Il aura fallu la guerre des six jours pour que les juifs puissent de nouveaux venir visiter et prier a la caverne de Makh'pela. Cette odieuse interdiction remonte a l'epoque ou notre pays(Israel, pas Tunis)etait occupe par les Mameloukes...

LA DOMINATION MAMELOUKE

Il fallait avoir ete esclave pour devenir sultan, telle etait l’etrange devise des dirigeants mamelouk, le mot lui meme signifie tout simplement “propriete de l’etat”. De ce fait, tout heritage de pouvoir devenait impossible et les enfants des dirigeants mamelouks etaient condamnes a redevenir des gens du peuple (ibn a Nass). En fait, des les premieres generations de l’Islam, l’element arabe qui constituait le fer de lance de l’armee allait s’emousser avec le temps. Les arabes prennent gout au faste et au confort, leur motivation militaire flechie, les guerres de conquete s’arretent. Les bataillons d’assaut seront dorenevant constitues de combattants turcs, “les mamelouks”. Ces derniers celebres pour leur vigueur seront enleves des leur jeunesse pour etre eduques en terre d’Islam. Leur education reside essentiellement en une formation militaire de qualite, et d’un rapide rappel des principes fondamentaux du Coran. Ils apporteront ainsi un sang neuf a l’empire vieillissant pour essayer d’enrayer la decrepitude qui le rongeait Un homme va restituer a l’Islam sa mentalite de conquerant : le sultan Beybars. De haute taille, doue d’une force physique peu commune, les yeux bleus, Beibars faisait grande impression sur tous ceux qui l’approchaient. Achete comme les autres sur le marche d’esclaves de Crimee, notre aventurier sera rapidement admis dans les casernes mamelouks. Sauvage et sanguinaire, ce conducteur d’hommes saura galvaniser ses compagnons par sa bravoure et son energie. Ses victoires militaires contre les croises et les mongols, jusque la invincibles, le couvriront de gloire, plus encore que le legendaire Saladin. C‘est lui qui se met a la tete des tueurs qui traquent le dernier sultan Ayoubide, a demi noye, jete a l’eau, a grand coup des de sabres par Beybars, il sera tue hors de l’eau comme un poisson a l’aide d’un harpon. Parvenu au pouvoir, Beybars sera l’homme que la destinee aura choisi pour sauver Eretz Israel du terrible danger qui la menace maintenant:le fleau mongol.. Hulegu, le petit fils de Gengis Khan penetre en Syrie musulmane et s’empare successivement d’Alep Hama Horns et Damas, les villes seront detruites jusqu’a leur fondement. Leur installation en Syrie leur permet maintenant d’operer des raides de reconnaissance a Hebron, Beit Joubrin et Gaza.Nous ne savons pas quel fut le sort des habitants de ces villes. Les mongols devaient sans doute preparer le terrain pour la prochaine etape de leur conquete : l’Egypte. Ces petits cavaliers venus du fin fond de l’Asie, representent une dimension de l’horreur jusque la insoupconnee. Leur cruaute, leur rapidite de deplacement, leur soif de destruction, de pillage et de meurtre, depassent tout ce qui etait connu par le passe.Contrairement aux guerriers arabes de la premiere heure, le faste et la beaute des villes conquises ne les impressionnent en rien. Le massacre des populations civiles se chiffre par dizaine de milliers (dans la seule ville d’Alep, Hulegu aurait fait mettre a mort cinquante mille personnes). Une derniere information : les mongols n’ont encore jamais perdu une bataille. Les mosquees de Damas ne seront pas converties en temple mongol, mais rasees jusqu’au sol. La progression mongole prend maintenant une l’allure d’une campagne anti islamique declaree tout ce qui est cher aux yeux des musulmans est automatiquement detruit avec le recul des ans nous pouvons poser la question que serait il advenue des lieux saints de la Makh’pela en cas de conquete mongole des lieux. Hebron comme les autres villes du pays, a connu un nombre impressionnant d’occupants et de conquerants, la ville en a souffert, cependant, tous les nouveaux venus avaient comme denominateur commun le respect des lieux saints. La muraille qui entoure les repaires des tombeaux, a fini elle aussi, par etre consideree comme partie integrante du site religieux. Si aujourd’hui, pres de huit cent ans plus tard, nous pouvons encore admirer le magnifique edifice de la Mah’pela, c’est parcequ’en cette annee de 1260, les mongols allaient connaitre enfin leur premiere defaite, face a Beybars et ses mamelouks,. Cela se passait bien au nord de Hebron, a Ein Jaloud, dans la vallee de Jezerel . Les mongols brises dans leur elan se virent de ce fait rejetes en Perse. Non content d’avoir preserve l’edifice historique de Mah’pela, Beybars, entreprendra la construction de certains edifices secondaires dependants du sanctuaire, et peut etre meme, le couronnement crenele qui rappelle les crenaux de certaines portes du Caire nous dit le chercheur francais Abel. Ce fut egalement a partir de cette epoque que les musulmans, sur son ordre interdirent l’acces de l’interieur de l’enceinte aux “infideles”. Cette interdiction merite d’attirer notre attention ,elle ne correspond pas (encore) aux normes musulmanes . En premier lieu l’Islam a fait jusqu’a present preuve de tolerance en matiere religieuse a l’egard de judaisme et du christianisme et de leurs lieux saints respectifs ,en ce qui concerne leur changement d’attitude vis a vis des chretiens les croisades en sont la principale explication. Six ans apres sa victoire sur les mongols Baibars se prepare a affronter maintenant les croises qui lui refuserent leurs concours pour batailler contre les les descendants de Gengis Khan. Notre mamelouke se prepare en fait a une campagne anti chretienne , nous dit le professeur Joshuah Prawer. Il passe d’Egypte a Gaza et de la il fait une entree triomphante a Hebron ,ou il peut a juste titre se considerer comme le sauveur de l’Islam et des lieux saints . La caverne de Makhpela constitue le moment fort de sa visite, pouvait on choisir un meilleur contexte pour pour une declaration anti chretienne? A savoir y interdire d’aurenavant l’entree aux chretiens. Les juifs quant a eux ne sont pas de taille a jouer un role quelconque dans l’affrontement militaire qui se joue depuis un siecle entre la croix et le croissant, ils ne sont donc pas assimiler aux ennemis de l’Islam au meme titre que les francs mais dans ce climat de passion et de revanche ils ont tout de meme le tort de ne pas etre musulmans ,ajoutons a cela un argument beaucoup significatif :il n’y a pas de communaute juive en ces jours dans la ville des Peres et les absents ont toujours torts. En ce qui les concerne Baybars a fait preuve d’une toute relative generosite en leurs permettant l’acces de la septienne marche. Il nous faut considerer ces decisions la comme, repetons le, des decisions politiques motivees par le climat de guerre . S’il nous est possible de comprendre la logique d’une telle prise de position il nous est beaucoup difficile d’accepter le fait que les musulmans eurent le tres mauvais gout de sanctifier cette initiative politique en lui donnant un caractere religieux qui ira en se renforcant avec les ans. Ce trait de caractere fanatique est en passe alors de devenir une seconde nature aupres des musulmans ceux de Hebron en particulier .D’un point de vue theologique la decision mamelouke releve du scandale intellectuel pur et simple . Abraham pour n’evoquer que lui est enterre a Hebron ,il reste pour la conscience de l’humanite celui qui a ouvert sa demeure a tous les hommes pour essayer de les rapprocher autour d’un message de fraternite. Pretendre honorer la memoire d’Abraham en interdisant les fideles qui se reclament de sa descendance de venir se recueillir sur sa tombe constitue une atteinte au patrimoine meme du Patriarche.Difficile d’imaginer une “gaffe “ religieuse aussi monumentale. Un peu comme si l’on voudrait honnorer la memoire du Messager de l’Islam par le biais du sacrifice d’un cochon. En voulant penaliser les autres les musulmans inconsciement venaient de s’exclurent eux memes de l’heritage abrahamique. Par le passe, on s’en souvient, juifs et chretiens pouvaient esperer penetrer a l’interieur moyennant finance.Les musulmans auront du mal appliquer cette sanction de maniere continue et ce n’est qu’au fil des temps que cette (mauvaise ) habitude finira par devenir realite. A Hebron, Beybars, toujours lui viendra reorganiser la distribution de nourriture gratuite aux pelerins de toutes les confessions, arrives dans la ville. Les sources divergent quant au menu du Simat (repas du pelerin), un petit pain, un plat de lentilles et une mesure d’huile d’olive, tel est selon certains temoignages l’hommage que l’etat mamelouk rendait a la memoire d’Abraham et sa vertue d’hospitalite.Certains jours, plus de cinq mille repas etaient ainsi retribues. Un chroniqueur musulman nous decrit la distribution de pain et de djasiseh (bouillie de ble grue) annoncees chaque apres midi au son du tambour, et auquelles participent les habitants et les etrangers indistinctement. Fabri, un voyageur italien nous fait part de la terreur qu’il eprouva, lui et ses compagnons au bruit de cette formidable symphonie. Terreur qui se dissipa a la vue d’une corbeille remplie de pains, ces petits pains apportes a leur auberge sans qu’ils ussent rien demande.Rabbi Mechoulam de Voltara, originaire de Florence, nous fait deux siecles plus tard une description tout a fait idyllique de cette distribution de nourriture gratuite. “Les ismaelites respectent beaucoup les lieux, ils donnent trois mille pains au moins chaque jour en l’honneur d’Abraham, Isaac et Jacob. Plus specialement perpetuer le souvenir d’Abraham, ils distribuent de la langue , cuisinee a la moutarde, et des tranches de veau tendre tout comme Abraham avait servit aux anges venus le visiter. En hommage a Isaac, ils distribuent du gibier, tel que le patriarche en consommait, et pour Jacob, ils offrent du pain et un plat de lentilles tel qu’il l’avait servit pour son frere Esau”. Parmis les nombreuses mosquees que construit Beybars, se dresse aujourd’hui encore la mosquee Cheikh Ali Baker, autour de cette derniere, se developpe le nouveau quartier “Harat a cheikh”. Mantsour Kalaouin, le successeur de Beybars, poursuit cette politique de construction publique intensive dans tout le pays. A Hebron, il construit un hopital et une auberge d’accueil pour les pelerins, et un hammam (bain public) qui a ete aujourd’hui transforme en un musee archeologique par les arabes de la ville. Il amenage aussi les fontaines publiques pour les voyageurs. C’est lui qui creuse un grand reservoir d’eau dans la ville. Il recouvre le marbre blanc et ocre (couleur specifique de l’archtecture mamelouk), la salle d’Abraham a l’interieur de l’enceinte de la Mah’pela. Autour de Hebron, dans le village de Halh’oul et Bani Naim, il amenage des mosquees au dessus des tombes presumees de Jona et de Loth. Cet expose des nombreux services que l’etat mamelouk mettait a disposition des visiteurs n’etait en fait qu’une partie de la realite economique de la ville, partie que l’on pourrait qualifier de depenses. D’un autre cote, il serait bon de rappeler que la ville enregistre enormement de recettes de part la venue continue de voyageurs de toutes confessions.En d’autres termes, Hebron se vend bien . En ces temps la, les habitants de la ville se vantent de posseder a l’interieur de leurs frontieres le champ d’Adam, le premier homme., l’endroit ou il fut faconne de la main de D-ieu . Selon eux, l’Eternel aurait former le pere de l’humanite a partir de la terre de ce fameux champs. Terre, est il besoin de le preciser, possedant des pouvoirs miraculeux. Des temoignages chretiens du 12 et 13eme siecle decrivent le miracle permanent qui se deroule dans ce champ. Selon eux, la terre retiree pour etre revendue en Egypte, Ethiopie et jusqu’aux Indes lointaines, etaient miraculeusement remplacee par la volonte de la Providence Divine. Un pelerin italien en visite durant l’annee 1347 affirme avec emotion : “les musulmans d’Egypte achetent cette terre la au prix fort, ils la machent comme s’il s’gissait la d’une douce sucrerie”. Hebron est alors un veritable Genese-Land.Dans un vasistas a l’interieur des murailles herodiennes, on exposait l’emprunte du pied d’Adam.En 1290, c’est un disciple du Ramban (Nahmanide) qui ecrit : “A Hebron se trouve la caverne de Mah’pela, tombeau des patriarches. L’ancienne ville de Hebron se trouvait sur les hauteurs, dans la montagne, la bas se trouve un cimetiere juif, sur le versant de cette montagne, une source, qui serait la le bain rituel (mikve) de Sarah, notre mere”.L’ecrivain musulman Ish’ak Al H’alili, redige en 1411 tout un ouvrage consacre a Hebron, et la Mearat a Mah’pela. Selon ses affirmations, devant le tombeau de Sarah, se trouve un rocher sur lequel est grave l’inscription suivante : “Au nom d’Allah, le venere, le tres haut, le tout puissant, qui regit toute chose et qui a pouvoir sur tout, voici le monument ou se trouve Rivka, femme d’Isaac, et le monument se trouvant a proximite, le monument mortuaire d’ Isaac. Le grand monument non loin de la, est celui d’Abraham le bien aime, le monument a ses cotes vers l’est, est celui de Sarah. Derriere eux, se trouve le monument de Jacob, et a ses cotes Lea, sa femme”. El H’allili de conclure : “ceci a ete inscrit par Esau de sa propre main”. Une legende locale designait le lieu precis ou Cain commet le premier meurtre sur la personne de Abel, son frere. Parmis les vignes magnifiques qui font jusqu’a ce jour la fierte de la region, on venait de loin pour admirer la fameuse vigne plantee par Noe apres le deluge. Les voyageurs decides pouvaient pousser encore une demi journee de voyage pour se recueillir sur la tombe de Noe, dans l’antique village biblique d’Adoraim, ou se trouve aujourd’hui le village arabe de Doura. Tout cela, sans oublier les differentes traditions religieuses, qui s’accordaient pour identifier le tombeau de Yossef accolle a celui des patriarches, et bien sur, la derniere demeure d’Abner ben Ner, general en chef des armees du roi Saul, assassine a Hebron comme le precise le livre de Samuel. Une telle concentration de sites charges de souvenirs bibliques, ne risquait pas de decevoir le voyageur en quete de recueillement religieux. La structure d’accueil des pelerins, etait aussi un investissement financier intelligent, dans lequel chaque dinar investi par les autorites en rapportait une quantite d’autres dans les caisses de l’Etat. Une autre activite economique de la ville merite d’attirer notre attention : l’industrie du verre. Il n’a pas encore ete prouve que se sont les juifs qui introduisirent le travail du verre a Hebron. Nombreux sont les historiens qui par deduction,arrivent cependant a une telle conclusion. Aujourd’hui encore, la ville de Hebron designe le principal carrefour situe au nord de la ville comme le “carrefour du verre”.Les touristes peuvent admirer les souffleurs de verre faconnant leur ouvrage avec dexterite. A l’interieur de la ville, se trouve le quartier du verre. Selon Pline l’ancien, le celebre naturaliste romain, auteur de “l’Histoire naturelle”, veritable encyclopedie des sciences de l’antiquite, le verre aurait ete decouvert en Eretz Israel, par des marins pheniciens mouillant dans le port de Acco. Ces derniers voulant rechauffer leurs aliments sur des pierres de Salpetre, au dessus d’un feu de bois, remarquerent que ce materiau, un fois chauffe et mele au sable du rivage, se liquifiait pour se durcir en sechant, et devenir enfin la matiere dure et transparente que l’on utilise a ce jour . Flavius Josephe aussi, sans entrer outre mesure dans les details de la fabrication, rappelle que, a proximite de Acco, se trouve en grande quantite, le sable propre a la fabrication du verre. Selon une tradition talmudique, la tribu de Zevouloun se trouvant sur le littoral, avait pour elle le monopole de l’industrie du verre.Cest ainsi que les sages du talmud, interpretaient le verset ou Moise benit cette tribu en disant : “Ils aspirent la richesse des mers et les tresors caches dans le sable” (Deu. 33;19). Les tresors caches dans le sable, c’est le verre nous dit le talmud (Traite Meguila 6A). Nous savons qu’au Moyen age le travail du verre etait souvent percut comme une activite economique typiquement juive.Une certaine categorie de verre etait designee sous l’appellation de “verre juif”.Les villes de Antioche et de Tyr etaient connu pour la qualite du verre blanc fabrique par les juifs. Hebron est aussi mentionne comme ville ou se fabrique le travail du verre, sans pour autant que nos sources signalent un monopole juif dans ce domaine.Quoi qu’il en soit, le verre de Hebron etait considere de moins bonne qualite que celui de Syrie, malgre le fait qu’il etait colore de differentes couleurs. Selon Yacobson, le verre de Hebron servait a la fabrication d’ustensiles du jour le jour. Par opposition au verre decoratif et artistique de Syrie. Malgres ses nombreux atouts, la ville de Hebron reste confinee autour de la Mah’pela, sans vraiment se developper et devenir une metropole un metropole importante a l’epoque mamelouke. Les musulmans locaux, sont desormais celebres pour leur franatisme religieux. Les querelles intestines entre une partie de la population d’origine kurde et les grandes familles Teidmouri Djabari qui avait fuit la Syrie devant l’avance mongole empoisonnent les relations sociales dans la ville. La communaute juive se limete a une vingtaine de familles selon le temoignage. Mechoulam de Voltara a la fin du quinzieme siecle.Huit ans plus tard, en 1489, un invite de marque arrive a Hebron, il s’agit de Rabbi Obadia de Bartenora, une grande figure du monde juif. Dans une de ses lettres adresse a sa famille en Italie, il ecrit : “Je me suis rendu a Hebron, j’y ai habite de nombreux jours, au point que ma presence la bas m’etait presqu’aussi agreable qu’a Jerusalem, mais l’atmosphere y est bien meilleure, il n’y a pas autant de tension qu’a Jerusalem. On compte quelques vingt familles regroupes dans une petite rue a part, et aucun ismaelite ou impur n’y penetre. Hebron est meilleur que Jerusalem pour y etre enterre, selon les dires des gens du pays …”. Le celebre rabbin italien decrit lui aussi le distributions de nourriture autour de la Mearat Hamah’pela, un plat de lentilles, ou autre legumineuse pour les pauvres d’Israel, d’Ismael ou les incirconcis. D’autres juifs emettent eux aussi le desir d’etre enterre a Hebron. Nahmanide, on s’en souvient, formule lui aussi un semblable souhait dans la lettre qu’il redige a son fils en 1267. Les juifs ne desesperent pas de pouvoir prier a l’interieur de la Mah’pela. Les femmes juives, le visage voile a l’oriental, prennent quelque fois le risque, et se glissent u milieu des musulmans a l’interieur du perimetre interdit. Les hommes, eux, se contentent desormais de la septieme marche de sinistre memoire : Temoin occulaire de l’humiliation d’Israel, qui commence en cette periode, et prendra fin avec la guerre des six jours. Les heritiers des mameloukes egyptiens seront alors refoules devant les descendants de ses rabbins, qui n’avaient alors que leurs prieres pour affronter l’adversite.