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LA VALEUR DE p
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La première définition de p est le rapport entre le périmètre P et le diamètre d d'un cercle. p = P/d
Le nombre
p est celui des mathématiciens pour un espace plat dit Euclidien.Dans un espace courbe de Riemann ou de Lobatchevski la définition précédente n'est plus valable.
Tout le monde connaît
p = 3.14 ou 3.1415 .p
n'est pas un nombre rationnel (quotient de deux entiers) et l'écriture de p en base 10 ne s'arrête jamais: p possède une infinité de décimales.Le record de mémorisation des décimales de
p est de .42.000 décimales par un jeune japonais de 20 ans qui met .9 heures pour énoncer ce nombre.Le nombre
p dans les civilisations anciennes: 2 Les Babyloniens l'évaluaient à 3 + 1/82
Les Egyptiens l'évaluaient à (16/9)22
Rois 1, Chapitre 7, verset 23 :La Bible (dans le livre des Rois) parle d'un chaudron (mer en métal fondu) qui avait 10 coudées d'un bord à l'autre (diamètre) et était environné d'un fil de 30 coudées (périmètre). Ce qui donne pour
p la valeur 3.Le rabbin Néhémiah qui vivait au 2° siècle nous dit que la Bible ne se trompe pas et qu'il s'agit du diamètre utile c'est à dire le diamètre intérieur.
Le texte:
"Puis il jeta en fonte la Mer (le grand bassin). Parfaitement circulaire, elle avait dix coudées dun bord à lautre, et cinq coudées de hauteur; Une ligne de trente coudées en mesurait le tour."
M.D. Stern a utilisé une approche différente :
Dans la langue hébraïque ancienne, il arrive quelque fois que des mots épelés dune certaine façon soient lus différemment. Dans le verset que lon considère, il y a un de ces mots : le mot fil est écrit qwh mais lu qw. Voir figure.
En Hébreu, les lettres q, w et h ont respectivement 100, 6 et 5 comme valeur numérique. Ainsi, le mot fil a une valeur de 111 à lécrit (qwh) et de 106 à la lecture (qw). Si nous prenons le quotient de ces deux nombres comme facteur correctif de la valeur accordée à Pi , nous obtenons alors : PI = 3,141509... , qui est exacte à quatre décimales près !
2 Archimède a trouvé un encadrement pour p 223/71 < p < 22/7
2
En Inde, vers l'an 380 on évalue la valeur de p = 3 + 177/1250 = 3,14162
En Chine, au cinquième siècle on trouve l' encadrement suivant: 3,1415926 < p < 3,1415922
En 1220, Léonard de Pise calcule p et l'évalue à 3,1418182
En 1450, Al-Kashi (Turkestan) calcule p avec 14 décimales: 3,0829440047255307252
En 1484 N.Chuquet écrit: "De la proportion du dyamètre à sa ligne circonférenciale, l'usage commun tient que c'est comme de 7 à 22, mais c'est une chose qui ne se peult prouver par aulcune démonstracion".2
En 1600 à Paris Viète évalue p à 3,141513Il utilise le calcule de la surface d'un polygone à 2n côtés soit:
p = 2 X 2/v2 X 2/(v2+v2)L'analyse moderne (calcul différentiel et intégral) permet de trouver des formules arithmétiques. Ainsi:
2
En 1655 J.Wallis donne:2
Vers 1700 Leibniz donne: p = 8( 1/(1x3) + 1/(5x7) + 1/ (9x11)p
= 8 S ____1______ ( 4k+1)(4k+3)2
Vers 1750 Euler montra que:1 + (1/2)2 + (1/3)2 + (1/4)2 + +(1/n)2 = (
p /Ö 6)2* C'est avec l'évolution de l'informatique que la spirale de la connaissance de
p se développe. Une salle est aménagée aujourd'hui au palais de la découverte et les décimales sont disposées sur le plafond.Le nombre
p est-il le rapport de deux nombres ou constructible géométriquement ; est-il algébrique?2
En 1880 Lindemann donna la bonne réponse: p est un nombre transcendant.Ce que cela signifie: toute formule qui fait intervenir
p dans une somme, produit, soustraction, puissance... Ne vaut jamais 0.Le nombre
p n'est pas finiment définissable; c'est un nombre qui cache en lui l'infini. La conséquence est que le problème de la quadrature du cercle n'a pas de solution.Le nombre
p est une porte sur l'infini2
"Explorer Pi, c'est comme explorer l'Univers..."Pi = 3,14159 26535 89793 23846 26433 83279 ...
Le nombre Pi est au centre d'un cercle mathématique extraordinaire, mais si grand que personne, sans doute, ne l'explorera entièrement.
la géométrie, l'analyse, les nombres irrationnels, la théorie de la complexité, des suites aléatoires , les machines à calculer et les ordinateurs permettent d'élargir cet infini sans l'atteindre.
PASSONS AU ZOHAR:
******LES SFIROTES
TSIMTSOUM - CHEVIRA - TIKOUN
Retrait - Brisure - Réparation
Quand D Voulut créer lUnivers, Il retira sa Lumière infinie ; cette Lumière, cette force créatrice subit dinnombrables TSIMTSOUMIM (contractions) ; Chaque Tsimtsoum est une diminution graduelle de lintensité de la lumière divine et une adaptation à la capacité de réception des êtres créés ; jusquà ce que le monde matériel fut amené à lexistence.
Les SFIROT constituent les véhicules de la lumière divine du Eïn Sof. La contraction de la Lumière divine créa à un endroit un " vide " là où elle se trouvait auparavant. A cet endroit subsiste une " trace " de lumière le RECHIMO ; un peu comme la trace dhuile qui reste dans la bouteille une fois celle - çi vidée.
Dans un second temps, D envoie un KAV , un fil de Lumière qui dans son développement constitue dix cercles concentriques. Cette étape de la Création est appelée IGOULIM. cercles. Ces cercles sont concentriques comme les pelures doignons.
Suite au TSIMTSOUM il y a épaississement de cette lumière restante (RECHIMO) qui va constituer le KELI réceptacle - récipient Le KELI trouve donc son origine dans le RECHIMO. La SFIRA ,au pluriel SFIROT, est constituée par le KELI (récipient) et le " OHR " Lumière venue du KAV ; lumière envoyée dans un second temps.
Le monde des IGOULIM est aussi appelé monde du TOHOU (chaos) car les lumières divines ont une intensité démesurée par rapport au KELI (récipient). Il y a " Brisure " des réceptacles (CHEVIRAT HAKELIM) qui est un élément central de la Kabale et de lenseignement du Arizal.
Seules les trois premières SFIROT (KETER-HOKHMA-BINA) purent contenir la lumière du EÏN-SOF. Ces trois premières SFIROT sont hors du temps (il ny a rien à réparer) cest le Méta - Temps (hors du temps) ; le temps est donc une conséquence de cette brisure.
Les 7 autres SFIROT se brisèrent et les lumières quelles contenaient se dispersèrent. La majeure partie est revenue à sa source, mais des étincelles sont tombées vers le bas.
Suite à cette brisure, il y eut restructuration de la lumière divine en SFIROT de YOCHER. Les SFIROT de YOCHER (droiture) sont restructurées en forme dun homme debout. Cest le TIKOUN. 288 étincelles se sont enfouies dans les écorces (KLIPOT), 202 étincelles ont été réparées par la souffrance en Egypte, et il reste 86 (ELOKIM) jusquà la venue du MACHIAH.
Remarque : La métaphore de la " lumière " est souvent utilisée par les sages pour décrire les manifestations de la Divinité ; mais il ne faut pas commettre lerreur de penser que cette lumière intellectuelle émane dune source matérielle comme la lumière courante.
Le monde physique dans lequel nous vivons nest quune faible partie dun système de mondes SPIRITUELS si vaste que lesprit humain ne saurait le concevoir.
La Création suivant le Zohar suit trois mouvements : La Volonté de D de créer - suivi de la Pensée - puis la mise en Action de cette pensée.
La Volonté de D peut apparaître sous deux aspects : Sa Volonté qui est sans limite et mesure, ce que la Kabale appelle le EÏN -SOF et sa volonté auto-limitée traduite par les SFIROT.
Les Sfirot sont les intermédiaires entre le fini et lInfini. On peut les comparer à des intermédiaires, des ponts qui relient le EÏN SOF aux mondes spirituels et ou matériels.
Rappelons ce que disait Rabbi Shimon Bar YOHAÏ ; que 974 mondes avaient précédé ce monde ci ; il nest pas nécessaire que ces mondes fussent matériels.
Notons quaujourdhui, depuis la théorie de léquivalence masse - énergie dEinstein, que cette opacification de lénergie en matière devient une notion abordable pour lesprit humain.
Pour esquisser " un modèle " de compréhension nous ferons une analogie : En math, linfini cest un nombre très grand qui ne peut être dépassé ; en Kabale lInfini est comparable à un nombre pour lequel tous les autres nombres sont comme " nul " en comparaison avec lui, même le nombre qui précède lInfini est considéré comme nul ; cest lInconcevable.
Mais si nous fixons une valeur très grande pour linfini (cent millions de milliards) on détermine alors un système auto-limité : cest le système des SFIROT.
Leon Yéhouda Askenazi (Manitou) dans une conférence sur "le cercle et la droite, transcendance et immanence" explique que Pi représente le mystère entre le cercle et la droite. Entre les sfirot de Igoulim (cercles) et le kav la droite (développé dans mes textes sur les sfirotes) . Le cercle c'est l'impersonnel, le droite c'est l'être de l'homme. Le rayon droit prend en charge cette "brisure" pour lui donner une forme humaine. Dans l'impersonnel c'est le chaos, c'est l'identité humaine qui sauve le monde.
Yéhouda Askenazi explique que le nom de D' CH-AD-AÏ qui veut dire "assez ça suffit" c'est le nom de D' auto - limitant qui empêche l'infini de réinvestir le hallal (l'espace vide). Il nous fait remarquer que ce nom de D' en guématria , c'est à dire en faisant le calcul suivant la valeur de chaque lettre
Donne 314: chin=300 dalet=4 iod=10 soit au total 314.
Nous ferons une comparaison: C'EST LA MER QUI VOUDRAIT A CHAQUE RETOUR SUBMERGER LA TERRE ET C'EST POUR CELA QU'ELLE ECUME ..(un peu comme la mer qui a envahi la plage de kherredine quand les juifs sont partis).
"RUBEN CORCOS" ruben.corcos@freesbee.fr
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