’elle ne fasse de la tolérance l’une des dispositions impératives et
centrales de son code moral universel, l’humanité a dû lutter pendant des siècles.
La Charte des Nations Unies, l’Acte constitutif de l’UNESCO, les principes
énoncés dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, ces
instruments internationaux incarnent ce combat inachevé de par son essence.
J’entends bien que
l’on dira - dans les milieux de l’intelligentsia traditionnelle - que
c’est faire injure aux serviteurs tant officiels qu’officieux de la Cour que
de soupçonner d’une intolérance quelconque « leur » Etat
employeur, alors qu’il en est - selon leur certitude - le premier adversaire.
Cette réaction, nous la trouvons naturelle, elle est révélatrice de l’imprégnation
de ces milieux par ce que nous appelons le syndrome Heidegger. Une infirmité
atteignant son paroxysme chez une figure de l’opposition officielle, fort
sensible aux honneurs, en se traduisant par la victimisation de celui qui
« oriente la politique générale de l’Etat » et « en définit
les options fondamentales »(1), présenté -selon elle- comme agneau-otage
d’une guerre de clans au sommet de son (propre) pouvoir.
Revenons
alors à la déclaration du 23 avril et essayons de la voir de plus près. La
tolérance suppose nécessairement la non-violence, dans son acception large.
Les rapports de citoyen à citoyen, comme du citoyen avec l’Etat, s’élèvent
dans ce cadre sur le dialogue responsable, la reconnaissance mutuelle et
l’inviolabilité des lois exprimant réellement la souveraineté du peuple.
Ceci requiert aussi, de la part d’un Etat qui se veut mobilisateur pour la
lutte contre le racisme, l’intolérance et la discrimination raciale, qu’il
ne privilégie aucune frange de ces citoyens, en raison d’appartenances
partisanes, ethniques, religieuses, régionales, familiales ou autres.
Venons-en maintenant, en nous référant à des faits tirés de l’actualité mais aussi de l’histoire, à l’envers de ces propos qui frisent la piété et cette allure angélique véhiculés à travers le discours prononcé le 23 avril. José Ortega y Gasset disait : « Les faits sont têtus !» Je dirais qu’ils sont des témoins objectifs et irrécusables, n’hésitant à aucun moment de rappeler que « le Roi est nu !»
Au
cours du mois de février dernier, la Direction légitime du Parti Social Libéral
a rendu public un appel (2) réclamant une reconnaissance officielle des
particularités identitaires minoritaires en Tunisie. La perception et le
traitement qu’une société politique réserve à
ses minorités est particulièrement révélateurs de la place qu’elle
accorde à l’altérité, au pluralisme, à la liberté et à la citoyenneté
au terme de toute analyse. Outre le fait que cette revendication moderniste et
libérale ressort des termes mêmes de notre programme politique (interdit),
elle est aussi l’expression de notre fidélité aux valeurs de tolérance et
de justice, que nous commande la civilisation arabo-islamique à laquelle nous
sommes fiers d’appartenir.
Notre
appel se justifie par le fait que la Constitution, le Pacte National, la réforme
de l’enseignement (1989-1991), la loi sur les partis politiques, l’espace médiatique,
et autant de pratiques étatiques cultivent encore la censure et
instrumentalisent l’amnésie autour de cette réalité nationale. Dans une réplique
avalisée et publiée par l’hebdomadaire « Réalités », à la tête
de ses informations confidentielles, M.Beji (3) pêche par une sorte d’errance
intellectuelle, une pâmoison d’esprit qui prête à l’injure et dévoile
encore une fois ses pulsions intégristes (4)cachées.
Préférant
l’amalgame et la déformation à la transparence et au courage politique, sa réplique
était une monstruosité. En thuriféraire fidèle à l’ordre archaïque établi,
il s’est démarqué de la teneur authentique de notre appel, donnant ainsi sa
caution à la marginalisation dont souffre les particularités identitaires
minoritaires en question. Cependant, poussant à ses limites la violence de la désinformation,
profitant du fait que le pauvre lecteur local est généralement dépourvu de
moyens techniques lui permettant de prendre part aux délices interdits de la
toile, Taïeb Zahar(5), autre plumitif du palais, n’avait pour moyen afin
d’esquiver notre virilité intellectuelle que la déformation. En effet, sa brève
confidentielle (6) que nous relatons plus bas laisse bizarrement entendre que
c’était nous qui remettions en cause les particularités identitaires
minoritaires.
Le
site qui a publié notre appel a été qualifié de sioniste, avec toute
l’intolérance et la haine que portent ces propos à l’égard de Tunisiens
autant que nous fiers de leur « tunisianité » et attachés à leur
souvenir du pays. Loin de ce qualificatif, dans sa page de présentation, le
site « incriminé » se présente comme suit : « L’objectif
de cette démarche est de recréer cet héritage, de l’enrichir par tous les
apports externes possibles et de l’offrir de façon permanente a tous ceux que
ça intéresse… ».
C’est
un espace de mémoire, de retrouvailles, d’humour et de débats sérieux,
comme l’a pertinemment souligné M. Habib Khazdaghli : « L’histoire
des Juifs de Tunisie (dont le site en question s’occupe particulièrement) ne
participe pas uniquement à cette quête des itinéraires particuliers de ces
minorités et communautés qui ont fait la « mosaïque »
Tunisie, bien plus elle relève plus largement d’une reconstruction de la mémoire
collective sans tabous, sans exclusive ni mutilation ».
Le site en question est créé par des Tunisiens, c’est un site tunisien ! Or lorsque MM. Zahar Taieb et Lotfi Hajji, principaux responsables de « Réalités », ont consacré dans le N° 787 du 25-31 janvier 2001 un papier aux sites tunisiens, ils se sont contentés d’un argumentaire creux pour justifier implicitement le jeu de l’exclusion de harissa.com. Pourtant ce sont ces Tunisiens qui avaient ouvert un registre de condoléances aux internautes souhaitant rendre hommage à Bourguiba décédé il y a un an. C’est encore sur ce site que des universitaires tunisiens ont exprimé leurs opinions, notamment par rapport au sionisme, en toute liberté et sans la moindre censure, nonobstant la décision des Nations Unies de 1991, avalisée par le Parti-Etat protecteur entre autres de Zahar, Hajji et Béji. J’en cite particulièrement, à titre d’exemple, la contribution de M. Taïeb Moalla en réponse au professeur Slah ben Abid.
La posture frileuse et haineuse qui se dégage à travers les expressions employées en guise de réplique témoigne quant à elle d’un esprit « zélote », se traduisant par la peur de l’autre, justement pour cause de manque de confiance en soi. C’est cette clôture logo-centrique, qui constitue le trait générique des valets de la Cour. Ces formes d’expressions intolérantes, cette violence politique organisée, qui s’abat sur notre peuple depuis un demi siècle, procèdent du passé suspect du Parti-Etat , entremêlé de populisme et de sympathie envers les apôtres de la purification raciale, fasciste et nazie Nous croyons qu’il est temps pour que des recherches scientifiques approfondies soient menées par des universitaires éclairés au sujet des pages de déshonneur du Parti-Etat. Il est temps de rétablir la vérité en ses droits et de redonner à l’histoire sa noblesse scientifique en Tunisie.
Au
moment où la Régence de Tunis fut mise sous occupation germano-Italienne et
nos concitoyens de confession juive soumis aux pires traitements, allant du
travail obligatoire aux spoliations arbitraires jusqu’aux exactions barbares,
quelle était la position officielle et publique du Parti-Etat au pouvoir, école
politique notamment de Rachid Driss, l’humaniste de Palais ? Un
silence bienveillant ! Une complicité tacite. Rachid Driss, qui assure de
1991 jusqu’à ces dernières semaines la présidence du comité supérieur des
droits de l’homme et des libertés fondamentales, sans parler de ses
responsabilités diplomatiques, chargé en 1999 à la tête d’un ramassis
d’opportunistes de veiller à la « restauration de la Royauté »,
ne fut-il pas sympathisant intégral des artisans de la purification raciale
sous la croix gammée (7) ?
Habib
Thameur, Taïeb Slim, Hassine Triki, Youssef Ben achour, Amar Dakhlaoui, Sadok
Mkaddem , etc…, ces ex-dirigeants du Parti au pouvoir, tous ont sympathisé
avec la ligne de l’Axe. Ceci ne les a pas empêchés de devenir acteurs privilégiés
de la malheureuse jeune République.(8)
Pire encore, dans ce contexte historique dramatique, leur leader, qui donnait des suites favorables aux invitations que lui faisait la radio italienne fasciste « Bari », après avoir été libéré par Klaus Barbie, feignait de ne rien savoir sur les visées inhumaines de ses protecteurs.
Lorsque
l’ex-président du PSL ressasse de la manière la plus intenable une qualité
de « libéral » qu’il n’a jamais eue et s’insurge contre nous
uniquement parce que nous avons appelé à la reconnaissance officielle des
particularités identitaires minoritaires, il dévoile sa vraie face. Il était
déjà du côté de la réaction incarnée par les étudiants du Parti-Etat,
lors de la subversion de Korba en 1971 (UGET), il l’est resté lorsqu’il était
dans les parages de la LTDH – nous savons quel rôle il a joué alors auprès
du ministère de l’intérieur - et il le restera encore pour quelques temps,
jusqu'à notre « Débarquement » à l’Aéroport International de
Tabarka !
L’actuel président du Parti-Etat et ses zélateurs sont très mal placés pour parler de tolérance, lorsque l’on sait qu’en Tunisie, depuis dix ans, un millier de prisonniers d’opinion croupissent derrière les barreaux dans des conditions inhumaines. Plus d’une quarantaine d’entre eux ont succombé à leurs souffrances. En Tunisie, la République du silence, les obligations vestimentaires semblent encore en vigueur, mais dans une version anti-islamique, puisqu’une Tunisienne n’a pas le Droit d’exercer sa liberté vestimentaire personnelle, si elle est pour le port du voile.
Face à la protestation toujours grandissante des démocrates dans le monde réclamant le rétablissement de l’Etat de droit en Tunisie, le ministre de Carthage chargé de la défense s’est permis de déclarer, sur le sol de la France, devant la « barbouzerie » présente, que la mobilisation médiatique contre son employeur, était fomentée par les « francs-maçons et … »(9). Mezri Haddad, écrivait au sujet de la grève de la faim de Taoufik Ben Brik - selon l’Audace - qu’elle « n’était somme toute qu’un complot de la juiverie et de la franc-maçonnerie » (10). Pour ces mêmes qualités, il fut réintégré au Harem de « Réalités » où on lui a offert une rubrique personnelle permanente, car c’est de son profil qu’il y a carence dans la Tunisie d’aujourd’hui, qui s’éveille avec toute sa grandeur…
Deux
semaines après le discours du 23 avril, quelque 1500 juifs majoritairement
tunisiens se sont rencontrés sur l’Ile de Djerba dans le cadre du pèlerinage
annuel de la Ghriba. Un cérémonial religieux particulier, un temps de
recueillement qui, outre sa dimension spirituelle, apporte un témoignage sur
l’ouverture et la tolérance du peuple tunisien à travers son histoire.
En
effet, l’arrivée en Tunisie des cavaliers arabo-musulmans en 642 n’a pas
remis en question la liberté des consciences antérieures. Berbères, Juifs et
Chrétiens furent respectés et sécurisés dans leurs différences
identitaires. Tel est le principe de fonctionnement réel de la cité
arabo-islamique.
Ces
minorités furent placées sous le régime d’un pacte de protection dit
« Dhimma » ou Charte d’Omar. Malgré toutes les réserves que nous
pouvons avoir vis-à-vis de ce statut, il demeure établi qu’il était une
avancée historique et un cadre social exemplaire, ayant permis une coexistence
pacifique entre la culture de base, majoritaire, et les particularités
identitaires minoritaires de la Cité, eu égard au rang qu’avaient occupé
les communautés minoritaires dans d’autres Cités. Décrivant le statut de la
minorité juive pendant cette période, Jacques Taïeb souligne que « les
juifs participent aux activités de la cité, (ils) nouent avec les musulmans
des rapports corrects voire confiants…(que) le temps de l’islam classique
apparaît comme une longue embellie, une ère de tolérance sans équivalent
(11). Les regrettés Sidi Moncef
Bey, son successeur Lamine Bey, Mhamed Chnik et Tahar ben Ammar, ignorés par le
discours officiel, font partie d’une pléiade d’hommes d’Etat justes, qui
ont tracé leur ligne de conduite par rapport à ces particularités, sur la
voie de la fidélité aux préceptes tolérants de notre civilisation
arabo-islamique.
Ce qui nous a particulièrement interpellés dans la façon de traiter le pèlerinage de la Ghriba, outre l’absence d’une couverture médiatique sérieuse et digne de l’événement, c’est la qualité du responsable chargé de transmettre le message officiel de bienvenue aux pèlerins.
Carthage
n’a pas trouvé de serviteur mieux placé que celui du tourisme pour marquer
tout l’intérêt qu’elle prétend accorder à ses citoyens porteurs de cette
particularité identitaire minoritaire ! Son ministre des affaires religieuses,
celui de l’intérieur n’étant pas concerné a priori par ce culte.
Dans un système qui se dit tolérant, est-il permis de traiter différemment deux citoyens en fonction de leur confession ? Peut-on imaginer, le ministre du tourisme, l’ingénieur de « Si tu dors, tu es mort ! », formule publicitaire incitative à l’indécence, agir à la place de son complice gouvernemental chargé des affaires religieuses, s’adressant la veille du Ramadan, à l’occasion du pèlerinage de la Mecque, ou du nouvel an de l’hégire, aux musulmans de son pays pour leur transmettre les meilleurs vœux de la présidence de la république ? Y-a-t-il un autre Etat dans le monde qui habilite son « ministre de la joie » à piétiner le domaine de la foi ? Y-a-t-il un Etat dans le monde, autre que celui de Carthage, qui aurait inventé cette variante conceptuelle marginale de « culte touristique » ? Même chez les Zoulou inkata, les offices religieux ne souffrent d’aucune confusion avec leurs autres formes d’expressions festives. S’agit-il d’une exception Carthaginoise ? Il nous semble que c’est le cas, depuis que la raison de l’Etat en Tunisie - avec la connivence de certaines parties étrangères - a converti en deuil les fêtes de culte, chez des milliers de familles tunisiennes, afin de mieux pouvoir gérer son culte des fêtes.
Toutefois,
le principe d’égalité de toutes les dimensions identitaires tunisiennes en
matière de mauvais traitement semble plus ou moins respecté par la République.
Si les particularités identitaires minoritaires juives et berbères sont les
premières à avoir souffert de la pensée inique - parce qu’unique - du
Destour (le parti au pouvoir), la religion islamique n’a pas été épargnée
par les manœuvres staliniennes du Parti-Etat.
Deux ans après la subversion du 7 novembre 1987 et le train de mesures hypocritement bienveillantes à l’égard de notre identité de base, l’orientation gouvernementale s’est fixé pour objectif, sous le tandem Charfi- Kallel, d’asséner à notre peuple un génocide identitaire qu’il n’a eu à connaître à aucun moment de son histoire. Cette vision déplait à M.Abdelfatteh Amor qui, chargé en 1999 de présenter un rapport sur l’intolérance religieuse dans le monde auprès de la Commission des droits de l’Homme aux Nations Unies, a souligné avec satisfaction son inexistence en (« sa ») Tunisie.
Lorsque
le serviteur chargé de la culture déclare au cours du mois d’avril dernier,
à l’occasion du « coup » d’envoi de la dixième session du mois
du patrimoine, que dans le choix du slogan « le patrimoine culturel et le
tourisme » il y a une volonté politique pour faire de notre culture un
levier au service du tourisme, lorsque notre identité, trois fois millénaire,
ce sang qui coule dans nos veines, par lequel, pour et à travers lequel nous
existons, devient une « petite main » saisonnière, appelée à
s’amadouer et à rendre service, à la carte et en fonction des
caprices et des susceptibilités, il est établi encore une fois à quel
point cet Etat est un cas d’école.
Le 9 juin, à l’occasion de la « Journée nationale de la culture », le président du Parti-Etat réaffirme ce choix, en appelant à l’exploitation de « nos propres œuvres culturelles et civilisationnelles pour la promotion et la diversification de (notre) produit touristique ».
Aujourd’hui c’est Jugurtha, Alyssa, la Kahina, Okba, l’Imam el Obbi , Ibn Khaldoun, qui sont pris dans le colimateur des bureaux de change… Demain, ce sera le tour d’Ali ben Ghédhahom, sidi el Moncef Bey, Othmane el Kaak, etc. Voici un sacrifice que notre identité dans toutes ses dimensions doit consentir afin que la Cour soit admise au Club des intégralement mondialisés, ceux qui acceptent la réduction de leur pays en province touristiques et commerciales pour plaire et se maintenir.
Désormais le patrimoine culturo-identitaire du peuple tunisien, toutes dimensions confondues, n’est qu’un produit commercial, touristique et en tant que tel nécessairement soumis à l’ingénierie du marché.
Enfin, lorsque le serviteur de Carthage chargé des affaires étrangères, considère que « le mobile et la finalité des agissements qui ont provoqué un regain de violence au Moyen-Orient étaient religieux, un défi aux musulmans et non seulement aux Palestiniens » (12) , il nous semble que, pour la diplomatie tunisienne, ce n’est plus dans les résolutions onusiennes, ni dans le dialogue rationnel et la résistance non-violente qu’une paix juste globale et durable pourrait se négocier, mais en réveillant les vieux démons de l’irrationnel. Bien sûr, à grande distance, bien enfoncé dans son fauteuil rembourré, entouré de torrents de tendresse administrative, on a tendance à devenir cynique, on s’amuse à voir le malheur chez les autres, on oublie les équations et les dimensions de ce conflit, et, au lieu de parler politique, tellement gâté par le hasard des circonstances, on vomit.
Paris le 21 juin 2001
Adel ZITOUNI,
Porte-parole de la Direction Légitime
Du Parti Social Libéral
(1)Article 49 de la Constitution tunisienne.
(2) Appel publié dans le forum du site des juifs tunisiens (harissa.com)
(3) Ex-président du PSL, destitué démocratiquement le 21 Mars 1998, illégitimement maintenu sur ordre de Carthage par des méthodes policières violentes.
(4) L’intégrisme : le mot désigne à l’origine un parti politique espagnol né en 1890 sous l’inspiration du Syllabus. L’attitude est caractérisée par le refus de composer avec les idées modernes, d’où un refus des Lumières et un fixisme politique, idéologique et religieux. Page 1325, Les Notions Philosophiques. Encyclopédie Philosophique Universelle. PUF
(5) Ex numéro 2 du PSL (ex-PSP) lors de sa constitution, il démissionne quelques semaines après pour des raisons d’une gravité extrême que nous relaterons prochainement dans un document à part.
(6) Réalités N°793 du 8 au 14 mars 2001 « M.Mounir Beji ……a démenti toute relation avec un article publié dans un site sioniste et signé par un membre du PSL qui y met en cause la liberté de religion, les droits des minorités et les traditions de tolérance en Tunisie »
(7) « Cependant, parmi les jeunes nationalistes quelques-uns, et à leur tête Rachid Driss et Hassine Triki, demeuraient jusqu’à la fin de la guerre des partisans irréductibles de l’Axe » P. 96, Documents secrets du deuxième bureau – Tunisie-Maghreb dans la conjoncture de pré-guerre 1937-1940. S.T.D
(8) Voir Ahmed Khaled – Documents secrets du deuxième bureau – Tunisie-Maghreb dans la conjoncture de pré-guerre 1937-1940.S.T.D P. :99
(9) L’AUDACE n°74 avril 2001 P : 13
(10) Idem P :33
(11) Jacques Taïeb « Etre juif au Maghreb », éd Albin Michel, p. 18
(12) Réalités, du 8 novembre 2000 N°775, p. 4
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