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Un Pathan : Tan ou Pathan ??
Le N° 900.384 de "The Jérusalem Post", qui couvre
la semaine du 1 au 7 avril 1998 (5 Nissan 5758), consacre quatre pleines pages à un
dossier stupéfiant: Sur la piste des dix tribus perdues.
Nous y apprenons que depuis 38 ans, une association au nom évocateur de AMISHAV (=mon
peuple revient), sest donné pour tâche de retrouver les traces de ces dix tribus
que lon croyait perdues. Le rabbin Eliahou Avihaïl, fondateur de
lassociation, a étudié de près les textes bibliques et les commentaires
talmudiques,
avant de partir pour une série dexpéditions dont il livre quelques résultats
bouleversants.
Ainsi tels versets du 2ème livre des Rois (ch.17:6 et 18:11) portent une triple
localisation en rapport avec les exilés dIsraël:
"Et le roi dAssyrie transporta Israël en Assyrie et les établit à Khalakh et
sur le Khabor, fleuve de Gozan, et dans les villes des Mèdes"
A laide de différents documents, Eliahou Avihaïl a pu localiser le Gozan comme une
rivière frontalière entre lAfghanistan et lex-Union Soviétique, qui porte
le nom de "Rod Gazan". Le Khabor de la Bible correspondrait à Passabor (passage
de Habor), dont dériverait le nom actuel de "Peshawar", proche de
lAfghanistan.
Et Khalak ne serait autre que la grande ville afghane de "Harat", près de la
frontière iranienne !
Tout ceci ne ferait figure que de plaisantes spéculations, si ce nétait dans cette
région que vivent les Pathans, ...au nombre denviron 15 millions dâmes, un
peuple qui se qualifie lui-même de Bne Israël (fils dIsraël) et qui vit
principalement en Afghanistan et au Pakistan, mais aussi en Iran, en Inde et dans
dautres régions voisines. Convertis à lIslam lors des grandes expéditions
musulmanes en Asie, les Pathans portent la barbe et les papillotes, ainsi que des sortes
de "tsitsith" (franges rituelles), qui les font ressembler fortement aux Juifs
de la région. Ils ont gardé aussi pas mal de caractéristiques des traditions juives,
par exemple
la circoncision le huitième jour, la célébration du mariage sous un dais, la
sanctification du shabbat au cours duquel il appartient à une femme dallumer une
bougie.
Certains préparent pour le shabbat douze pains, comme autrefois pour les cérémonies du
Temple. De très anciennes synagogues ont été retrouvées et les Pathans sy
rassemblent lors des grandes épreuves pour y prononcer des prières particulières. En
cas dépidémie, ils sacrifient un agneau et aspergent de son sang le fronton de
leurs portes pour se protéger !
Pratiquement toutes les maisons des Pathans sont ornées dune "étoile de
David".
De nombreux vestiges archéologiques confirment la filiation israélite des Pathans, dont
une stèle écrite en hébreu archaïque, exposée au musée de Kaboul.
Certains Pathans portent encore des noms hébreux, qui ne sont pas en usage chez les
Musulmans, comme Israël ou Shmuel (Samuel). Des sites, des quartiers sont désignés par
des noms de lieux situés en terre dIsraël. Sur certaines amulettes pathanes, on
trouve inscrit le fameux verset " Shema Israël... " (Ecoute Israël, le
Seigneur notre Dieu est le seul Seigneur, le Seigneur est un). Cest ce que lon
pourrait appeler la profession de foi fondamentale des Israélites...
Tous ces éléments suffiraient à faire bénéficier les Pathans de la "Loi du
Retour", qui permet à toute personne dont la judéité est reconnue, de bénéficier
de laide de lEtat pour venir sétablir en terre dIsraël.
"The Jérusalem Post", publication de la grande presse, au même titre que nos
quotidiens "Le Soir" ou "La Libre Belgique", ponctue le recensement
des travaux dElihaou Avihaïl par ces mots:
"Les prophètes avaient déjà annoncé quun jour, Dieu rassemblerait tous les
exilés. Trois fois par jour, dans la prière du Shmone Esré (les 18 bénédictions), le
Juif pratiquant implore dailleurs ainsi lEternel: quIl fasse retentir le
shofar (le cor) de la liberté, quIl déploie létendard qui doit rallier ses
dispersés et quIl les rassemble des quatre coins de la terre.
"pascal pascal"
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