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LES CHOMEURS DANS LA VILLE
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Voici le poème que m'a inspiré l'indifférence de notre Ministre de l'Emploi à un projet audiovisuel de proximité intitulé "Une Petite Entreprise pour Un Emploi". Je
l'avais accompagné auprès des directeurs de chaînes locales, auprès des responsables de l'emploi en PACA et auprès du Député de mon Département. Il avait
emporté l'adhésion de tous, y compris du Ministre des Petites Entreprises qui m'en a félicitée. Mais, comme me l'avait rétorqué lors de notre réunion un Délégué
Régional à l'Emploi "Il s'agit de ne pas laisser des intérêts privés se substituer à ceux de l'étât". Lorsque notre actuelle Ministre m'a confirmé que "l'Emploi est
Monopole d'Etat", malgré le soutien de notre Député, j'ai compris que l'Emploi est un gâteau dont nos politiciens sont beaucoup trop gourmands. Ca doit faire
l'effet de l'harissa ! Tu goutes ça brûle mais après ça met le feu partout...
J'ai proposé ce texte à une société de Production qui devait le soumettre à des chanteurs rap. Je n'ai pas reçu de réponse, mais elle est toujours disponible, à qui
saura lui accorder le rythme qui lui correspond.
Amitiés
@ bientôt,
Colette Lellouche Mouly
Les chômeurs dans la ville défilent pour un don,
Les chômeurs que la ville exclut des cotillons.
Les restaurants du coeur, la Croix rouge, le Samu,
Se chargeaient pourtant bien de gérer ses refus.
Rebuts de la misère qu’on refuse d’assumer,
Qui pourtant exaspère chacun de nos foyers
La crainte que demain, nos enfants menacés,
N’héritent que du rien qui leur sera laissé.
Les chômeurs de la ville, ou demandeurs d’emplois,
Sont pourtant si nombreux, vite touchons du bois,
Ceux qu’on croyait trois millions sont en réalité
Sept millions sinon dix qui peuvent tout faire péter.
C’est ainsi qu’on s’applique à nous masquer leur poids,
Pour diviser leur force, qu’ils ne s’associent pas,
De stages en C.E.S. tour à tour dénommés,
Stagiaires ou C.D.L., Chômeurs de longue durée.
Le travail s’il existe devrait pourtant passer,
Exclusivité oblige par la DRTFP,
Qui grassement finance des Centres de Formation,
Pourtant insouciante des offres en création.
Les chômeurs dans la ville, sont partout pour de bon,
Ils crient leur infortune, colèrent à l’unisson,
L’indifférence ultime des pouvoirs orientés,
Les élections prestiges pourraient dégénérer.
Au nom de leur chômage, ils choisirent les élus,
Qu’aujourd’hui le partage concerne les exclus.
Et que ceux qui décident, gèrent correctement,
Les moyens que la ville confia aveuglement.
Les chômeurs de la ville sont enfin décidés,
Une guerre civile pourrait bien éclater
Pour comme en Soixante Huit que les congés forcés
Concerne ceux qui vivent de leur précarité.
Pour aider ceux qui offrent les emplois recherchés,
Et qu’à l’issue des stages, les emplois générés
Donnent un sens accessible à ceux qui sont chargés,
De rêver et faire naître demain nos héritiers.
C.L.D.
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