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Ne refusez pas à l'Etat juif la légitime défense |
La France agit et se comporte comme si les menaces à l'encontre d'Israël étaient
insignifiantes ou ne portaient pas à conséquence. Comme si Israël était
Goliath et les Palestiniens David.
Durant des siècles, les juifs ont été persécutés en raison de leur
religion, ce qui a entraîné une suite quasi ininterrompue de mesures
vexatoires et humiliantes, d'expulsions et de pogroms. Puis, au XIXe siècle,
la race prit la relève de la religion, suscitant la Shoah et la disparition
des deux tiers des juifs d'Europe. Aujourd'hui, l'antisémitisme trouve ses
racines dans l'existence de l'Etat d'Israël et de l'attachement des juifs de
la diaspora à cet Etat.
Cet antisémitisme est entretenu par les pays arabes et les groupes
terroristes palestiniens. Souvenons-nous des attentats contre les synagogues
de Vienne, Budapest, Istanbul, Paris, rue Copernic, du massacre de la rue des
Rosiers, au restaurant Goldenberg et de tant d'autres symboles juifs qui
furent la cible des extrémistes palestiniens soutenus par l'infrastructure de
pays arabes qui les finançaient, les entraînaient, leur fournissaient armes,
positions de repli et d'impunité.
L'Europe a déjà voulu oublier comment furent célébrés comme des héros
dans les pays arabes ceux qui assassinaient les athlètes israéliens lors des
Jeux olympiques de Munich ou les enfants en bas âge de tant de crèches dans
tant de kibboutzim en Israël.
La Révolution française a libéré les juifs mais, dans l'inconscient
collectif de l'Europe chrétienne, le peuple juif n'a pas encore gagné le
droit d'être considéré à l'égal des autres peuples. Les juifs, oui ; Israël,
non. Paradoxe : les nations accordent au peuple juif de se reconstituer en
tant qu'Etat et lui refusent le droit de se défendre en tant que tel.
Ce droit, on le lui refusait déjà en 1967. Le message du général de Gaulle
était alors : "Ne vous défendez qu'une fois attaqués. Pas d'initiative
d'autodéfense." Quand la victoire fut acquise, cela donna la formule célèbre
: "Peuple sûr de lui et dominateur."
En 1973, Israël, pourtant attaqué par surprise sur trois fronts - dans le
sud par l'Egypte, dans le nord par la Syrie et à l'est par la Jordanie et
l'Irak -, ne trouva pas non plus grâce auprès de la diplomatie et du
gouvernement français. Ce dernier décréta un embargo à son encontre,
refusa aux avions américains chargés des éléments nécessaires à sa défense
le droit de se poser sur son territoire et résuma, par la bouche de Michel
Jobert, alors ministre des affaires étrangères, la politique extérieure de
la France quant à la guerre menée contre Israël : "Je ne trouve rien
d'étonnant, pour les pays arabes, de vouloir rentrer chez eux."
La politique de la France n'a pas changé aujourd'hui, refusant toujours à
Israël le droit de se défendre et de protéger ses citoyens. Les bombes
humaines et leurs cortèges de victimes israéliennes innocentes, dont tant de
rescapés de la Shoah, ne sont pour la France que la conséquence de
l'occupation du territoire palestinien. Ceux qui raisonnent ainsi oublient ou
plutôt veulent oublier que ceux qui commettent ces attentats génocidaires ne
veulent à aucun prix d'un Etat juif.
"Retirez-vous de Cisjordanie et les attentats cesseront" : voilà à
quoi se résume le message de la diplomatie française, qui refuse de voir l'évidence.
Tout endroit duquel Israël s'est retiré a aussitôt été transformé en
base pour des attaques terroristes à l'encontre de la population israélienne.
La France agit et se comporte comme si les menaces à l'encontre d'Israël étaient
insignifiantes ou ne portaient pas à conséquence. Comme si Israël était
Goliath et les Palestiniens David, alors qu'aujourd'hui David est toujours
juif et les pays arabes le véritable Goliath. Goliath, des pays comme l'Irak
ou l'Iran, riches du pétrole, de dizaines de millions d'hommes fanatisés par
des dirigeants qui n'ont cure du bonheur de leur peuple mais cherchent avant
tout à assurer la pérennité de leur pouvoir personnel.
Oui, les menaces existentielles perdurent à l'encontre d'Israël. L'Irak
cherche à se doter de l'arme nucléaire tout comme l'Iran. Ils n'hésiteront
pas à l'utiliser. Mais la France veut rester aveugle.
Je me souviens, lors du procès de Maurice Papon, des représentants des
associations comme le MRAP ou la Ligue de défense des droits de l'homme qui
aujourd'hui condamnent avec tant de vigueur et de mauvaise foi lsraël : ils
apostrophaient injustement Papon en lui citant tel ou tel article des années
1930 qui témoignait de l'antisémitisme des nazis : "Mais comment, vous
ne saviez pas ? Vous ne lisiez donc pas la presse ? La volonté de génocide
se devine dans ces lignes... !"
L'antisémitisme déclaré des nazis dans les années 1930 est bien moins
vigoureux que l'antisémitisme déclaré dans la plupart des pays arabes où
l'on appelle au meurtre des juifs. Aujourd'hui, tout est disponible sur
Internet pour ceux qui désirent s'informer : les discours dans les mosquées,
les thèses universitaires sur les "mensonges du génocide", les
appels des dirigeants arabes comme le ministre de la défense syrien, qui
affirme qu'il "est du devoir des Arabes de tuer un juif par jour"ou
les déclarations de l'ex-président iranien souhaitant que l'Iran se dote de
l'arme nucléaire pour l'utiliser contre Israël.
On répond qu'il ne faut pas prendre ces menaces au sérieux. Comment ne pas
les prendre au sérieux alors qu'elles sont suivies d'actes ? Israël a le
droit et la responsabilité de se défendre. D'affirmer son droit d'être là.
Israël se souvient des discours des dirigeants des pays arabes en 1948. Le
secrétaire de la Ligue arabe déclarait juste avant l'offensive contre l'Etat
hébreu et trois ans après la Shoah : "Nous exterminerons les juifs
d'une telle façon que cela fera apparaître comme pâles les massacres perpétrés
par les Mongols ou par les Croisades."
Israël n'a pas déclaré la guerre au peuple palestinien mais aux cellules
terroristes. Doit-il y renoncer parce que ces terroristes trouvent refuge au
milieu de la population civile, que ces groupes tiennent en otage, qu'ils
fanatisent et dont ils se servent pour justifier de leurs actions ?
Ces dirigeants savent que, si les actes de terreur continuent, Israël boucle
les territoires pour se protéger ; ils savent que si les actes de terreur
redoublent, Israël n'a d'autre solution que d'essayer de les éradiquer,
causant, hélas, des victimes civiles. Mais qui se réjouit de ces morts
innocents ? Pas les Israéliens mais les dirigeants palestiniens, de la même
façon qu'ils se réjouissaient de la mort des enfants qu'ils envoyaient en
première ligne jeter des pierres tandis que, derrière eux, se dissimulaient
les combattants armés de mitraillettes qui tiraient sur les soldats, espérant
bien qu'une balle perdue atteindrait ces enfants.
Que reproche-t-on à Sharon ? D'avoir été opposé au processus d'Oslo ? Et
alors ? L'avenir lui a donné raison. Remettre à plus tard les points
essentiels comme le problème des réfugiés ou Jérusalem était inepte.
Sharon a toujours dit : "On ne peut pas faire confiance à Arafat."
Arafat avait tout intérêt au processus d'Oslo : de terroriste il est devenu
"président" de l'Autorité palestinienne, a reçu de l'argent de la
communauté internationale. Les Israéliens lui ont fourni les armes pour sa
police (35 000 hommes, aucune entité ou Etat n'a autant de policiers au
prorata de la population), armes que l'Autorité palestinienne a utilisées
pour commettre des attentats en Israël. Tout cela sans jamais renoncer à son
véritable dessein : faire disparaître l'Etat juif. II y a encore quinze ans,
cette disparition signifiait jeter les juifs à la mer, aujourd'hui elle
consiste à faire des juifs une minorité en Israël.
On dit de Sharon qu'il n'a pas de perspective, mais a-t-on besoin d'une
perspective pour se défendre ? Barak avait une perspective, elle a été
refusée par Arafat. Alors que reste-t-il à faire sinon à se défendre ? Se
laisser exterminer, acte génocidaire après acte génocidaire ? Sans répondre
?
Qui se réjouit, sinon ceux qui sont hostiles à la paix ? Et quel est l'intérêt
d'Israël à ne pas vouloir la paix ? Dans toute enquête criminelle, on
cherche le motif. Israël a largement intérêt à la paix, d'un point de vue
humain, économique et social. L'intérêt humain joue peu chez les dirigeants
arabes.
Que disait Nasser durant la guerre d'usure qu'il menait à Israël à la fin
des années 1960 : "Si on a 50 000 morts, on peut continuer à se battre
parce que nous avons des réserves d'hommes. Mais si nous infligeons 10 000
morts aux ennemis sionistes, ils devront arrêter de se battre parce qu'ils
ont trop peu d'hommes."
Les Israéliens chérissent la vie. Les dirigeants palestiniens le savent et
ne s'en cachent pas : "Les Israéliens ont peur de la mort, pour nous
c'est une bénédiction." Comment lutter contre de tels ennemis ?
On veut croire que c'est la politique de Sharon qui entraîne le terrorisme.
On sait que c'est faux. Nul ne peut se laisser massacrer sans se défendre et
chercher, sinon à se venger, du moins à éliminer ceux qui tentent de vous
exterminer.
Les noms des juifs d'Israël ne doivent pas être lus et ne seront pas lus un
jour comme ceux des juifs d'Europe assassinés le sont le jour de Yom Hashoah.
Arno Klarsfeld
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